Porrentruy | Le consommateur de pédopornographie entrait en contact avec des mineures
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 01/07/2022
- 07:00
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Un Jurassien a été condamné ce jeudi matin devant le juge pénal du Tribunal à Porrentruy à 10 mois de prison ferme pour des faits de pornographie avec des enfants mineurs. Ce multirécidiviste, déjà condamné en 2018 pour « pornographie dure », n’a pas daigné se présenter à l’audience mais a été jugé selon la procédure par défaut, ayant déjà été entendu sur l’ensemble des faits qu’il a tous reconnu.
Outre des milliers d’images à caractère pédopornographique retrouvées dans ses multiples ordinateurs, tablettes et téléphones, le jeune prévenu est surtout entré en contact avec des filles mineures via des messageries durant l’année 2020, ce qui a permis de le confondre.
Sur les réseaux sociaux Instagram et Snpachat, l’homme pensait s’adresser à des jeunes filles, mineure de 13 ans pour d’eux d’entre elles. Mais derrière trois de ces profils se cachaient en réalité deux membres d’un collectif citoyen de veille, ainsi qu’un enquêteur de police sous couverture.
Le prévenu engage alors rapidement des conversations à caractère sexuel, demande des photos, en envoie aussi, allant même jusqu’à exhiber ses parties intimes.
Puis les propos virent aux menaces.
« Je veux te voir toute nue et je ferai tout pour que ça arrive, même si on doit te kidnapper », mentionne l’acte d’accusation. Il menace l’une d’elle d’une balle dans la tête, affirme à une autre que « ses amis ont déjà kidnappé une dizaine d’enfants pour les violer chacun son tour ».
Le jeune jurassien est un multirécidiviste, incapable même de stopper ses agissements, qu’il minimise, durant la procédure. Les experts font ressortir une personnalité infantile, souffrant d’addiction au sexe, concluant à une « responsabilité pénale restreinte » qui a pour conséquence de diminuer la peine.
L’homme encourait jusqu’à cinq ans de prison selon l’article 197 du code pénal. A sa peine privative de liberté s’ajoute une peine pécuniaire de 20 jours-amende à 50 francs et 17’000 francs de frais judiciaire.
Un sursis de 30 jours-amende, prononcé en 2018, a aussi été révoqué.
Il devra par ailleurs s’astreindre à un traitement psychiatrique et a l’interdiction, à vie, d’exercer une quelconque activité professionnelle ou non-professionnelle en lien avec des mineurs.
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