Coudekerque-Branche | Condamné pour une agression sexuelle sur une mineure de 13 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 25/02/2022
- 11:16
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« Je ne suis qu’une grosse m… »
Dans le box des accusés, A.C., 45 ans, prétend avoir honte de ce qu’il a fait. L’individu comparaît pour une agression sexuelle sur Clara(1), 13 ans. Ses parents sont séparés et la jeune fille réside principalement chez son père.
Mais, ce 16 janvier, elle était chez sa mère, Anabelle(1). Cette dernière avait été en contact, sur les réseaux sociaux, avec un de ses cousins et l’avait invité à passer chez elle.
Il est arrivé vers 23 h 30 à l’appartement d’Anabelle où se trouvaient aussi ses deux filles.
Cousin et cousine boivent de l’alcool et la mère de famille propose à A.C. de rester dormir. Anabelle termine sa soirée de beuverie dans un appartement voisin, emmenant sa plus jeune fille et laissant Clara seule avec cet homme qu’elle ne connaissait pas mais présenté comme un membre de la famille.
Vers 7 h 10, Clara envoie un appel au secours à sa mère :
« Aide-moi maman », ponctué d’un smiley qui pleure.
Le voisin chez qui est la mère descend immédiatement, intervient et prévient la police.
Alors qu’elle dormait, A.C. a caressé la poitrine, les fesses et les parties intimes de la jeune fille.
Tétanisée, elle a fait semblant de dormir et, discrètement, a envoyé un message à sa mère par téléphone pendant que l’individu, ivre, continuait de la toucher.
« Je pensais que c’était sa mère que je caressais », explique le mis en cause.
Une défense qui ne tient pas devant le tribunal.
« Que ce soit la mère ou la fille, elle dormait et donc elle n’était pas consentante. »
Le procureur de la République ne reçoit pas non plus ces explications douteuses :
« C’est juste pour ne pas passer pour un pédophile en prison ! »
Anabelle était en pleurs durant toute l’audience.
Sa fille ne veut plus revenir chez sa mère qu’elle estime fautive de l’avoir abandonnée. Cette soirée a eu un effet dévastateur chez cette élève modèle de 4e qui, aujourd’hui, est stressée et angoissée.
L’avocate de la défense a décrit son client comme :
« Un pauvre type qui a agi sous l’emprise de l’alcool ».
Il a été condamné à 18 mois de prison ferme et à la révocation d’un sursis de deux mois. Il a été maintenu en détention.
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