Nort-sr-Erdre | Celui qui avait tenté d’enlever trois collégiennes écope de prison ferme
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 21/01/2022
- 14:01
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L’ingénieur du groupe Eiffage qui avait tenté d’enlever trois collégiennes en l’espace d’une semaine à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique), en novembre 2020, a été condamné ce mercredi 19 janvier 2022 à trois ans de prison ferme et maintenu en détention à l’issue de l’audience.
L’homme qui a déjà purgé quatorze mois d’emprisonnement dans le cadre de sa détention provisoire — devra se plier à un suivi socio-judiciaire de six ans à sa sortie de prison. Une « injonction de soins » a aussi été faite à ce fils de médecin, qui s’était tourné vers une école d’ingénieurs en génie civil après avoir échoué en première année de fac de médecine.
Cet homme de 34 ans aura également interdiction de recontacter ses victimes et de revenir à Nort-sur-Erdre, où il vivait avec sa femme.
De même, toute « activité impliquant un contact avec des mineurs » lui sera proscrite pendant six ans. S’il ne respectait pas ces obligations, alors il risquerait de devoir purger deux nouvelles années de prison.
Son nom a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera à pointer au moins une fois par an à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche de son domicile. Il ne pourra enfin pas se présenter à une quelconque élection pendant cinq ans, et il sera interdit de détenir une arme pendant ce même délai.
Son procès au tribunal correctionnel de Nantes, ce mercredi 19 janvier 2022, a permis de revenir sur les conditions dans lesquelles il avait abordé ces collégiennes au volant de son Dacia Duster et sous la menace d’un pistolet d’alarme.
Le prévenu avait en fait d’abord tenté d’aborder une collégienne de 14 ans, qui avait réussi à prendre la fuite.
Deux jours plus tard, une camarade de son établissement avait aussi été intriguée par cet automobiliste qui ralentissait derrière elle ; elle avait donc décidé d’appeler sa mère au même moment, ce qui avait dissuadé le prévenu de l’approcher.
L’adolescente avait néanmoins reconnu le Dacia Duster noir un peu plus tard, alors qu’elle déjeunait avec sa mère au Mc Donald’s des Touches ; elle avait alors pu prendre en photo sa plaque d’immatriculation et la transmettre aux gendarmes.
Le 10 novembre 2020, six jours après la première tentative d’enlèvement, c’est une collégienne de 6e qui avait été cette fois-ci abordée à sa sortie de l’école, alors qu’elle rentrait chez elle, pour sa pause déjeuner. N’ayant pas de téléphone portable, l’enfant de 11 ans avait alors couru vers « des grandes filles » qui en avaient un pour donner l’alerte.
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