Belgique | Le “pédophile des campings” n’a aucun regret
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 25/02/2017
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“Je suis victime d’un délit d’amour et de mon petit faible pour les garçons”.
Le courrier abject du pédophile de 69 ans.
Il a été condamné à 9 ans d’emprisonnement pour pédophilie et voilà ce qu’il écrit en prison :
“Ma place n’est pas ici. Les juges m’ont condamné injustement. Il est exact que j’ai eu des comportements sexuels déviants avec un jeune garçon de 15 ans mais je suis victime d’un délit d’amour. Je souffre d’être séparé du garçon et de l’avoir perdu”.
Aucun regret. Aucune prise de conscience. Un pédophile dans le déni complet.
Le 21 décembre 2014, le tribunal correctionnel de 3a condamné Yves Vanhooland pour avoir, en état de récidive, abusé de trois jeunes garçons défavorisés, dont un en état de déficience mentale.
Vanhooland, qui n’était pas présent à son procès, avait par contre écrit un courrier au tribunal pour demander son… euthanasie. Ecrire est visiblement un exutoire pour ce père de famille, cet ancien cordonnier qui nous a longuement écrit pour se plaindre.
Car à l’aile 1B de la prison d’Ittre, le locataire de la cellule 2128 voudrait qu’on le plaigne.
“J’ai certes commis des comportements sexuels déviants, mais je ne suis pas un prédateur sexuel. Je ne suis pas un violeur d’enfants”.
Coupable, non ! Vanhooland plaide la maladie :
“J’ai été aveuglé par un besoin de contacts affectifs maladif dont je souffre depuis toujours. J’ai du mal à cacher un petit faible et mon attirance pour les jeunes en dépit de mon âge”.
Vanhooland considère que la justice l’a condamné
“trop lourdement, moi qui suis si fragile et ces juges qui se prennent pour dieu le père”.
Ses vingt-six premiers mois de prison (sur 108) n’ont visiblement rien appris au pédophile qui se dit victime d’un “délit de l’amour”, d’un “coup de foudre pour cet adorable garçon, mon ami âgé de 15 ans sur lequel je ne parviens pas à tirer un trait encore qu’avec ses mensonges, il m’a trahi et détruit. Or je lui donnais toute mon amitié affective”, insiste Yves Vanhooland dans son courrier de 11 pages.
Car pour le pédophile natif d’Ixelles mais actif dans les campings de la région carolo où il avait sa caravane, le coupable, c’est la victime dont il ose écrire qu’elle “m’a harcelé. Et j’ai réalisé trop tard que j’aimais un profiteur et un grand menteur”.
Vanhooland a 69 ans. Bientôt 70. Pour lui, “la place d’un pensionné n’est pas en prison”, mais dans une institution qui s’occuperait de donner des soins médico-psycho-sociaux.
“La prison n’est pas pour moi des vacances. La prison ne devrait être réservée qu’aux grands criminels et à ceux qui n’ont pas de regrets. En prison, la vie est insoutenable moralement et fort traumatisante psychologiquement. Je n’ai jamais rencontré une violence aussi forte qu’en prison. En prison, on ne protège pas les détenus les plus faibles, ni les handicapés ni les plus âgés comme moi. J’ai commis des fautes de comportement mais je ne suis pas arrogant. Pour les juges, je suis un ignoble pervers mais non, je suis victime d’un manque d’affection. C’est le délit de l’amour qui me conduit en prison à l’âge de la vieillesse”.
Et Vanhooland qui s’épanche sur son sort, poursuit qu’à cause de la prison,
“mes enfants m’ont tourné le dos. En prison, le seul moment de liberté, c’est quand tu dors, quand le sommeil t’apporte l’oubli. Et encore : il y a les cauchemars”.
Et voilà comment conclut le pédophile qui, faute d’avoir été euthanasié comme il en formulait le vœu au tribunal qui n’a pu que lui donner 9 ans (le parquet demandait un minimum de 5), fait cette ultime demande :
“J’aborde la fin de ma vie. Alors, pourrait-on m’accorder de ne pas mourir en prison où je n’ai pas ma place ?”
Absolument aucune chance d’être entendu.
Source: DHnet
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