Orléans | Suspecté de viol incestueux sur mineur, le beau-père reste en détention
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 13/05/2022
- 18:43
Un trentenaire loir-et-chérien accusé de viol incestueux sur mineur a fait appel sans succès d’une ordonnance de prolongation de sa détention provisoire.
Cet homme âgé de 33 ans est détenu depuis un peu plus d’un an (30 avril 2021), il est accusé de viol incestueux et agression sexuelle sur son beau-fils, un mineur âge de 15 ans.
Les faits auraient eu lieu entre octobre et novembre 2020, dans le Loir-et-Cher.
En garde à vue, le suspect avait soutenu que le fils de sa femme « était consentant » lors des attouchements.
Par ailleurs, il a reconnu avoir pris des photos alors que l’enfant lui faisait une fellation, raison pour laquelle on l’accuse aussi de « captation en vue de sa diffusion d’image à caractère pornographique de mineur, détention de l’image d’un mineur à caractère pornographique ».
Le signalement de cette affaire a été fait le 15 mars 2021 par les services sociaux suite à une dénonciation de la mère du jeune mineur. L’expertise psychologique et psychiatrique a révélé une certaine immaturité de cet homme, atteint de « troubles dans la sphère psycho-sexuelle ».
Pour l’accusation, l’avocate générale Alexandra Pethieu a requis une confirmation de l’ordonnance de prolongation de sa détention provisoire pour trois raisons.
D’abord, le contexte d’emprise sur le jeune, il convient selon elle d’éviter toute pression par une prise de contact.
Par ailleurs, le suspect ayant reconnu une partie des faits et compte tenu de son état « égocentré et immaturo-névrotique », des facteurs négatifs de passage à l’acte font craindre une possibilité de renouvellement.
Enfin, trop d’incertitudes pèsent sur son travail, son contrat ayant été suspendu, ce qui n’offre pas assez de garanties pour sa représentation en justice. D’autant que son avocat, retenu aux assises à Blois lors de cette audience, n’a pas laissé de mémoire.
Prenant la parole en dernier, le trentenaire a invoqué l’accord d’un projet de travail à La Roche-sur-Yon, sous réserve qu’une date précise soit donnée au patron, et un hébergement sous bracelet électronique chez sa mère.
La cour a suivi le ministère public.
Source(s):