Enfants disparus | Personne ne doit savoir

Enfants disparus | Personne ne doit savoir

L’association Wanted Pedo constate que dans de nombreuses affaires (Zandvoort, disparus de l’Yonne) des enfants disparus sont reconnus par les parents sur des photographies à caractère pédopornographiques commercialisées par les réseaux pédocriminels.

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Chaque année en moyenne ce sont mille enfants (trois par jour) qui disparaissent de manière « inquiétante » ou « non élucidée » sur le territoire français (1.077 en 2014 d’après le ministère de l’intérieur).

En effet le crime organisé cible logiquement des enfants en situation vulnérable afin de les kidnapper et de les exploiter à des fins criminelles tarifées (prostitution, vente d’enfant, esclave sexuel, viol, torture, acte de barbarie, meurtre, trafic d’organes, etc).

Ces situations de vulnérabilité sont celles où personnes ne va chercher à retrouver ces enfants disparus (mère célibataire alcoolique, enfants placés dans des familles d’accueil, dans des centres/foyers des services sociaux ou d’associations sous-traitante, enfants handicapés mentaux ou moteurs, clandestins, etc).

D’après nos sources de plus en plus d’enfants étrangers sont introduits sur le territoire français afin d’approvisionner ce commerce abominable.

En effet personne ne cherchera ces enfants sans papiers ni proches.

Cela est également à rapprocher des milliers de « mineurs migrants » se retrouvant seuls et livrés à eux-mêmes après avoir inexplicablement « réussi » à traverser des continents entiers malgré leur jeune âge et leur infériorité physique vis-à-vis des adultes…

D’ailleurs des milliers d’entre eux disparaissent

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Ce commerce est extrêmement lucratif s’adressant à des personnes disposant de moyens financiers très importants.

Les chiffres dont nous disposons évoquent plusieurs milliers d’euros voir dizaines de milliers d’euros pour les actes les plus graves.

Les prix s’envolent avec la « personnalisation » de la « commande » si c’est un film ou si le commanditaire souhaite lui-même perpétrer les crimes en toute « sécurité ».

Cette « personnalisation » varie selon l’enfant (âge, sexe, cheveux, beauté, etc), les modalités de la mise en scène des viols et de la mise à mort, chasse à l’enfant dans des enclos, le cannibalisme, etc.

De ce fait il est crucial de connaître la répartition géographique de ces disparitions d’enfants afin de mieux comprendre le phénomène des réseaux pédocriminels.

Wanted Pedo a donc demandé par une lettre recommandée avec accusé de réception aux services concernés (gendarmerie, police et justice) l’autorisation de travailler sur ces données rendues anonymes.

Les demandes ont été adressées aux procureurs de la république dans les tribunaux de grande instance.

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Eric Serfass, procureur de Tarbes:
“Ces informations sont confidentielles”

En effet, les procureurs de la république sont les seuls pouvant autoriser les services de police (Direction départementale de la sécurité publique : DDSP) et de gendarmerie (Groupement départemental de gendarmerie : GDG) à travailler avec nous pour extraire les informations voulues de leurs base de données.

La demande cible une « liste présentant le nombre de disparitions suspectes/non élucidées de mineurs de 15 ans pour chaque commune du département sur les vingt dernières années. »

Ces données ont été recueillies tout au long de leur carrière par les policiers et gendarmes français.

A notre connaissance, ces données ne sont analysées par aucun organisme de recherche spécialisé comme par exemple l’institut national des hautes études sur la sécurité et la justice (INHESJ) ou l’observatoire national de l’enfance en danger (ONED).

De même, aucune publication n’a jamais été faite sur le sujet par aucun organisme institutionnel ou associations spécialisées.

Pourtant les associations s’occupant de la « protection de l’enfance » ne manquent pas.

Elles bénéficient de fonds publics importants depuis des dizaines d’années et sont les premières à se mettre en avant lors de procès médiatiques (Outreau, Villefontaine).

Hormis les parents le sort des enfants disparus n’intéresse visiblement personne !

Sur une bonne dizaine de département des réponses écrites ont été obtenues à force de relances téléphoniques nombreuses et tenaces. (vous pourrez en prendre connaissance en bas d’article)

La fin de non recevoir est la règle…

Ces dernières sont invariablement négatives et présentes un florilège de justifications ne remettant jamais en question le sérieux de l’association ou de la démarche.

Parfois ils “n’en ont pas la connaissance”…

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Laurent Coindreau, Police de Tarbes
“Je n’en ai pas connaissance”

Le plus souvent le procureur de la république motive son refus par une « confidentialité » souvent qualifiée de « bien compréhensible »…

En quoi des données anonymes sur la localisation des enfants disparus seraient confidentielles ?

Les parents sont les premiers à réclamer des recherches et à faire connaître l’identité et le visage de leurs enfants disparus afin de les retrouver.

De quelle confidentialité parle-t-on ?

Une confidentialité pour protéger qui ?

Y a-t-il un seul citoyen dans ce pays qui voit un inconvénient à ce que le public sache où les enfants disparaissent ?

Une autre alternative est la technique de la patate chaude : gendarmerie, police et justice se renvoyant mutuellement la responsabilité…

La gendarmerie et la police disant que c’est le procureur de la république qui seul peut les autoriser à travailler avec nous.

La procureur nous disant de nous rapprocher des services de gendarmerie et de police…

Mise devant cette incohérence la procureur nous fait savoir par sa secrétaire personnelle qu’« elle ne sait pas quoi répondre »…

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Frédérique Dubost, procureur de Bergerac
“Je ne sais pas quoi vous répondre”

La secrétaire nous disant qu’il faut renvoyer une deuxième fois la lettre déjà en leur possession car …

la procureur a gardé la lettre et qu’elle n’est donc plus dans les archives…

Évidemment nos demandes de rendez-vous restent systématiquement lettres mortes…

Pourquoi les données des enfants disparus sont-elles des informations si sensibles en France en 2015 ?

Pourquoi les institutions ne souhaitent visiblement pas communiquer sur ce sujet qui touche pourtant l’immense majorité des citoyens français ?

Qui profite du fait que ces données ne soient pas publiques et ne soient pas un objet d’études ?

L’équipe Wanted Pedo.

On lâche rien.

La lettre-type que nous avons envoyé.

Une partie des recommandés.

Quelques réponses.

 

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