Canada – Restigouche | Un couple accusé d’agressions sexuelles sur des mineurs
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/05/2016
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Un homme âgé de 41 ans Dalhousie qui fait face à dix chefs d’accusation relatifs à des infractions d’ordre sexuel commises à l’endroit de personnes d’âge mineur s’est vu refuser sa remise en liberté.
L’individu, dont l’identité fait l’objet d’un interdit de publication afin de protéger l’identité de ses victimes alléguées, a comparu au Palais de justice de Campbellton mercredi pour une audience de remise en liberté.
Incarcéré depuis le 16 mai, l’accusé souhaitait recouvrer sa liberté en attendant la date de sa prochaine comparution.
Les policiers l’avaient arrêté lundi sous motif d’avoir brisé l’une de ses conditions de remise en liberté contractée auprès de la Cour, plus précisément de ne pas entrer en contact avec une ou des personnes liées aux infractions qui lui sont reprochées.
Cet engagement, il venait pourtant de le renouveler devant la magistrature quelques instants à peine avant son arrestation.
Mercredi, l’individu n’a pas convaincu la juge Brigitte Sivret du bien-fondé d’une remise en liberté. Il demeurera donc incarcéré jusqu’au 13 juin, moment où il devrait normalement effectuer son plaidoyer.
L’homme est notamment accusé de trois chefs de contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans, trois chefs de pornographie juvénile, deux chefs d’agression sexuelle, un chef d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans et un autre de voyeurisme.
La conjointe de l’individu, qui doit aussi faire face à la justice dans cette affaire, était également présente au Palais de justice de Campbellton mercredi afin de répondre à une accusation similaire, soit d’avoir brisé une promesse faite à la Cour.
Également incarcérée depuis le 16 mai, elle a néanmoins décliné le privilège de subir une audience de remise en liberté. Elle sera de retour en Cour le 13 juin.
La femme est accusée d’inceste, d’agression sexuelle, de contacts sexuels sur une personne âgée de moins de 16 ans, d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans et de détention de fichiers pédopornographiques.
Source : http://www.acadienouvelle.com
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