Angers | Condamné pour détention de pédopornographie, il veut récupérer des fichiers

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Pédocriminel En liberté

Le pédocriminel était un professeur de collège et ex-élu municipal
Le 11 mars 2021, le tribunal correctionnel de Laval (Mayenne) avait condamné un homme, professeur de technologie alors âgé de 48 ans, pour détention d’images pédopornographiques. L’affaire est revenue devant la cour d’appel au tribunal d’Angers (Maine-et-Loire) ce jeudi 30 juin.

Le 2 septembre 2016, la police intervient après l’appel d’un dépanneur informatique installé à Laval (Mayenne). Un grand nombre de fichiers à caractère pédopornographique a été fortuitement découvert par le spécialiste dans l’ordinateur d’un de ces clients, professeur de technologie.

Les policiers perquisitionnent tous les supports numériques au domicile du propriétaire de l’ordinateur et découvrent un nombre très important d’images érotiques et pédopornographiques.

Lors d’une audience au tribunal correctionnel de Laval, le 11 mars 2021, le professeur, ex-élu municipal dans une commune du nord de la Mayenne, avait déclaré être :

« Tombé dans un engrenage sur Internet ».

Il avait écopé de 12 mois d’emprisonnement. Une peine aménagée avec le port d’un bracelet électronique et l’interdiction d’exercer une activité professionnelle impliquant un contact avec des mineurs.

Le prévenu, six ans après les faits, s’est trouvé dans l’obligation de faire une reconversion professionnelle. Ce jeudi 30 juin, il était absent à l’audience à la cour d’appel d’Angers (Maine-et-Loire).

Le prévenu, qui a fait appel de la décision, demande la restitution de l’ensemble de ses supports pour ainsi récupérer des fichiers personnels stockés dans ses matériels confisqués comme des photos familiales, d’ancien cours, ainsi que des photos prises lorsqu’il exerçait un rôle d’encadrant dans le domaine du football.

« La pédophilie, c’est une drogue dure. Cela ne me semble pas éthique de lui restituer les objets qui lui ont permis la production d’images », plaide l’avocat général Hervé Drevard.

En défense, Me Nicolas Dirickx ne s’étend pas :

« Mon client demande au minimum la clé USB. »

Le tribunal rendra son délibéré mardi 18 octobre

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