Rennes | Laxisme judiciaire pour le consommateur de pédopornographie

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Pédocriminel En liberté

L’homme est déjà connu de la justice pour des accusations de viols classées sans suite
Un homme de 35 ans a été condamné, ce mardi 23 novembre 2021, au tribunal correctionnel de Rennes, à dix-huit mois de sursis pour détention d’images pédopornographiques.

Dans une affaire de menaces à l’encontre de plusieurs femmes en 2017, les gendarmes ont saisi l’ordinateur d’un homme et y ont découvert plus de 5 500 images pornographiques, dont des images pédopornographiques qu’il détenait depuis 2013.

Il avait alors été jugé irresponsable pénalement pour le harcèlement car « psychotique, schizophrénique avec des épisodes hallucinatoires ». Depuis un second diagnostique similaire en 2019, il est hospitalisé d’office à l’hôpital Guillaume-Régnier à Rennes. Cependant aucune altération de son discernement n’est constatée par l’expert pour la période de détention des images illicites.

Le prévenu n’était ni présent ni représenté lors de l’audience du mardi 23 novembre 2021, au tribunal correctionnel de Rennes.

Le juge rappelle son lourd casier, « notamment des menaces, violences, vols et délits routiers », ainsi que deux accusations de viols sur ex-conjoints, classés sans suite faute de preuves. Il aurait dit à sa psychiatre qu’il agissait « sous l’empire de voix ».

Le procureur rappelle que deux expertises ont déclaré une abolition du discernement pour d’autres périodes. Il requiert donc des « mesures d’accompagnement », même s’il doute de leur utilité puisque l’homme est hospitalisé et « pas près de sortir ».

L’homme est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis avec une obligation de soins et interdiction d’entrer en relation avec des mineurs. Il est désormais inscrit aux fichiers des auteurs d’infractions sexuelles.

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