Clermont | Mis en examen pour viol après avoir « fugué » avec une adolescente de 14 ans

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À cet âge-là, la loi est claire : la question du consentement ne se pose pas.
Âgé de 37 ans, cet homme est suspecté d’avoir eu des relations sexuelles avec la collégienne qui avait quitté le domicile familial le 24 février avant d’être retrouvée ce lundi à Clermont. En raison de l’âge de la victime et de l’écart avec celui du mis en cause, le consentement ne peut-être retenu.

Suspecté d’avoir accompagné dans une fugue de presque deux mois une adolescente âgée de 14 ans avec laquelle il dit entretenir une « relation amoureuse », un homme de 37 ans a été interpellé dans l’Oise ce lundi et placé en garde à vue.

Ce mercredi, il a été mis en examen pour « viol commis sur un mineur de 15 ans par un majeur avec différence d’âge d’au moins 5 ans », fait savoir le parquet de Beauvais, qui a requis la détention provisoire à son encontre.

L’affaire avait commencé par la disparition du domicile familial, le 24 février dernier, de la jeune fille.

Sur les réseaux sociaux, sa famille, qui réside dans une commune du nord de l’Oise, avait diffusé un avis de recherche avec le visage de l’adolescente.

Sollicité le 16 mars par « Le Parisien », le parquet de Beauvais répondait alors qu’une enquête pour « disparition inquiétante » avait été ouverte.

Mais l’affaire a pris un nouvel écho médiatique le 13 avril dernier lorsque BFMTV a diffusé le témoignage de la mère de la disparue. Sur les images, celle-ci appelait sa fille à lui faire un « signe ».

Et d’évoquer sa crainte que cette dernière se trouve en compagnie d’un homme – un proche de la famille – dont la collégienne serait tombée amoureuse.

Elle explique notamment avoir découvert au matin de la disparition un SMS de l’individu sans équivoque où il nomme l’adolescente « ma petite femme ».

C’est donc en compagnie de cet homme de 23 ans son aîné, et dont elle a expliqué être « amoureuse », que la collégienne s’est enfuie pendant près de deux mois avant d’être retrouvée ce lundi à Clermont.

Le trentenaire aurait nié les accusations de viol lors de sa garde à vue.

Contactée, son avocate, Me Domitille Risbourg, s’est refusée à tout commentaire.

Entendue également par les gendarmes, la jeune fille aurait indiqué entretenir une relation avec cet homme depuis novembre 2022.

Selon la loi du 21 avril 2021 :

« Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis par un majeur sur la personne d’un mineur de quinze ans ou commis sur l’auteur par le mineur, lorsque la différence d’âge entre le majeur et le mineur est d’au moins cinq ans » constitue un viol.

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