Le Pontet | Un homme violait sa belle-fille au parloir de la prison, il prend 18 ans de prison

Un homme a été condamné samedi par la cour d’assises du Vaucluse à 18 ans de réclusion criminelle pour avoir violé pendant sept ans, notamment au cours de visites en prison, la fille de sa compagne.

La peine est assortie d’une période de sûreté des deux tiers. La compagne a écopé de 8 ans de prison pour complicité en récidive.

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Un homme violait sa belle-fille au parloir de la prison

L’accusé, un homme de 39 ans à la carrure imposante dont le casier judiciaire comporte 38 mentions, a été reconnu coupable, malgré ses dénégations, d’avoir abusé régulièrement de sa belle-fille depuis l’âge de 10 ans jusqu’à ses 17 ans. Sa mère facilitait les viols sur sa fille lors des parloirs en occultant le hublot de la porte pour ne pas attirer l’attention des surveillants.

La victime, âgée aujourd’hui de 21 ans, avait révélé les faits en 2014 après un signalement de l’administration pénitentiaire qui avait remarqué “un climat tendancieux” lors de parloirs entre l’accusé, détenu pour divers délits, et sa belle-fille adolescente.

Parallèlement, un fils de l’accusé, né d’une précédente union, avait révélé avoir surpris son père et l’adolescente en train d’avoir des relations sexuelles lors d’une unité de vie familiale au sein de la prison du Pontet (Vaucluse).

«Ce n’est pas un pédophile»

«Je crois que ce n’est pas un pédophile, c’est une soif de domination, un besoin de s’approprier l’autre comme sa chose», a avancé Me Hélène Blanc, avocate de la partie civile.

Les avocats de l’accusé, décrit comme autoritaire, impulsif et violent, exerçant une emprise sur son épouse et ses enfants, ont pointé «les variations des versions» de la jeune fille, avançant l’hypothèse d’une vengeance et d’un complot familial.

«Vous nous dites dix versions différentes et vous voulez qu’on vous croit?», lui a asséné l’un des conseils de son beau-père, Me Nadia El Bouroumi, la qualifiant de «menteuse».

«Elle (avait) 10 ans, elle est sidérée par ce qui lui arrive, comment voulez-vous qu’elle parvienne à vous raconter ce qu’il s’est passé?», lui a rétorqué Me Blanc.

L’avocat général, Abdelkrim Grini, avait requis 18 à 20 ans de réclusion criminelle contre l’homme et 10 ans contre la femme. Cette dernière, âgée de 41 ans, a eu trois enfants avec l’accusé, et avait déjà été condamnée à cinq ans de prison avec sursis en 2003 par la cour d’assises du Nord pour avoir arrangé et filmé le viol de la nièce de son amant de l’époque.

Mise à jour du 16/05/2018 : Le procès en appel est ouvert. Source : Le Dauphiné

Source :Sud Info

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