Caen | Une mère jugée pour non-dénonciation d’atteintes sexuelles sur ses filles

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Elle ne dénonce pas les actes de son compagnon sur ses filles
Le 2 mars 2022, la cour d’appel de Caen jugeait une femme de 46 ans pour violences habituelles, non-dénonciation d’atteintes sexuelles, menaces et soustraction d’un parent à ses obligations légales. La cour a rendu son jugement mercredi 27 avril.

En 2020, la cour d’assises de la Manche, en appel de celle du Calvados, a condamné un homme de 41 ans à douze ans de réclusion criminelle pour viols et attouchements sur ses belles-filles mineures.

Parallèlement à cette affaire, le tribunal correctionnel de Caen a jugé la mère des jeunes filles pour violences habituelles, non-dénonciation d’atteintes sexuelles, menaces et soustraction d’un parent à ses obligations légales.

En première instance, elle écope de trois ans de prison dont deux avec sursis.

Elle soutient toujours le père de sa dernière fille, archi-gâtée et dont elle a conservé la garde.

En appel, le 2 mars 2022, l’aide-soignante annonce qu’elle a pris conscience du vécu de ses deux cadettes et qu’elle a rompu tout lien avec lui.

Elle nie par exemple farouchement avoir fait manger des mégots de cigarettes à son aînée, née en 1997, pour la punir de fumer en cachette.

Elle l’a considérée comme une rivale sexuelle durant dix ans.

La cour, en délibéré mercredi 27 avril, confirme le premier jugement.

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