Belgique | Poursuivie pour avoir permis le viol de sa fille
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 05/01/2018
- 00:00
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Mise à jour du 05/01/2018
Me Pouossi, qui défendait la mère de famille, a pour sa part plaidé l’acquittement. Selon l’avocate, Corine D. n’a jamais poussé sa fille dans les bras du coprévenu. «A l’époque, c’était un déchet humain. Elle avait démissionné de son rôle de parent. Aujourd’hui, elle s’est reprise en mains».
Mercredi, le tribunal a disqualifié les faits en tentative de viol, la pénétration n’étant pas avérée. David W. a finalement écopé de 37 mois de prison avec un sursis probatoire pour ce qui excède la détention préventive. La mère, elle, est reconnue coupable d’incitation à la débauche et condamnée à un an de prison avec sursis probatoire au-delà de la détention préventive.
Source : Sudinfo.be
Le tribunal correctionnel de Charleroi a examiné mercredi un dossier de viol sur une mineure de 13 ans survenu en 2017 à Chimay. La mère de la victime est poursuivie pour avoir accepté que le principal prévenu dorme avec sa fille. Le parquet a requis 5 ans de prison pour le principal prévenu et 2 ans pour la mère.
Les faits sont survenus dans un foyer précaire et crasseux, où les protagonistes vivotaient dans l’oisiveté et l’ennui, le tout baignant dans l’alcool.
Lors d’une soirée arrosée, Corine D. et son compagnon David W. avaient dansé nus sur les tables devant plusieurs personnes, dont la fille de la prévenue âgée de 13 ans.
Selon le parquet, la mère de famille avait accepté que David W. dorme à la maison, vu son état, et qu’il couche avec sa fille souffrant d’un léger handicap mental.
Le tout en ajoutant “que s’il comptait ‘décapsuler’ cette dernière, il devait mettre des capotes”.
Cette nuit-là, la victime a effectivement été abusée, même si le prévenu affirme “ne pas être allé au bout”.
Le parquet a estimé la prévention de viol établie à l’égard de David W. et a requis 5 ans de prison à son encontre, d’autant qu’il est également poursuivi pour attentat à la pudeur envers une autre adolescente de 15 ans.
Celle-ci avait été sa petite amie durant quelques mois mais, la mineure étant âgée de moins de 16 ans, les relations sexuelles consenties sont qualifiées d’attentat à la pudeur par le code pénal.
Me Wimmer, conseil de David W., a sollicité la clémence du tribunal en rappelant le contexte d’alcool et de précarité, l’absence d’antécédents de son client.
Ce dernier a toujours déclaré qu’il pensait que la jeune fille était plus âgée.
Me Pouossi, qui défendait la mère de famille, a pour sa part plaidé l’acquittement.
Selon l’avocate, Corine D. n’a jamais poussé sa fille dans les bras du coprévenu.
“A l’époque, c’était un déchet humain.
Elle avait démissionné de son rôle de parent.
Aujourd’hui, elle s’est reprise en mains”.
Jugement le 3 janvier.
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