Pas-de-Calais | Patrick Genevaux, directeur de l’ASE, condamné pour pédopornographie

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Pédocriminel En liberté

Vendredi 27 juin, à l’issue de sa garde à vue, il a été déféré au procureur de la République
Patrick Genevaux avait été auditionné à la commission d'enquête sur la protection de l'enfance, le 13 novembre 2024 | Assemblée Nationale
Démis de ses fonctions, le désormais ex-directeur du pôle Solidarités du département du Pas-de-Calais a été condamné à 15 mois de prison avec sursis pour avoir téléchargé et conservé des images pornographiques de mineurs

À 39 ans, Patrick Genevaux est le directeur du pôle solidarités du département du Pas-de-Calais, en charge notamment de la protection de l’enfance. Il est aussi président de l’association des directeurs d’action sociale (Andass). Enfin il était. Parce que, reconnu coupable de détention d’images pédopornographiques, il a été démis de ses fonctions.

Selon la Voix du Nord, le tribunal de Douai l’a condamné à 15 mois de prison, avec sursis :

Vendredi 27 juin, à l’issue de sa garde à vue, le directeur du pôle solidarités du conseil départemental du Pas-de-Calais a été déféré au procureur de la République de Douai dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Patrick Genevaux, 39 ans, était mis en cause « pour des faits d’acquisition, consultation, téléchargement et détention de fichiers/images à caractère pédopornographique, ainsi que pour usage de produits stupéfiants », confirme ce lundi Frédéric Fourtoy, procureur de la République de Douai, confirmant nos informations. L’enquête avait été confiée à la police judiciaire de Lille. Les faits auraient eu lieu entre 2020 et 2025.

 

Le 13 novembre dernier, Patrick Genevaux disait encore toutes les difficultés à gérer l’aide sociale à l’enfance (ASE), notamment dans le Pas-de-Calais, devant la commission parlementaire chargée, justement, d’enquêter sur les « manquements des politiques publiques de protection de l’enfance ».

Et quelques mois plus tard, fin juin, voici le même homme placé en garde à vue pour des soupçons de téléchargement et détention d’images de mineurs à caractère pornographique.

Il n’a pas contesté sa peine

Jugé vendredi, dans une procédure de plaider coupable, le mis en cause n’a pas contesté la peine proposée par le parquet selon nos confrères.

Il a donc été condamné à 15 mois de prison, peine entièrement couverte par un sursis simple.

En outre, il devra aussi se soumettre à un suivi socio-judiciaire pendant sept ans.

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