Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 14 | Réseau DEN-Hollywood
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 23/04/2017
- 00:00
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- Alison Arngrim, Amy Berg, Anthony Pellicano, Ara Osterweil, BizParents Foundation, Bob Villard, Brian Peck, Brock Pierce, Bryan Singer, Cesar Sanchez-Guzman, Chad Shackley, Corey Feldman, David Neuman, Digital Entertainment Network, Donde Vamos, Elijah Wood, Ezel Ethan Channel, Fernando Rivas, Garth Ancier, Gary Goddard, Harvey Weinstein, Jason James Murphy, John Connolly, Jon Robberson, Léonardo Di Caprio, Marc Collins-Rector, Marty Weiss, Michael Egan, Mickael Jackson, Nickelodeon, Oprah Winfrey, Roman Polanski, Roseanne Barr, Steven Seagal, Woody Allen
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Podcast – Réseau DEN – Hollywood (15′)
Ce film raconte l’embrigadement de ces victimes, des enfants acteurs, dans le système, la broyeuse du show-biz.
Un système qui ne date pas d’hier et qui a encore de beaux jours devant lui.
La réalisatrice Amy Berg, qui avait déjà fait un documentaire sur les abus sexuels commis dans l’église catholique [1], a connu quelques déboires avec ce dernier film.
En plus des procédures judiciaires lancées par les intéressés, une diffusion pour la presse prévue le 4 novembre a été annulée, et personne ne veut distribuer le film.
L’omerta.
Si bien que lors de l’avant première le 14 novembre, certains journalistes se demandaient si ce ne serait pas aussi la dernière diffusion du film.
Le documentaire évoque un certain John Connolly, ancien agent du New York police Department qui est devenu journaliste et a tenté de dénoncer le réseau pédophile d’Hollywood il y a 10 ans.
Connolly parlait d’un réseau pédophile concernant le milieu hollywoodien, ce qui lui a valu quelques problèmes, notamment avec un “détective privé des stars” sulfureux d’Hollywood, un dénommé Anthony Pellicano qui l’a menacé de mort après ses révélations.
Pellicano était, par exemple, l’homme de main de Steven Seagal, qui lui a demandé de faire taire une journaliste (celle-ci enquêtait sur les liens de Seagal avec la mafia).
Quand Pellicano a été inculpé pour plus d’une centaine de chefs d’inculpation [2], tout Hollywood craignait les révélations qu’aurait pu faire ce spécialiste des écoutes téléphoniques.
Mickael Jackson avait fait appel à lui pour désamorcer une énième plainte pour des abus sexuels sur mineur.
Ceci, alors que le FBI dispose depuis 1989 de preuves concernant la pédophilie de Jackson et ses versements à pas moins de 24 victimes.
Mais, Pellicano a aussi travaillé pour le FBI, d’après l’un de ses employés.
De fait, le tabou sur les pédophiles locaux est énorme, et on sait que c’est bien le milieu du show biz qui se débrouille pour que le documentaire « An open Secret » ne soit pas distribué.
Quant aux critiques, elles sont généralement peu favorables.
Le miroir aux alouettes
Le documentaire retrace, via des interviews, les parcours de cinq hommes qui ont été abusés à Hollywood pendant leur adolescence, dont Michael Egan, celui qui a porté plainte contre Bryan Singer le réalisateur de X-Men avant de retirer sa plainte.
Les cinq victimes cherchaient à devenir acteur, et sont tombées sur une agence véreuse et un milieu pourri auquel ils ne s’attendaient pas.
Un nom qui revient souvent dans les propos des témoins est DEN (Digital Entertainment Network), une des premières chaînes télé sur Internet aujourd’hui disparue qui avait lancé une programmation à destination des adolescents [3].
Dès le début, elle a bénéficié d’une grande couverture médiatique.
DEN a été créée par le businessman Marc Collins-Rector, un dénommé Chad Shackley et l’ex-enfant acteur Brock Pierce.
Son président était David Neuman, débauché de chez Disney où il est retourné.
En 1999, une première victime porte plainte contre des membres de la direction de DEN, dont Collins-Rector.
Puis en 2000, trois victimes ont encore porté plainte contre Collins-Rector, déclarant qu’il les avait violés de manière répétée à la fin des années 90.
Il a nié mais a réglé des versements à des victimes pour éviter les poursuites, avant de quitter DEN et les États-Unis.
Shakley et Pierce étaient aussi cités par deux autres jeunes, et ont quitté la boite, qui a coulé, mais ils n’ont fait qu’un mois de prison.
A l’époque, les soirées organisées par Collins-Rector dans sa piscine ou sa villa, et où se rendaient de nombreux jeunes du milieu, étaient connues dans tout Hollywood.
Et des viols de jeunes y avaient régulièrement lieu.
D’ailleurs, le but de ces soirées était justement de trouver un jeune à violer en fin de soirée.
En 2007, les dirigeants de DEN ont encore été dénoncés comme des pédophiles par un autre de leurs “protégés”, qui avait tenté de se suicider.
Dans la lettre qu’il avait laissé, il avait écrit:
“Je ne peux plus continuer.
Ils m’ont utilisé comme un objet sexuel.
J’ai laissé ces salauds faire toutes ces choses horribles sur moi.
Au revoir”.
Au total, quatre de leurs anciens jeunes acteurs ont porté plainte contre les dirigeants de DEN en 2000.
Et tous les quatre décrivent les mêmes techniques pour parvenir à leurs fins, la même ambiance avec de la drogue, de l’alcool, des gens en vue, les mêmes menaces de mort contre eux et leurs familles.
Bryan Singer, le réalisateur de X-Men, a été l’un des financiers de DEN.
Un autre des types impliqués dans le documentaire est l’entraîneur Brian Peck, déjà condamné pour des actes pédophiles, et qui continue à travailler à Hollywood.
Michael Egan est cette victime qui a porté plainte cette année contre Bryan Singer, mais qui a fini par la retirer après quelques semaines d’une campagne médiatique assez violente.
En 2000, il faisait partie des trois jeunes qui avaient porté plainte contre Collins-Rector, Pierce et Shackley [4].
Egan avait commencé les castings à 12 ans, et il est arrivé à Los Angeles l’année suivante.
En juin 1998, il entre chez DEN.
Puis, on lui présente des investisseurs qui pouvaient booster sa carrière mais aussi le chiffre d’affaires de DEM.
Parmi eux, il y avait un certain Garth Ancier qui gérait la programmation à la Fox et occupe aujourd’hui un poste élevé chez NBC, ou encore Gary Goddard, producteur à Broadway, et bien-sûr Bryan Singer.
On l’emmène dans des soirées [5], on lui donne des petits rôles, on le fait boire, on le drogue (Valium, Vicodin, Xanax, Percocet, ecstasy…).
On l’emmène notamment à Hawaï, et il explique avoir été violé par certains de ces types durant près de deux ans, souvent de manière violente.
Egan savait que s’il refusait tout cela il ne ferait jamais une carrière à Hollywood, il dit qu’il était devenu un robot.
Une fois, on lui a promis un rôle qu’il n’a pas eu, et on lui a dit que c’était parce que l’acteur choisi avait 18 ans afin qu’il puisse tourner plus longtemps sans supervision.
Très vite, DEN a fait le forcing pour qu’Egan s’émancipe de ses parents.
Sa mère a refusé bien qu’on lui ait proposé des parts dans la boîte, puis DEN s’est cassé la figure suite aux accusations contre Collins-Rector.
Comme beaucoup de victimes, Egan explique qu’il a toujours très peur de ses agresseurs aujourd’hui.
Quand il a porté plainte contre Singer en 2014, il savait qu’on ne trouverait pas vraiment de preuves, et que tout ce qu’il dénonçait allait être nié.
Avant de quitter la boîte, un avocat lui avait conseillé ainsi qu’à deux jeunes, de collecter des preuves.
Ils avaient des photos des différentes drogues, de la pédopornographie, quelques autres éléments.
Egan a été attaqué de tous les côtés, discrédité dans les médias, tandis que ceux qu’il accusait passaient pour les victimes d’une machination.
Il a même été menacé et Singer a porté plainte contre lui à son tour.
Son avocat, qui l’avait suivi depuis le début, l’a lâché pour les plaintes qu’il venait de déposer.
Finalement, Egan a retiré sa plainte contre Singer et les autres, (Garth Ancier, Gary Goddard et David Neuman), et il passe pour un menteur dans tout Hollywood.
Cependant, la réalisatrice Amy Berg a décidé de conserver son témoignage dans le documentaire.
Hollywood, un cloaque pédocriminel ?
D’après la BizParents foundation, qui tente de guider les familles de jeunes acteurs d’Hollywood, il est connu que tous les enfants de show-biz ont croisé des pédophiles de très près dans leur carrière au moins une fois, et que des centaines ont été agressés sexuellement.
“Quand ils sont dans le tourbillon et qu’ils sont le favori du type, c’est super pendant 6 mois, 2 ans”,
explique un ancien agent du FBI qui a enquêté sur plusieurs cas à Hollywood,
” et puis leurs carrières chutent.
Et puis le gars en a fini avec toi et ne te rappelle plus.
Et tu es en colère”.
Un autre enfant acteur, Corey Feldman, a dénoncé depuis quelques années les abus sexuels qui sont banalisés à Hollywood, entraînant des conséquences graves pour les jeunes victimes, comme ce fut le cas pour son copain Corey Haim.
Il dit que la police, à qui il a donné les noms des coupables, était parfaitement au courant mais n’a rien fait.
“Le problème numéro un d’Hollywood était, est et sera toujours la pédophilie”, a-t-il dit.
Il a donné des détails sur ce qu’il a subi à l’époque, mais aussi sur le calvaire de son ami Corey Haim, sodomisé lors d’une pause déjeuner sur le plateau après qu’un homme l’eut convaincu qu’il était normal qu’un jeune garçon et un homme d’Hollywood aient ce genre de relations.
Un homme qui est aujourd’hui l’une des personnes les plus en vue et les plus importantes de Los Angeles.
Suite à ces viols, les deux garçons ont été mis au placard, pour, dit Feldman, que personne n’ai à faire à eux.
Ajoutons que Feldman, qui a fréquenté aussi Mickael Jackson, considère qu’il s’agissait probablement de la relation la plus “saine” qu’il avait à l’époque.
Alison Arngrim, qui jouait le rôle de Nellie Olson dans “La petite maison dans la prairie”, a expliqué qu’à Hollywood, tout le monde savait ce qu’il arrivait à Corey Feldman et à d’autres.
Elle a aussi très bien décrit le mécanisme qui attire les pédophiles comme leurs proies à Hollywood, et cela depuis toujours.
En 2012, un autre agent, Marty Weiss, était condamné pour des actes pédophiles sur un adolescent qui était l’un de ses clients, de ses 11 ans à ses 13 ans, et a fait pour cela 6 petits mois de prison.
Une “peine” loin d’être dissuasive pour les autres pédophiles.
Weiss avait expliqué à sa victime que c’était une pratique normale à Hollywood.
Il y a aussi l’agent de Léonardo Di Caprio quand il était adolescent, Bob Villard, qui est cité par les cinq témoins du documentaire.
Il a été poursuivi ainsi que 9 autres personnes, dans les années 80, pour avoir notamment diffusé de la pédopornographie, mais il n’a pas été condamné faute de preuves.
Il a de nouveau été accusé pour la même raison en 2001.
Chez lui la police a retrouvé des centaines de photos de gamins dans des poses suggestives qu’il envoyait à d’autres pédophiles.
Pour cela, il a pris 3 ans de sursis.
Nouveau passage de Villard au tribunal en 2005, et il nie l’accusation d’avoir agressé un mineur de 13 ans mais prend quand-même 8 ans de prison.
La boite de production Nickelodeon, qui produit des séries destinées aux jeunes, avait carrément recruté un pédophile condamné à 6 ans de prison pour avoir tourné de la pédoporno comme assistant de casting.
On a aussi appris qu’un autre, condamné pour le kidnapping et l’agression d’un enfant de 8 ans, un certain Jason James Murphy, participait aux castings de très grosses productions.
Nickelodéon a engagé un autre pédophile condamné, Ezel Ethan Channel, comme assistant de production, jusqu’à ce qu’il soit de nouveau arrêté quand on a soupçonné qu’il s’en était pris à un adolescent.
En 2011, c’est un compositeur d’Hollywood récompensé d’un award, Fernando Rivas, qui a été condamné pour avoir produit de la pédoporno, et pour l’avoir distribuée.
Mais à chaque fois, c’est à peine si les médias évoquent l’affaire, sans jamais faire de lien entre plusieurs d’entre elles qui pourtant, se déroulent souvent dans le même contexte.
Quant à l’affaire Egan, sa mère a tenté en vain de faire parler de son fils dans les médias US, y compris chez Oprah Winfrey et d’autres qui aiment tellement la polémique (remarquez, c’est exactement pareil en France).
Et quand certains l’ont fait, ils ont montré un scepticisme totalement disproportionné.
Quand Egan a retiré sa plainte, ça a été une véritable aubaine pour tous ceux-là.
Quand elle avait alerté la police, rien ne s’est passé.
Le documentaire “An Open Secret” jette un pavé dans la mare et fait le lien entre les différents dossiers qui impliquent des dirigeants de DEN.
Elle ressort les vieilles affaires des années 2000, et les nouvelles accusations contre Bryan Singer et trois autres investisseurs de DEN.
Au final, on comprend qu’il s’agit d’un réseau de pédophiles qui s’organisaient pour attirer des mineurs dans leurs filets.
De toute manière, ce genre de pratique semble aussi ancienne qu’ancrée dans les mœurs de certaines personnalités à Hollywood.
On se rappelle par exemple du cas Polanski, qui a violé une candidate actrice de 13 ans après l’avoir droguée.
Mais lui a eu la chance d’être défendu par Kouchner, Mitterrand et d’autres types puissants et/ou en vue, manifestement pas à l’aise avec leur sexualité.
Et le modus operandi était exactement le même avec Polanski il y a plus de 30 ans, qu’avec la bande DEN il y a 15 ou 20 ans.
Il y a aussi le cas de Woody Allen, qui a épousé sa fille adoptive quand elle avait 21 ans et est accusé par sa belle fille de l’avoir violée quand elle était enfant.
Avec lui aussi, les médias se montrent d’une rare complaisance.
C’est bizarre comme les cas de stars mariées avec des mineures ne choquent personne à Hollywood, depuis Elvis Presley ou Jerry Lee Lewis jusqu’aux Rolling Stones.
Une étude appelée “Reconstructiong Shirley: Pedophilia and interracial romance in Hollywood’s Age“, l’auteur Ara Osterweil note que dès sa tendre enfance, la petite Shirley Temple a été complètement érotisée par Hollywood.
Et nous n’étions que dans les années 30 [6].
Il ne faut pas non plus oublier ce qu’a dit Roseanne Barr, qui a passé 30 ans dans le show-biz local, au sujet d’Hollywood et des liens avec le programme de contrôle mental de l’armée US, MK Ultra.
Elle explique qu’au final, Hollywood perpétue des valeurs racistes, sexistes, homophobes, et que tout cela est dirigé par certaines personnes de manière intentionnelle.
Et il est vrai que la CIA possède un département entier dédié à l’industrie du divertissement [7].
Elle a aussi dénoncé le père de Mickael Jackson comme étant, selon elle, un programmeur de la CIA dont le but était de formater des victimes.
Il y a aussi de quoi creuser de ce côté-là, mais on y reviendra plus tard.
Actualisation:
Sur la belle carrière à Hollywood d’un directeur de casting déjà condamné pour l’enlèvement et le viol d’un mineur il y a quelques années.
“En 1996, alors âgé de 19 ans, il a enlevé un garçon de huit ans alors qu’il était déjà sous le coup d’une inculpation pour abus sexuel sur l’enfant.
De Seattle, l’homme a rejoint New York malgré l’imposant dispositif déployé pour le capturer.
La célèbre émission “America’s Most Wanted” a permis l’arrestation du pédophile dans un hôtel de… Manhattan.
Après avoir plaidé coupable et affirmé avoir “compris la douleur” qu’il avait causé, Murphy a été surpris en train de faire passer des petits mots à sa victime, suscitant l’indignation de la famille”.
Après avoir purgé sa peine, en 2001, Jason James Murphy a bénéficié d’une aide psychologique spécialisée.
Il a repris sa carrière dans le cinéma après avoir abandonné son nom de famille.
Pour l’heure, il ne s’est pas exprimé dans les médias.”
Source : ParisMatch
Accusé de viol sur mineur, Bryan Singer propose 150.000 dollars pour s’éviter un procès
Bryan Singer tiré d’affaire ?
La presse américaine révèle que le réalisateur américain, 53 ans, a proposé mercredi de verser la somme de 150.000 dollars pour s’éviter un procès dans l’affaire qui l’oppose à Cesar Sanchez-Guzman.
En décembre 2017, ce dernier avait déposé plainte contre l’auteur de “Bohemian Rhapsody”, l’accusant de l’avoir violé en 2003 lors d’une fête sur un yacht à Seattle, alors qu’il n’avait que 17 ans.
Depuis, Bryan Singer a toujours nié en bloc.
Comme il l’avait déjà fait en 2014 lorsqu’il avait été accusé de faits similaires par un certain Michael Egan, qui avait fini par retirer sa plainte.
En proposant un accord financier, qui doit encore être validé par la justice américaine, les avocats de Bryan Singer cherchent à mettre un terme à une procédure coûteuse, pour leur client comme par la partie opposée.
Cesar Sanchez-Guzman fait en effet l’objet d’une procédure de faillite depuis plusieurs années, et le trust chargé de ses intérêts lui recommanderait d’accepter la somme, supérieure aux frais générés par un éventuel procès.
Un personnage à la réputation sulfureuse
Dans un communiqué, les avocats du cinéaste précisent que sur le fond, le cinéaste clame plus que jamais son innocence.
“Monsieur Singer a toujours nié connaître cet individu, et donc avoir eu la moindre interaction avec lui il y a 15 ans”, assurent-ils.
La fin d’un sulfureux feuilleton ? Possible.
Reste que l’affaire semble avoir durablement terni l’image de l’un des champions du box-office américain depuis le succès du thriller “Usual Suspect”, en 1995.
En janvier dernier, une enquête du magazine The Atlantic était venue semer le trouble au sujet d’un personnage au cœur de multiples rumeurs, dans le sillage de l’affaire Weinstein.
Parmi les nombreux témoins interrogés, l’un d’entre eux y décrivait le cinéaste comme “un prédateur sexuel qui assommait les gens d’alcool et de drogues afin d’avoir des relations sexuelles”.
Tous évoquaient la complaisance des gens du métier à son égard.
Source : LCI
https://wanted-pedo.com/bis/an-open-secret-devoile-le-scandale-de-la-pedophilie-a-hollywood/
[1] Délivrez-nous du mal, sorti en 2006.
En 2014, un film d’horreur du même nom est sorti, à ne pas confondre.
[2] Parmi lesquels des écoutes illégales, corruption de policiers, intimidations de témoins, trafic d’influence.
Pellicano était devenu très riche avec ses méthodes illégales, comme par exemple placer des systèmes d’écoute chez les ennemis de ses clients, avec la complicité d’employés de compagnies téléphoniques.
Il avait aussi des relais dans divers médias pour lancer des campagnes de diffamation contre des cibles, et avait à sa botte des flics corrompus.
[3] Ces programmes étaient très confidentiels, mais DEN avait dès le départ un gros budget de 72 millions de dollars levés auprès de différents investisseurs, capable de payer de gros salaires.
[4] Egan explique que cette plainte (au civil) a abouti à une condamnation des trois à lui verser 4,5 millions de dollars, dont il n’aurait touché que 25.000, et les trois coupables ont vite fui les États-Unis pour Marbella en Espagne, où ils se sont fait cueillir par Interpol dans leur villa en mai 2002.
Collins-Rector a fait deux ans de prison en Espagne, puis il a dit que Geffen et d’autres de DEN voulaient l’assassiner et il a été se balader à Londres durant deux ans et a tenté d’obtenir la résidence via sa relation avec un ado de 18 ans, puis à Anvers (où un diamantaire consul au Libéria avec qui il était ami a nié lui avoir obtenu son passeport libérien).
Mais, Collins-Rector est aussi allé souvent à Paris, d’après un témoin.
[5] Dont une boîte huppée appelée le Barfly, où le show-biz venait chercher des jeunes qui cherchaient à percer dans le métier.
[6] A 3 ans, sa mère l’envoie dans un studio de danse, à Hollywood, où elle est repérée par Educational Studio où elle a été littéralement exploitée au point qu’on était proche de l’esclavage.
On dit que c’est elle qui a sauvé le studio.
Quand elle était punie, on l’obligeait à rester dans une boite dans laquelle il y avait un gros bloc de glace (la “boite à punitions”).
On l’a fait travailler malade ou blessée, aussi.
[7] Roseanne Barr vient d’une famille à la fois juive et mormone de Salt Lake City.
Elle a accusé ses parents de multiples abus, y compris sexuels, dans son enfance, ce qui aurait débouché sur un trouble de personnalités multiples.
Elle dit qu’on lui a aussi prescrit de très nombreux produits psychotropes, et elle a passé beaucoup de temps à l’Utah State Hospital, où des opérations MK Ultra avaient lieu.
Un autre exemple :
L’ex enfant star de Disney Bella Thorne a expliqué dans une interview en 2018 que quand elle était chez Disney, elle était violée “tout le temps” de ses 6 à ses 14 ans.
Elle avait 20 ans au moment de l’interview et continuait sa carrière à Hollywood.
“J’ai attendu encore et encore pour que ça s’arrête et finalement ça s’est arrêté.
Mais beaucoup n’en sortent pas vivants” a-t-elle dit.
https://www.insider.com/bella-thorne-childhood-sexual-abuse-poetry-book-2019-7
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