Suisse-Allemagne | Le ravisseur avait déjà été soupçonné de pédophilie
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 28/11/2016
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Le procès de Werner C., accusé d’avoir abusé à quinze reprises d’un garçon de 12 ans, s’ouvrira ce vendredi à Düsseldorf (All).
Cet été, l’aide-cuisinier aurait attiré chez lui en Allemagne le jeune Paul, domicilié à Gunzgen (SO), et l’aurait enfermé durant huit jours. Lors de son arrestation, les enquêteurs avaient retrouvé dans son appartement 2501 photos pédopornographiques et 642 vidéos.
Des recherches de «Blick» montrent que Werner C. était bien connu des autorités. L’homme de 35 ans était même déjà soupçonné dans le passé d’avoir abusé d’une personne mineure.
Contacté par le quotidien alémanique, le Ministère public de Düsseldorf (All) confirme cette information:
«A l’époque, le témoignage de la victime présumée n’avait pas été considéré comme crédible», explique le procureur Ralf Herrenbrück en précisant qu’aucune plainte n’avait finalement été déposée contre lui.
Troubles sexuels
«Blick» se demande néanmoins pourquoi les autorités n’ont pas été alarmées avant cette affaire. D’autant plus qu’il existait suffisamment d’indices, selon le journal, qui ne laissaient rien présager de bon.
L’enfance de Werner C. a en effet été marquée par de multiples thérapies et agressions sexuelles. Il été mis dès son enfance sous tutelle parce qu’on ne s’occupait pas assez bien de lui à la maison et qu’il présentait déjà dès son plus jeune âge des troubles comportementaux.
Conséquence: il a été placé dans un foyer à l’âge de 7 ans. A 10 ans, il a été abusé par un voisin. Quatre ans plus tard, Werner C. a dû suivre une thérapie qui avait permis de diagnostiquer chez lui des troubles sexuels.
L’aide-cuisinier a vécu seul au cours des 20 dernières années. Jusqu’à aujourd’hui, le Ministère public dispose uniquement dans l’affaire du jeune Paul de suffisamment de preuves à son encontre pour porter plainte contre lui. Selon le procureur, les enquêteurs sont en train d’analyser le matériel saisi à son domicile.
«Jusqu’à présent, rien ne laisse penser que d’autres personnes ont été agressées dans son appartement», précise Ralf Herrenbrück.
Source : http://www.20min.ch
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