Bourges | L’ancien CRS accusé de viols incestueux a été condamné à 8 ans de prison
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 13/01/2022
- 12:21
Actualisation du 13 janvier 2022 :
Les débats se sont terminés mardi après-midi et les cinq juges professionnels qui forment la cour criminelle ont rendu leur verdict mardi dans la soirée.
L’ancien CRS a ainsi été condamné à huit ans de réclusion criminelle et à sept ans de suivi socio-judiciaire.
Après son incarcération, le quadragénaire, qui peut faire appel de cette condamnation, devra se soumettre à un contrôle du juge de l’application des peines à des mesures de surveillance et d’assistance destinées à prévenir la récidive. Dans ses réquisitions, l’avocat général avait demandé une peine de dix ans de réclusion criminelle.
L’ancien CRS a également été condamné à une peine de trois ans de prison en cas de violation du suivi socio-judiciaire, à une interdiction d’entrer en contact avec la victime, une interdiction de tous contacts avec des mineurs pendant une durée de dix ans, et une interdiction d’exercer toute activité bénévole ou professionnelle en lien avec des mineurs.
Me Eugène Bangoura qui défendait la victime a insisté, dans sa plaidoirie, sur le fait que la fillette n’avait pas menti sur les viols.
« Il reconnaissait les agressions sexuelles – car il les avait filmées –, les captations d’images et la consultation de sites pédo-pornographiques – car son ordinateur avait parlé. Mais il ne reconnaissait pas les faits de viols. »
Pour la défense, le bâtonnier, Me Dominique Lacroix, n’a pas souhaité s’exprimer sur le contenu de sa plaidoirie, souhaitant respecter le huis-clos total qui avait été prononcé à l’ouverture de cette audience, lundi en début d’après-midi.
Article du 12 janvier 2022 :
L’homme de 44 ans devra répondre de « viol et agression sexuelle incestueux », mais également « d’enregistrement ou fixation d’image à caractère pornographique de mineur et détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique ».
Les faits se seraient déroulés entre janvier et novembre 2019, rapporte Le Berry Républicain.
C’est la mère de la petite fille qui avait découvert des images et enregistrements dans le téléphone de son compagnon.
Elle avait porté plainte en novembre 2019.
Un procès redouté
Le prévenu conteste une partie des faits.
« La petite n’est pas dans l’exagération ni dans la volonté d’accabler cet accusé qui a été un beau-père dont elle ne se plaignait pas »
a assuré l’avocat de la victime et de ses parents.
La fillette redouterait ce procès et serait suivie psychologiquement.
L’homme a été mis en examen en novembre 2019 et incarcéré depuis.
Le procès doit durer jusqu’au mercredi 12 janvier.
Il devrait se dérouler à huis clos.
Pour en savoir plus : lire l’article du Berry Républicain
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