Strasbourg | Une figure de l’ultra droite, Valentin Linder, condamné pour pédoporno

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Il détenait des milliers de contenus pédopornographiques sur ses téléphones
L’ancien président du mouvement d’ultra-droite « Bastion social », Valentin Linder, a comparu, lundi 15 décembre, devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour détention d’images à caractère pédocriminel.

L’atmosphère devenait irrespirable dans la salle 201 du tribunal correctionnel de Strasbourg.

L’audience a commencé par une longue description des photos et vidéos retrouvées sur deux téléphones de l’ancien leader du Bastion social, un mouvement violent d’extrême-droite.

Les scènes décrites dans les procès-verbaux sont d’une atrocité inouïe : un nourrisson subit des attouchements, un homme éjacule sur une fillette de moins de quatre ans, une autre fille d’environ dix ans supplie son violeur d’arrêter…

Face aux milliers d’images de viols d’enfants, l’homme de 31 ans a assuré être un « chasseur de pédophiles ».

Il a été condamné à 2 ans de prison.

Ses tatouages nazis ont intéressé la justice. Tout comme celui représentant un aigle qui combat un serpent.

« C’est la lutte du bien contre le mal, décrypte la procureure. La lutte entre les intentions d’une personne et sa nature vindicative ou sauvage. »

Elle y voit le reflet de la personnalité de Valentin Linder.

« Je suis quelqu’un qui a des valeurs », s’enorgueillit l’ancien leader du groupuscule identitaire « Bastion social » – accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes, il a été dissous par le ministère de l’Intérieur (…)

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