
La Rochelle | Un sexagénaire condamné à 3 ans de prison pour agressions sexuelles sur mineure
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 12/05/2025
- 22:49
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Trois ans de prison dont deux avec sursis, avec détention à domicile à La Rochelle via le port d’un bracelet électronique.
Une condamnation assortie de l’obligation d’indemniser sa victime à hauteur de 5 000 euros, plus 2 000 euros pour les parents, interdiction de contact avec cette famille et obligation de se soigner.
Voilà la peine à laquelle le tribunal judiciaire de La Rochelle a condamné ce mardi 6 mai un homme de 69 ans, inconnu jusque-là de la justice, pour des agressions sexuelles sur une fillette de 7 ans.
Les faits, qui ont eu lieu dans une commune proche de La Rochelle, datent du mois d’août 2024.
À la barre du tribunal pour témoigner, la mère de la fillette raconte qu’elle a cru utile, un jour, de mettre en garde sa gamine contre les garçons, en général.
C’est comme cela qu’elle apprend que le compagnon de la grand-mère, qui passe pour être « un super papy », lui demande parfois, lorsqu’ils sont seuls, de s’asseoir sur lui.
Il en profite alors pour glisser sa main dans son short jusqu’à toucher son sexe.
Le prévenu venu devant ses juges sans avocat dit « reconnaître les faits ».
Il indique, comme l’a dit la petite, que c’est arrivé « trois à quatre fois ».
Peu loquace, le sexagénaire qui n’a plus de vie sexuelle avec sa compagne « pour des raisons médicales » en avait dit davantage aux enquêteurs :
« elle était en petit short, sans culotte, c’était l’été […]. J’ai dû laisser ma main 10 ou 15 secondes et je l’ai retirée ».
Risque de réitération
Pourquoi ce geste qui a paru suffisamment anormal à la fillette pour qu’elle s’en confie à sa mère ?
« Je ne sais pas », répond un prévenu qui dit regretter et s’excuse.
« Est-ce que cela relève pour vous de la sexualité ? », relance le président.
« Oui et non… »
Carences affectives dans l’enfance ? Inhibition sexuelle ?
À défaut de maladie mentale avérée, l’expert psychiatre avance des hypothèses mais relève surtout que le patient fait barrage à l’analyse de sa psyché.
Comme il se refuse, d’ailleurs, à l’introspection et n’a engagé aucune démarche médicale pour que de tels faits n’arrivent plus.
« Vous n’avez pas l’explication de vos gestes, c’est une chose, relance le président du tribunal, mais ne pas chercher à en avoir en est une autre… »
L’intéressé jure, pour autant, que ça ne se reproduira pas.
Mais pour le procureur de la République, le « profil pédophilique » est net et le risque de réitération bien réel.
En prononçant une condamnation avec détention à domicile et deux ans de prison avec sursis, le tribunal a suivi ses réquisitions à la lettre.
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