Sens | Un Sénonais de 34 ans attiré par les mineurs et obsédé par les couches
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 21/08/2024
- 18:27
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Les agents pénitentiaires se lèvent de leur siège, pour prévenir un dérapage du frêle trentenaire au look d’ado, incapable de se contenir face à l’interrogatoire insistant du tribunal correctionnel, ce jeudi 8 août 2024.
Des questions auxquelles le prévenu n’a pas apporté de réponses claires.
Le fond d’écran de la femme qu’il a interdiction de voir ?
C’est elle qui l’a forcé.
Les photos d’enfants en couche dans des positions suggestives découvertes dans son téléphone ?
Un “pointeur” le harcèle.
Sur les couches retrouvées chez lui ?
Il a des fuites urinaires. Dont acte.
Mais qu’en est-il des couches pour enfants ?
Le prévenu proteste, hausse le ton, puis se tait.
Les faits
Déjà condamné pour des affaires de mœurs, le Sénonais de 34 ans est suivi par le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip).
La conseillère remarque le nouveau fond d’écran du prévenu : une photo d’une jeune femme, qu’il a interdiction de rencontrer.
La scène est signalée aux policiers qui interpellent le mis en cause à la sortie de son rendez-vous, début juillet.
Des photos sont découvertes dans son téléphone mettant en scène des enfants d’une dizaine d’années en couche, et dans des positions suggestives.
À son domicile, sont également découvertes des couches de taille adulte, et de taille enfant.
Les photos auraient été envoyées par une connaissance qui le “harcèle”.
Pourquoi en couche ?
“J’en sais rien, je suis pas dans sa tête”.
Le prévenu explique conserver les images “en tant que preuve.”
La phrase
” – Est-ce un hasard si on retrouve des couches chez vous ?
– Oui, j’ai un problème urinaire.
– Et celles taille enfant, monsieur
– J’ai un problème urinaire, je vous dis !”
La magistrate du parquet au prévenu
Les réquisitions
Le ministère public considère “qu’on a du mal à échanger, à comprendre ce qu’il veut dire.
Il sait pourtant ce qui est bien et ce qui est mal, et ce qui est interdit. […]
Il est dangereux.
Il rejette la faute sur les autres et n’est pas en mesure de se remettre en question.
En tout état de cause, il est atteint d’une paraphilie : l’attirance pour les mineurs et son obsession pour les couches.”
La magistrate, qui s’est interrogée sur le risque de récidive, a requis 8 mois de prison avec maintien en détention “pour protéger la société” de ses agissements.
Une peine de prison sèche qui ne ferait, selon la défense, “que repousser le problème. Qu’en sera-t-il par la suite ? Les problèmes psychiatriques sont le fond du problème. La solution pour lui est la mise en place de soins.”
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