Donde Vamos | Aux Etats-Unis, la combinaison des hautes technologies et de l’art du trauma
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 20/12/2021
- 18:49
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Le terme MK Ultra commence à être connu, près de 50 ans après le scandale initial qui a finalement été largement étouffé.
MK Ultra est le nom d’un programme de recherche pluridisciplinaire pour inventer des “méthodes chimiques, biologiques et radiologiques notamment, pouvant être utilisées discrètement pour contrôler le comportement humain” (définition d’un mémorandum de 1963 pour le directeur de la CIA).
Mais, des méthodes d’ordre psychologique et sociologique ont aussi été utilisées comme le rappelle l’anthropologue David H Price.
La deuxième guerre, une occasion en or pour développer le contrôle des masses
La CIA a commencé ses travaux sur le contrôle mental pendant la deuxième guerre, d’abord sous pilotage de l’OSS puis de la CIA.
Il était d’abord question d’utiliser des drogues pour créer le soldat parfait, sans fatigue ni états d’âme, capable de ne jamais parler, d’oublier etc.
Mais la dynamique a pris de l’ampleur dès 1945, avec la récupération des dossiers des Nazis et le recrutement de centaines de scientifiques nazis.
La course au recrutement des nazis
A la fin de la guerre, entre 60 et 100.000 scientifiques et responsables nazis ont été recrutés par les Etats-Unis, via l’opération Paperclip ou avant encore l’opération Alsace et le Project 63, montées pour récupérer le plus de chercheurs et d’ingénieurs possible de l’Allemagne nazie, quoi qu’ils aient fait.
Le chiffre exact est inconnu de même que l’identité de la plupart des recrues, et on a des incertitudes sur le devenir de très nombreux scientifiques nazis, notamment chez les psychiatres [1].
En Angleterre, des psychiatres nazis ont été recrutés sous la supervision de Montagu Norman (gouverneur de la banque d’Angleterre et ami de Hjalmar Schacht, le président de la Reichsbank) et John Rwalings Rees, médecin de l’Institut Tavistock [2].
A Nuremberg seulement 23 “médecins” et scientifiques ont été jugés et 7 condamnés.
La quasi-totalité des “scientifiques” nazis a donc échappé à la “justice”, soit parce qu’ils n’ont même pas été poursuivis, soit parce que les US les ont récupérés avant la fin du procès.
Quand une première liste de 869 scientifiques nazis volontaires pour travailler aux Etats-Unis a été dressée en 1946 et que les US se sont aperçus que beaucoup d’entre eux étaient trop nazis pour pouvoir venir, les critères d’acceptation ont été élargis avec la validation du projet Paperclip par Trumann en août 46.
Les nazis actifs ou les criminels de guerre connus étaient donc accueillis aussi [3].
Les US n’ont pas reculé devant le recrutement de criminels de guerre comme Klaus Barbie, Joseph Mengele [4] et d’autres.
“Les médecins nazis avaient acquis une somme de connaissances uniques.
Ils avaient appris combien de temps il fallait pour qu’un être humain meure après l’exposition à différents germes et agents chimiques, et quelles toxines tuent le plus efficacement.
Ils ont aussi donné de la mescaline et d’autres drogues psychoactives aux détenus des camps de concentration dans le cadre d’expériences destinées à trouver les moyens de contrôler les esprits ou de briser le psychisme humain“, explique Stephen Kinzer dans “Poisoner in Chief Sidney Gottlieb and the CIA Search for Mind Control”.
C’est ainsi que:
- Kurt Blome, déjà renommé dans les années 30, ce spécialiste de la guerre biologique a été acquitté à Nuremberg. Chargé de développer des armes biologiques, il a par exemple expérimenté les moustiques à la malaria sur les prisonniers de Dachau, mais aussi la propagation du choléra, de la typhoïde, de l’anthrax, de la peste, de tumeurs cancéreuses, ainsi que de différents gaz… Il a été interrogé par des spécialistes des renseignements militaires US de fort Detrick en 1947. Son complexe de recherche en Pologne était connu sous le com d’Institut central sur le cancer et officiellement il menait des recherches sur le cancer [5]. Mais il a quand-même été recruté par le pilote du projet MK-Ultra, Sidney Gottlieb, pour travailler sur la guerre chimique dans le cadre du projet Bluebird, précurseur de Mk-Ultra. En août 1951 il signait un contrat avec l’Army Chemical Corps pour travailler à l’European Command Intelligence Center à Oberusel en Allemagne [6] sur les techniques d’interrogatoire “non conventionnelles” à l’aide de drogues et de produits chimiques.
- Konrad Schafer, qui a mené des recherches pour l’armée de l’air à Dachau, acquitté à Nuremberg, a été recruté en 1949 par les US dans le cadre de Paperclip pour travailler au Texas sur la base de Randolph Field. Il a été rapatrié en Allemagne en 51.
- Erich Traub, virologue spécialiste de fièvre aphteuse, peste bovine et autres maladies des animaux, a été recruté dans le cadre de Paperclip pour travailler de 49 à 53 au Naval Medical Research Center de Bethedsa aux Etats-Unis, pas loin de Fort Detrick (il est rentré en Allemagne en 53 où on lui a créé un département de recherche à l’Institut Loeffler jusqu’à des accusations de détournements d’argent en 1963). Dès 1951, il a commencé à œuvrer comme expert pour la FAO, la structure de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture qui favorise tant l’industrie agroalimentaire, où il a travaillé jusqu’en 1971…
- Kurt Plotner, membre du NSDAP qui a mené des expérimentations sur les prisonniers de Dachau, a été récupéré via Paperclip et a continué à travailler à l’université de Fribourg.
- Walter Schreiber, chirurgien en chef de l’armée du Reich qui avait autorisé les expériences sur les humains dans les camps de Dachau, Ravensbruck et Auschwitz dans le cadre de la recherche sur les armes bactériologiques et les vaccins. A Nuremberg il a seulement été entendu en tant que témoin, et a été recruté par les US. Après un passage entre les mains des Russes, il a travaillé dès 1948 à la base US en Allemagne de Camp David où se trouvait le Counterintelligence Corps puis en 1951 à la Randolf Air Force Base au Texas, après plusieurs semaines de débriefing. Là, il formait les agents du projet Bluebird aux techniques d’interrogatoire sur des cobayes retenus dans plusieurs prisons secrètes US en Allemagne [7]. Pendant la guerre il avait supervisé les tortures et la mort, notamment par injection de phénol, de nombreux détenus. Et les US le savaient très bien. D’ailleurs ils l’ont envoyé en Argentine dès 1952 quand il a été trop voyant et que certaines de ses victimes ont parlé publiquement.
- Michael Karkoc, un nazi qui a vécu tranquillement aux Etats-Unis bien qu’il ait dirigé une unité ukrainienne de Nazis, responsable notamment d’un massacre dans un village polonais en 1944. Il est mort à 100 ans fin 2019. C’est seulement en 2013 que son passé à été divulgué, mais la procédure d’extradition lancée par la Pologne en 2017 n’a pas abouti. Officiellement il était charpentier, et membre actif de son église orthodoxe. Mais selon Jessie Czebotar, une victime de MK-Ultra, il a participé au programme MK-Ultra et aux tortures sur les enfants dans des centres d’entrainement en Californie, au Colorado, au Nouveau Mexique et au Texas, en collaboration avec Michael Aquino et John Brennan, devenu directeur de la CIA de 2013 à 2017. En 2015, l’Allemagne a abandonné les poursuites contre lui. Karkoc était arrivé aux USA via l’opération Paperclip selon Czebotar, mais les autorités disent qu’il est entré en mentant sur son passé. Pourtant il était bien sur une liste de Nazis recherchés par les US.
Dans son livre “The CIA Doctors. Human rights violations by american psychiatrists“, Colin A. Ross évoque le cas d’un Dr Werner Kohlmeyer, displomé en 1945 de l’université de Göttingen où, comme on l’a vu, un paquet de scientifiques et universitaires nazis sont allés s’abriter après la guerre, et arrivé à l’université McGill puis à l’hôpital John Hopkins où plusieurs expérimentations ont été menées dans le cadre de MK-Ultra sous la direction du psychiatre Ewen Cameron, dont on va reparler.
Colin A. Ross explique que :
“un aperçu de la carrière professionnelle du Dr Kohlmeyer et son recrutement au Allan Memorial Institute permet d’illustrer le flux de personnel psychiatrique de l’Allemagne, à McGill, à Johns Hopkins.
Les médecins allemands du contrôle mental ont pu être transférés dans le cadre du Projet PAPERCLIP et obtenir une couverture sous un profil d’immigré comme celui du Dr Kohlmeyer.
Le Dr Cameron est un acteur de premier plan pour sa participation au recrutement et au placement des psychiatres PAPERCLIP, en partie parce qu’il s’est lui-même formé à Johns Hopkins pendant une période“.
C’est donc logiquement que les US ont repris les travaux des nazis, expériences sur l’homme comprises.
On va parler de MK-Ultra, mais d’autres programmes secrets ont été menés dans différents domaines avec des victimes humaines comme cobayes.
On peut citer rapidement le programme dévoilé par Eileen Welsome dans son livre “The Plutonium Files”, qui de 1951 à 1972 a utilisé 500 personnes ayant un cancer pour des expérimentations d’irradiations au plutonium, ce qui a accéléré l’aggravation de la maladie.
Un autre programme a été mené de 1945 à 1949 sur 829 femmes enceintes à qui on a donné des boissons radioactives à leur insu (on leur disait qu’il s’agissait d’une super alimentation pour elles et leurs bébés [8]).
Il y a aussi eu les “milliers d’expérimentations de radiations sur l’homme” menées de 1944 à 1974 sur des milliers de citoyens, mentionnées par l’Advisory Committee on Human Radiation Experiments en 1995 dont certaines mais pas toutes s’inscrivaient dans le cadre de MK-Ultra.
A travers le “germ warfare testing program” (programme d’expérimentation de germes de guerre), au moins 239 tests de différents virus et bactéries dont une bonne partie sur la population ont été menés de 1949 à 1969.
Des armes bactériologiques ont été testées dès les années 50 sous forme d’aérosol, la forme la plus contagieuse grâce à des gouttelettes qui peuvent rester longtemps en suspension dans l’air, éventuellement s’accrocher sur les vêtements, être inhalées et entrer dans les poumons : anthrax, brucella (qui donne la brucellose), peste…
Des tests pour transmettre la fièvre jaune par des moustiques ont été menés entre 1956 et 1959 en Floride et en Géorgie, avec dispersion dans la population. Le labo de Fort Detrick était capable de produire 500.000 moustiques infectés par mois.
L’armée projetait d’y créer une nouvelle installation pour en fournir 130 millions par mois, mais la production a été délocalisée à Pine Bluff Arsenal.
Du sulfure de cadmium et de zinc a été diffusé par les avions de l’armée US au-dessus de villes des Etats-Unis, du Canada, ou d’Angleterre, accompagné d’autres agents bactériologiques, dans les années 50 et 60, entraînant des cancers, des problèmes respiratoires ou de reproduction, des retards mentaux dans la descendance.
Le Bacillus subtilis a été diffusé dans le métro de New York en 1966, et on sait aujourd’hui qu’il est toxique.
Au début des années 60, des cellules de cancer ont été inoculées par des “médecins” à 22 patients non consentants du Jewish Chronic Disease Hospital à New York.
On va revenir sur tout cela.
L’homme clé sans lequel le programme MK-Ultra et les autres n’auraient jamais existé, Allen Dulles, était l’homme des Rockefeller.
Avec son frère John Foster il était avocat d’affaires à Wall Street dans le cabinet Sullivan & Cromwell, et ils étaient même associés.
Puis quand son frère s’est tourné vers la politique, devenant conseiller d’Eisenhower, Allen est arrivé à l’OSS et est devenu de manière assez surprenante le tout premier directeur de la CIA, poste qu’il a occupé jusqu’en 1961.
En 1943 il a été envoyé à Berne en Suisse, d’où il a pu coordonner ce que serait l’Europe d’après-guerre, soumise aux intérêts de ses amis de Wall Street et l’exfiltration des nazis.
Dulles qui connaissait très bien les nazis d’Europe de l’ouest a donc été responsable de la mise en place de l’opération Paperclip, et dans la foulée de la mise en place des réseaux stay-behind en Europe.
Dans ces réseaux, il a bien-sûr fait appel à des nazis comme Reinhard Gehlen, Otto Skorzeny, le belge Alain Degrelle, d’anciens collabos en France…
MK-Ultra et le contrôle des masses
Dès les années 30 l’OSS (Office of Strategic Study, devenue la CIA) comme le gouvernement anglais ont fait appel au biochimiste et psychologue d’Harvard Henry Murray pour devenir leur psychologue en chef et formaliser des tests psychologiques dans le cadre du recrutement des officiers et des interrogatoires d’ennemis.
Murray utilisait du “sérum de vérité” et des techniques de lavage de cerveau dans le cadre d’interrogatoires de soldats.
Le mathématicien Ted Kaczynski, qui a envoyé des colis explosifs dans les années 80-90 et posé des bombes en 1995 dans les sous-sols du World Trade Center, avait servi de cobaye à certaines des expériences de Murray en 1959 quand il a été recruté – à l’âge de 16 ans- pour trois ans de “tests psychologiques” incluant des expériences d’humiliations et des traumatismes [9].
Murray n’a jamais été inquiété pour ses expériences.
Dans les années 50 c’est Murray qui a supervisé les premières recherches à Harvard de Timothy Leary qui a popularisé et répandu le LSD et autres drogues psychédéliques dans la jeunesse américaine et les milieux de gauche qui avaient la fâcheuse tendance à être contre la guerre et les politiques ultra libérales.
Dans le cadre d’expériences “scientifiques”, du LSD a été donné à des étudiants auxquels on faisait subir des tests psychologiques élaborés par Murray pour le compte de la CIA.
Après 1945 plusieurs programmes ont été lancés par la CIA autour du potentiel des drogues et des produits chimiques dans un cadre militaire : le projet Artichoke lancé par la Navy en 1949 sur l’utilisation de drogues, d’électrochocs, de neuro-chirurgie et de l’hypnose dans le cadre des interrogatoires et qui a officiellement pris fin en 56 [10], ou Bluebird qui a été le 1er projet piloté directement par la CIA [11].
C’était un programme de recherche sur le contrôle mental axé sur les techniques d’interrogatoire et le lavage de cerveau des soldats.
L’objectif de ces traitements était d’entraîner des états d’hyper suggestibilité ou d’amnésie chez les sujets qui ne savaient pas à quelles expériences ils servaient.
Un mémo de la CIA sur le projet précise qu’il s’agit de :
“prendre le contrôle d’un individu au point qu’il accomplisse nos demandes contre sa volonté et même contre les lois fondamentales de la nature telles que l’auto préservation” selon un mémo de la CIA.
Le programme visait à “standardiser” la méthode.
En 1951, un Psychological Strategy Board a été créé et placé discrètement sous l’autorité du National Security Council, et c’est le général Walter Bedell Smith, homme de confiance de Truman, qui en a été le premier président [12].
Parmi les membres il y avait aussi Allen Dulles, Frank Wisner et Richard Helms [13].
C’est cette structure établie avec l’accord de Truman qui a permis d’institutionnaliser les programmes de la CIA les moins éthiques lancés à l’époque.
Ce “conseil de stratégie psychologique” collaborait avec la CIA, le département d’État, certaines branches de l’armée, avec d’autres agences fédérales impliquées dans la guerre psychologique et même avec l’OTAN ou bien évidemment la fondation Rockefeller [14].
Ledit conseil était également au courant des programmes secrets de la CIA Bluebird, Artichoke, Mockingbird et MK-Ultra, lancé officiellement en 1953 par la CIA, qui fonctionnait déjà de manière quasi autonome par rapport au gouvernement et au congrès.
Il s’occupait également de la propagande à destination du public concernant tout ce qui touchait au domaine militaire, OVNIS compris, et de coordonner le financement de divers programmes axés sur la guerre psychologique et les opérations sous couverture.
Une des bases les plus connues du programme était Fort Detrick dans le Maryland, où des expériences autour de la guerre biologique, du contrôle mental, des interrogatoires ont été menées.
Le biologiste William Capers Patrick a été recruté en 1951 à 25 ans par Gottlieb pour diriger Fort Dietrick, où il a supervisé des recherches sur la propagation des virus les plus mortels, dont un qui rentrait par les bronches jusque dans les poumons pour s’y multiplier.
Il est devenu le grand spécialiste US de la guerre biologique, se vantant par exemple d’avoir testé plus d’une vingtaine de variants de l’anthrax.
Les cobayes étaient des prisonniers des militaires, ou même des adventistes du 7ejour à qui on mentait sur les buts réels des expériences,
Le programme MK Naomi a été lancé en 1952 et a pris fin officiellement en 1970.
Il visait à concevoir des armes biologiques qui tuent ou neutralisent.
Des armes bactériologiques ont été stockées à plusieurs endroits.
C’est dans le cadre de ce programme qu’une expérience d’intoxication de la population au LSD fabriqué par le laboratoire Sandoz en Suisse, a été menée à Pont-Saint-Esprit.
Le bilan : 300 malades, 30 hospitalisations car crises de folie, hallucinations, et 7 morts.
On a accusé une bactérie dans la levure, l’ergot de seigle, mais jamais les US n’ont avoué avoir pris les citoyens français pour des rats de laboratoire.
Du LSD avait été pulvérisé par avion et des produits alimentaires locaux ont été contaminés.
Le programme MK-Ultra s’est doublé de MK-SEARCH en 1964, pour continuer à tester des armes biologiques, chimiques, radioactives, des techniques pour manipuler le comportement ou la physiologie humains [15].
En 1952 Dulles et Sidney Gottlieb, chimiste en chef à Fort Dietrick et responsable “scientifique” du programme MK Ultra dès lancement en 1953, ont fait une tournée dans le monde (Japon, Corée du Sud, Allemagne…) pour tester des drogues sélectionnées par Gottlieb, des chocs électriques et autres techniques sur des prisonniers de guerre [16].
Apparemment, Gottlieb, grand amateur de partouzes, aimait beaucoup tester de nouvelles drogues sur lui-même.
C’est la même année, en 1952 que les Rockefeller mettent en place une ONG, le Population Council [17], dont l’objectif premier était de limiter l’expansion des populations non blanches et si possible non protestantes.
Le 1er président fut évidemment John D. Rockefeller.
Les moyens d’action sont des classiques : vaccination, contraception, propagande, le financement de recherches sur la “démographie” et la “santé” etc., le tout au nom du bien-être des populations défavorisées.
En 50-51, Nelson [18] et John Rockefeller ont organisé une tournée, notamment en Argentine où ils avaient de nombreux intérêts financiers et économiques, et dans toute l’Amérique latine, pour propager les théories eugénistes de l’ex American Eugenics Society et consorts dont on a déjà parlé.
Le programme MK-Ultra a été lancé officiellement en avril 1953 par Allen Dulles, à un moment où la CIA fraîchement créée fonctionnait déjà de manière quasi autonome.
MK-Ultra – MK pour “Mind Kontrol”, à l’allemande- recouvrait en fait 149 sous projets [19].
Et probablement même 182.
La direction scientifique a été confiée à à Gottlieb (Joseph Schneider de son vrai nom, fils de Juifs hongrois émigrés à New York).
Les subventions pour le programme étaient versées à des fondations qui avaient pignon sur rue et étaient abritées dans des institutions publiques ou semi-publiques, la principale était le Human Ecology Fund ou la Society for the Investigation of Human Ecology basé à New-York.
Le gouvernement US, l’armée et des scientifiques ont alors intensifié les recherches pour comprendre les clés de la conscience dans le but de contrôler chaque humain, et développer les technologies pour y parvenir.
On notera ainsi que le souligne dans son livre Carol Rutz [20] victime de ce programme qui a ensuite enquêté, que plusieurs des directeurs de l’American Eugenics Society ont travaillé quelques années plus tard sur des programmes MK-Ultra, comme Franz J Kallmann [21] qui a été membre du comité de direction de l’American Eugenics Society de 1952 jusqu’à sa mort en 1965, et a aussi travaillé officiellement sur les facteurs “génétiques et biologiques” des maladies mentales au New York State Psychiatric Institute de 1936 à 1951 avant d’y devenir directeur des recherches, jusqu’à sa mort également.
Cet institut psychiatrique a reçu des fonds de l’armée via le Edgewood Arsenal où ont travaillé plusieurs nazis sur des programmes de manipulation du comportement.
Notamment dans le cadre de MK-ultra mais aussi avant 1953.
Un patient du New York State Psychiatric Institute en est même mort en 1953.
En 1954, c’est la création de la Society for the Investigation of Human Ecology (Société pour la recherche en écologie humaine) ou Human Ecology Society par le neurologue Harold Wolff à la demande d’Allen Dulles, qui lui a aussi confié la direction de recherches sur les interrogatoires et la persuasion [22].
La SIHE est devenue le Human Ecology Fund en 1961, basé officiellement à l’université Cornell pour financer et mener des recherches en anthropologie et sur le comportement humain, notamment face au stress.
C’était en réalité un satellite de la CIA qui finançait et dirigeait une partie des programmes dans le cadre de MK Ultra.
Travaux sur l’interaction de l’homme avec son environnement social, culturel, psychologique.
En 1954 Gottlieb a organisé un test d’arme bactériologique avec un mélange de virus de la fièvre de Queensland découverte en Australie un peu plus tôt et de LSD sur des Adventistes du 7ejour, objecteurs de conscience, sans leur dire de quoi il s’agissait.
Ils ont été suivis par les “scientifiques” de Fort Detrick, et certains avaient pété un plomb.
Il avait récupéré certains dossiers des expériences d’armes bactériologiques du ministère de la Guerre allemands, par exemple dans les métros de Paris et Londres.
Au milieu des années 50, Harold Wolff et Lawrence Hinkle ont travaillé sur les effets du stress sur la santé, mais aussi pour le lavage de cerveau, et sur les méthodes d’interrogatoire de l’ennemi.
De 1951 à 1956, Wolff a dirigé le sous-projet 61 de MK-Ultra dont l’objectif était :
“Etudier le rôle du cerveau humain dans le comportement adaptatif global.
Plus précisément, la relation entre les changements de comportement dus au stress et les changements de comportement provoqués par la perte de tissus cérébraux“.
Dans le document de demande de fonds pour financer les recherches de ce projet, on lit :
“Il a été montré que les changements dans le comportement causés par plusieurs types de stress (privation sensorielle, situations de menaces de mort, troubles mentaux, ulcère etc.) sont comparables aux changements de comportement qui sont entrainés par une réelle perte de tissu cérébral“.
Les recherches portaient notamment sur la substance capable d’entraîner le processus du cerveau qui entraîne les changements de comportement.
Wolff avait par exemple découvert que des niveaux anormalement élevés de neurokinine formant les enzymes étaient présentes dans le liquide céphalo-rachidien de ses patients.
Il a aussi découvert que le LSD-25 imitait une action apparente de la neurokinine, la stimulation de respiration.
“Il est bien connu que les perturbations profondes des plus hautes fonctions intégratives, accompagnées de troubles prononcés de l’humeur, de la pensée, et du comportement peuvent être produites chez les personnes en les exposant à des environnements dans lesquels ils ne peuvent s’adapter de manière adéquate, comme les camps de concentration, ou les procédures de détention visant à l’interrogatoire et à l’endoctrinementé”, explique encore le document du sous-projet 61.
Au début des années 60 on voit que des dons de la CIA via l’Human Ecology Fund ont été versés pour des travaux sur le comportement des petits groupes, sur l’évaluation de la motivation, sur la “psychiatrie expérimentale”, sur les perceptions extra-sensorielles, sur le “code génétique”, sur l’ “intelligence artificielle”, sur la “congruence entre systèmes de personnalité”, sur les changements d’opinion des Américains, sur l’assimilation des migrants en Australie, sur les sacrifices rituels et la divination au Niger, sur le développement de l’enfant, l’exposition au stress intense, la perception et l’attitude vis-à-vis de la mort, le contrôle à distance d’êtres vivants…
Des recherches ethnographiques ont été menées pour identifier les meilleurs profils de guerriers, des études sociales à l’étranger ont servi à repérer les jeunes les plus prometteurs pour la CIA.
Ces études ont aussi permis de collecter de nombreuses données en termes de psychologie et de fonctionnement de ces pays.
En 1955, un bordel de San Francisco a été utilisé pour étudier les effets combinés de différentes drogues dont le LSD et du sexe sur des civils non consentants.
Les prostituées étaient payées par la CIA pour droguer les clients à leur insu afin de filmer leurs réactions [23], mais des essais par aérosols ont aussi été faits.
C’est à cette époque, peu après la publication des bouquins sur la sexualité d’Alfred Kinsey, très proche des satanistes, défenseur de la pédocriminalité et de l’ “éducation sexuelle” des enfants, que Gottlieb a décidé que la CIA devait mener des recherches sur l’impact du sexe et son utilisation à des fins de manipulation.
1958 : Création de l’Advanced Research Projects Agency (ARPA) par Eisenhower avec un budget de 3 milliards de dollars pour financer des projets destinés à l’armée US.
Placée sous le giron du département de la Défense, elle était liée au Pentagone et travaillait au départ sur les missiles avant que ce domaine ne soit transféré à la NASA.
L’ARPA s’est ensuite consacrée aux satellites et radars.
Elle est devenue la DARPA en 1973.
En parallèle de MK Ultra qui était le volet recherche, il y avait MK Delta qui était le volet de mise en œuvre, de manière clandestine, des méthodes inventées dans des centres de recherche universitaires ou militaires.
1962 : lancement de l’operation Often par Stephen Aldrich, directeur de l’Office of Research and Development, pour tester les techniques de magie noire pour la manipulation des foules et des individus.
Un manuel d’interrogatoire qui capitalisait les résultats issus des travaux menés dans MK-Ultra a été publié en 1963 : le Kubark Counterintelligence Interrogation.
Une association mondiale de “psychiatrie sociale” (qui existe toujours) est créée en 1964, avec l’organisation du 1er congrès international de psychiatrie sociale.
Parmi ses objectifs:
“Étudier la nature de l’homme et sa culture et la prévention et le traitement de ses vicissitudes [à l’homme en question] et troubles du comportement” tout cela, évidemment pour “faire progresser la santé et le bien-être de l’humanité“.
Dans un article paru dans Science Digest en 1971, le “Dr” George Estabrooks, franc-maçon aussi versé dans le spiritisme que dans l’hypnose et la psychiatrie, écrit qu’il a déjà hypnotisé des soldats pendant la deuxième guerre mondiale, pour qu’ils transmettent des messages sans se rappeler ni du message, ni de l’avoir transmis, ni s’avoir été hypnotisé, ou dans le cadre du contre-espionnage.
En 1968, l’assassin de Robert Kennedy à l’hôtel Ambassadeur de Los Angeles, le dénommé Sirhan Sirhan, immigré Palestinien, a probablement agi sous hypnose, et aujourd’hui encore beaucoup estiment qu’il a été programmé pour commettre cet homicide [24].
Selon Colin A. Ross, Sirhan a appris des techniques d’auto-hypnose par un groupe de Rose-Croix et a assisté à une réunion d’un de leurs groupes, le chapitre d’Akhvaton à Pasadena, le 28 mai 1969.
Quelques années plus tôt George Estabrooks s’était déjà vanté d’avoir implanté des personnalités multiples chez certains cobayes humains.
Il était en contact étroit depuis les années 30 avec l’armée et les renseignements anglais et US, avec lesquels il échangeait sur ces sujets, tout comme avec Aldous Huxley, l’eugéniste – écrivain et son frère Julian qui a été le 1er président de l’UNESCO [25].
En 1973, quand quelques médias ont commencé à s’intéresser au programme MK-Ultra, Richard Helms le directeur de la CIA et Sidney Gottlieb auraient demandé la destruction de la plupart des dossiers sur les expérimentations humaines.
1974 : Un article du magazine Time parle d’un ordinateur développé par le Stanford Research Institute de Menlo Park en Californie, capable de lire dans les pensées d’un individu.
Officiellement à des fins de “télépathie mentale”.
Le Dr Lawrence Pinneo qui dirigeait les recherches avait déjà montré la possibilité d’une communication électrique machine-cerveau.
Les travaux ont été concluants, ouvrant la voie à la lecture des pensées humaines par le cerveau.
“La clé de son projet : l’électroencéphalographe, un appareil utilisé par les chercheurs en médecine pour capter les courants électriques de diverses parties du cerveau.
S’il pouvait apprendre à identifier les ondes cérébrales générées par des pensées ou des commandes spécifiques, pense Pinneo, il pourrait peut-être enseigner la même compétence à un ordinateur.
La machine pourrait même réagir à ces commandes, par exemple en déplaçant un point sur un écran de télévision“, expliquait cet article.
Une technologie qui selon Pinneo pouvait avoir une “influence civilisatrice” surtout quand l’ordinateur pourra implanter directement des idées dans le cerveau, et n’avait rien à voir avec Big Brother.
En 1977, John Gittinger, un des psychologues impliqués dans MK Ultra, a expliqué qu’en 1963 la CIA s’était concentrée sur le lavage de cerveau, qui “était en grande partie un processus d’isolement d’un être humain, de le mettre hors de contact, le soumettant à un long stress lié aux entretiens et interrogatoires”.
Gittinger avait développé une méthode appelée Personality Assessment System (PAS – Système d’évaluation de la personnalité) qui permettait d’anticiper le comportement des sujets, et était régulièrement consulté par la Maison Blanche [26].
Il a écrit que son système :
« rend possible l’évaluation des écarts fondamentaux entre la personnalité de surface et la structure de la personnalité sous-jacente – divergences qui produisent tension, conflit, anxiété ».
Cette méthode a été testée dans des lycées du pays grâce à des financements de la CIA via le Human Ecology Fund qui était une de ses courroies de financement.
Par exemple, 140.000$ ont été donnés à David Saunders, de l’Educational Testing Service, l’agence US qui prépare les examens du lycée.
Saunders a aussi aidé Gittinger à déployer ces tests dans d’autres pays pour adapter le système aux cultures locales.
On sait que des expériences MK Ultra ont été menées à l’étranger (France, Pont-Saint-Esprit, Pérou derrière une entreprise écran appelée Amazon Natural Drug Company à Iquitos qui récupérait les principes actifs toxiques et hallucinogènes des plantes …)
En 1975, la presse US a commencé à parler des expériences MK Ultra, et une commission d’enquête du congrès est lancée, dirigée par Nelson Rockefeller.
Il y a aussi la commission Church sur les actions de la CIA, puis en 1977 la commission sur les travaux de la CIA sur la modification du comportement.
Mais les résultats ont été limités par les destructions et caviardages de documents.
De plus, le sénateur Franck Church a été coincé dans une opération avec une mineure, comme l’a expliqué Claudia Mullen si bien qu’il a du protéger les opérations de la CIA durant les travaux de sa propre commission.
La commission du sénat a été mise en place en 1977 pour faire mine d’étudier l’affaire MK-Ultra, et surtout pour l’enterrer.
Un rapport a été rendu mais étrangement les sénateurs n’ont pas voulu connaître les noms des “scientifiques” impliqués dans le programme.
Après MK Ultra certains parlent d’un projet MONARCH, jamais avoué officiellement mais dont on trouve des traces dans de nombreux témoignages.
Il est évident que les recherches ont continué à travers d’autres structures et sous d’autres noms, aux Etats-Unis et à l’étranger.
Et en 1995 rebelote : une commission présidentielle sur les expérimentations des radiations sur l’homme a été mise en place pour mettre définitvement sous le tapis les expériences de la CIA et consorts sur des cobayes non consentants, avec à la clé des excuses de Clinton aux victimes.
Des victimes de divers programmes dont MK ultra ont témoigné à la fois des abus “médicaux” et pour certaines des abus rituels subis dans un cadre familial et militaire.
Certains des sous-programmes MK-Ultra portaient sur des essais de radiations pour modifier le fonctionnement des neurones [27], et des enfants étaient utilisés même si personne n’en a parlé lors des commissions de 1975-1977.
Parmi ces femmes qui ont témoigné, certaines ont aussi subi des viols organisés : Cisco Wheeler, Cathy O Brien, Christine DeNicola, Claudia Mullen qui a notamment parlé de viols commis par les “médecins” dans le cadre de l’ “expérimentation”, et la thérapeute Valerie Wolf a aussi expliqué ce qu’elle avait constaté chez des patients qui ont nommé les mêmes médecins (Greene, Gottlieb, Orne…), cité les mêmes expériences, les mêmes traumas…
Au Canada, un médecin dénommé Ewen Cameron a été très actif dans plusieurs des sous projets MK-Ultra.
Ce psychiatre canadien d’origine écossaise a mené des “recherches” de 1948 à 1964 pour l’université McGill [28] au Allen Memorial Institute de Montreal [29] et à l’hôpital Royal Victoria sur le psychic driving, la conduite psychique.
Cette méthode de son invention très appréciée des militaires consistait à déstructurer et reconstruire le psychisme du patient (dont des enfants) par différents moyens comme des électrochocs ultra puissants et en quantité, les privations sensorielles et de sommeil, les drogues…
“Si on arrive à inventer des moyens de changer les attitudes et croyances” des patients, “nous devrions être en possession de mesures qui, si elles sont pleinement utilisées, pourraient servir à nous libérer de nos attitudes et de nos croyances”, écrivait-il dans les années 50.
Certains de ses travaux ont été menés dans le cadre du sous-projet MK-Ultra n° 68, supervisés par John Gittinger le psy en chef de la CIA.
Selon certains chercheurs, Cameron a traité au moins une centaine de patients à travers un protocole appelé “sujets non-consentants dans une forme extrême d’expérimentation comportementale” (unwilling subjects in an extreme form of behavioral experimentation), à la demande de Gottlieb.
Les résultats, décrits dans certaines études, sont effrayants.
Par exemple il explique :
“Un traitement de choc a transformé l’ex étudiante brillante de 19 ans en une femme qui suce son pouce.
Elle parlait comme un bébé, demandait à être nourrie au biberon et urinait sur le sol” [30].
Mais en une quinzaine d’années, plus de 330 personnes ont été victimes de ses expérimentations.
Au final, il constatait qu’il parvenait à détruire la personnalité des gens mais pas à en reconstruire une nouvelle.
Durant sa brillante carrière, au cours de laquelle il intervenait dans de nombreux colloques internationaux, Cameron était un ponte de l’Association des psychiatres Américains.
C’est donc logiquement qu’il était allègrement financé par les gouvernements US et canadien et par la CIA, dans le cadre de MK Ultra notamment.
Tous ses patients ont eu de fortes amnésies, jusqu’à ne plus savoir parler ou se laver.
Des traumas qui ont souvent duré toute leur vie.
Je cite ici un extrait d’un article sur les expériences de Cameron, qui rejoint tout à fait ce qu’on a fait subir aux enfants dans les réseaux satanistes :
“La méthode de Cameron consistait dans un premier temps à mettre le sujet dans un état réceptif au psychic driving.
Il utilisait différentes techniques (employées de manière combinée), dont l’isolement prolongé, les drogues sédatives et excitantes, la privation sensorielle/de la motricité, et l’hypnose.
Dans une des configurations, Cameron disposait le patient sur un lit, les yeux bandés et les bras attachés.
Plongé dans un état semi-comateux, le patient est soumis au psychic driving, qui consiste à écouter systématiquement des messages audio à l’aide d’un magnétoscope placé à l’intérieur de son oreiller.
L’écoute forcée de ces messages pouvait s’étendre jusqu’à cinq ou sept heures par jour, pendant dix à quinze jours”.
Cameron a été formé par un psychiatre allemand, Aldof Meyer, qui a développé la psychanalyse aux Etats-Unis où il vivait depuis 1892, dans la ligne de Freud, et par le suisse Eugen Bleuler, qui a inventé la schizophrénie et l’autisme.
Une de ses victimes, Carol Rutz, a écrit un livre dans lequel elle raconte avoir été littéralement livrée à la CIA dès l’âge de 4 ans, “A nation betrayed – The Chilling True Story of Secret Cold War Experiments Performed on Our Children and Other Innocent People” [31].
Elle explique que l’objectif des abus organisés sur les enfants est de détruire leur ego, de briser leur développement émotionnel.
Elle décrit une forme de programmation, organisée dès l’enfance, avec la panoplie habituelle des traitements MK-Ultra comme les drogues, l’hypnose etc. auxquels s’ajoutaient des viols.
Elle explique que cela a créé un fractionnement de la personnalité et que ces expériences ont permis de créer plusieurs personnalités dont l’une, par exemple, était formée pour fournir des faveurs sexuelles à diverses cibles, notamment politiques.
Comme d’autres vitimes, Carol Rutz dit avoir été formée à l’assassinat, à l’espionnage.
Elle est passée entre les mains de Cameron à l’âge de 12 ans.
Elle a reçu une piqûre de curare, été mise dans une boîte avec des serpents, et a subi les programmations avec des enregistrements audio passés en boucle pendant des heures dans le cadre du « psychic driving ».
Elle a évoqué, là encore comme d’autres victimes de MK-Ultra, qu’il y avait plusieurs niveaux de programmation :
- Alpha pour le contrôle global de la personnalité,
- Beta pour la programmation sexuelle avec la pédopornographie, le viol, la prostitution notamment, qui permettent d’éliminer les barrières morales et toute inhibition.
- Delta pour l’entraînement aux assassinats, en enlevant toute peur, qui comprend un entraînement au maniement des armes.
- Thêta qui est une forme de meurtre psychique, réservé à certains seulement, pour tuer des cibles à distance.
- Omega qui est un programme d’autodestruction se déclenchant quand la victime commence à comprendre ce qu’elle a subi ou qu’elle est manipulée.
Les expériences de Cameron portaient aussi sur la génétique : il voulait savoir si l’ARN joue un rôle dans le stockage de la mémoire à long terme séparément de la mémoire à court terme, ou encore si la ribonucléase était efficace pour effacer la mémoire.
Rutz explique avoir servi de cobaye pour ces expériences, avant lesquelles on lui faisait des injections, probablement d’un produit radioactif conducteur, et après lesquelles on lui faisait des prélèvements, notamment au niveau de la colonne vertébrale.
Elle était également branchée à diverses machines dont une qui ressemblait aux machines qu’on voit chez les coiffeurs, qu’on lui mettait sur la tête.
On fait alors appel à l’une de ses personnalités pour lui enseigner “comment amener l’énergie vers les méridiens du corps et derrière le cerveau pour tuer une cible d’une rupture d’anévrisme.
Pour faire cela, on m’avait appris à contenir toute la colère et la haine que j’avais accumulés pendant les traumas, et à lâcher le “Feu Rouge”” .
Carol Rutz évoque aussi des expériences menées sur elle par le neurochirurgien Wilder Penfield à l’université McGill.
Proche de la famille Rockefeller qui l’a financé dès les années 30, il a travaillé sur l’implantation de mémoires, de sons, de son avec des images, d’images seulement ou de flashbacks à l’aide d’électrodes branchées sur le cerveau.
Chris DeNicola, qui a témoigné devant la commission sur le harcèlement électromagnétique en 1995, a également identifié Cameron, qui avec elle se faisait connaître sous un faux nom, Dr White.
Dans le cadre de MK-Ultra, il y a aussi eu les opérations MK Often et Often-Chickwit, lancées par Sidney Gottlieb au milieu des années 60 à l’université de Caroline du Sud : des expérimentations de drogues et produits chimiques sur l’humain dans le cadre d’un programme initié par le ministère de la Défense, menées par Edgewood Arsenal et l’Office of research developpment avec la CIA.
Objectif : modifier le comportement, explorer des dimensions parapsychologiques et la magie noire.
Les US se sont basés sur les compilations de pratiques occultes faites par les nazis.
Des astrologues, voyants, sorciers et autres occultistes ont été recrutés.
Un volet de l’opération visait à infiltrer des groupes sectaires ou religieux et à les banaliser dans les hautes sphères.
Aux Etats Unis des centaines de médecins ont collaboré à ce programme, et ont bénéficié de fonds importants pour leurs “recherches”. On peut citer :
- Louis Jolyon West officier de l’US Air force et psychiatre à l’Université de Californie de 69 à 89, et à celle de l’Oklahoma. Il a mené des expériences de lavage de cerveau avec des drogues dont le LSD et l’hypnose, ainsi que sur les privations de sommeil, les privations sensorielles, le “lavage de cerveau”, la “réaction dissociative”, la suggestibilité [32]… Ses victimes étaient des patients d’hôpitaux, des soldats pendant la guerre de Corée dans les années 50, et une partie de ses travaux ont été menés dans le cadre de MK Ultra. Il a été formé à la Cornell University qui était une institution entièrement dédiée au programme MK Ultra à travers notamment l’Human Ecology Fund.
- Dr Luther Wilson Greene cité par plusieurs témoins de la commission sur les radiations. Il a notamment travaillé à Edgewood et pratiquait des expériences sur les enfants. DeNicola explique par exemple avoir subi du lavage de cerveau et de la programmation mentale avec des drogues, des radiations, des électrochocs, des traumas parmi lesquels des viols, lors de son adolescence pour devenir un assassin. Elle décrit des voyages en avion où elle était attachée, droguée, emmenée dans des labos où il y avait d’autres enfants.
- Franz J Kallmann (Juif allemand émigré aux USA en 1933 qui a aidé des nazis à échapper à Nuremberg dans le cadre de Paperclip). Aux Etats-Unis il a travaillé au New York State Psychiatric Institute qui a obtenu dans les années 50 et 60 des financements de Edgewood Arsenal qui était très actif dans le programme MK Ultra pour travailler sur le potentiel du LSD et de la mescaline sur les humains. En 1953 un ancien tennisman venu pour soigner une dépression est mort suite à des injections de drogues dont la mescaline et des amphétamines.
- James Alexander Hamilton, psychiatre à Stanford et militaire qui a piloté l’opération Midnight Climax à la fin des années 50 à San Francisco : des prostituées droguaient leurs clients au LSD. Il est aussi accusé de viols et de diverses tortures par Claudia Mullen. IL a travaillé pour l’OSS puis la CIA et été dans le programme MK Ultra dès le début. Il utilisait aussi des détenus d’une prison Californienne.
- Jose Delgado qui a créé dans les années 50 la première puce implantée dans le cerveau d’animaux et d’humains, capable de contrôler le mouvement et l’humeur, ainsi que de tuer (les effets létaux se produisent avec des séries de pulsations à des niveaux de puissance à peine plus élevés que ceux qui servent à manipuler le comportement). Il a reçu de l’argent de la CIA. Les puces étaient déjà contrôlées par ordinateur et pour lui le libre arbitre n’était pas envisageable pour gérer une société. Dans les années 80 il a travaillé sur les ondes électromagnétiques. Il a constaté que des électrodes placées dans le cerveau d’un garçon de 11 ans entraînaient un changement de son identité sexuelle : il se prenait pour une fille et voulait en devenir une.
- Robert G. Heath, président du département de Psychiatrie et neurologie à l’université de Tulane de 1949 à 1980, a découvert au début des années 50 comment manipuler les parties du système nerveux qui contrôlent la douleur et le plaisir avec des électrodes implantées dans le cerveau. Cela permettait par exemple de calmer un psychotique en crise mais ça ne durait que quelques instants. En 1976 il a inventé le premier pacemaker cérébral, un implant qui pouvait rester plusieurs années pour envoyer des stimulis à la personne. Il a aussi testé des drogues comme le LSD ou la bulbocapnine sur des détenus de la prison d’Etat de Louisiane dans le cadre de MK-Ultra, avec des implants qui envoyaient directement des produits hallucinogènes (notamment de la mescaline) dans le cerveau. Il a aussi tenté de “traiter” des homosexuels de cette manière [33]. De 1966 à 1968 Heath a été membre du groupe de travail de l’American Psychiatric Association sur “les recherches médicales impliquant des sujets humains”, de 1975 à 1977 il était membre du comité de la Food and Drug Administration pour les recherches sur l’excès des drogues, et au milieu des années 80 il était président du conseil pour l’Education aux drogues.
- Patrick Flanagan a conçu au début des années 60 un système capable d’exciter le système nerveux au moyen d’ondes électromagnétiques et d’électrodes pour faire entendre des sons à un individu.
Claudia Mullen, elle, explique avoir été programmée notamment avec des radiations, drogues, traumas, par Greene depuis l’enfance pour devenir à la fois esclave sexuelle et espionne, en amenant les types à parler et en retenant mot pour mot ce qu’ils lui disaient.
Elle était envoyée par l’équipe CIA- MK ultra pour des relations sexuelles qui étaient filmées discrètement.
Green ou Greenbaum était en fait un médecin Allemand qui disait avoir été formé par Mengele bien que Juif, mais ce serait faux car il aurait étudié dès les années 20 aux Etats-Unis.
Il disait à ses victimes qu’il avait été envoyé dans un camp de concentration et serait tombé d’admiration devant Mengele (ce qui est faux il n’a jamais été dans un camp).
Il a transmis beaucoup de recherches sur la chimie faites en Allemagne.
Aux Etats-Unis il a dirigé le Edgewood Arsenal Human Experiments qui testait des produits chimiques et biologiques sur l’homme : gaz sarin [34], dioxine –présente dans l’agent orange utilisé au Vietnam- testée notamment sur 70 détenus d’une prison de Philadelphie de 1965 à 1968 [35], gaz tabun neurotoxique, gaz moutarde, VX –un dérivé du gaz sarin 1.000 fois plus mortel qui attaque le système nerveux développé à partir de 1957 [36], benzilate aussi appelé gaz BZ par exemple, ainsi que des drogues comme le MDMA, LSD, la mescaline….
De 1955 à 1975, pas moins de 254 produits toxiques ont été testés à Edgewood Arsenal sur une cohorte de 6.720 soldats.
90 hôpitaux et instituts ont contribué au programme MK Ultra, toujours dans le secret.
Parmi lesquels l’université John Hopkins aujourd’hui très active dans la propagande sur les mesures “sanitaires”.
De nombreux sites militaires sont aussi impliqués dans les expérimentations sur l’homme de techniques de contrôle.
Une des victimes de la base Camp Hero State park, à Long Island, fermée en 1981, a pu se rappeler très récemment par hypnose des viols subis dans les souterrains de ce site militaire pendant l’été 1980, quand il avait 12 ans.
Il y avait des viols et de longs examens médicaux où on leur branchait des électrodes.
Il évoque une cinquantaine d’enfants présents.
Trois autres victimes d’expériences à Camp Hero entre 1971 et 1983 ont parlé.
L’un d’eux dit que des armes psychotroniques servaient à implanter des pensées, des idées dans l’esprit.
En 1978, Joe McMoneagle, ancien militaire passé dans les renseignements, a participé au “Project Stargate” piloté par l’unité de l’armée sur le renseignement psychique, à Fort Meade entre 1978 et 1984.
Il dit avoir été capable de voir à distance, par exemple dans les installation nucléaires iraniennes ou chinoises.
Il a aussi fait beaucoup de déclarations farfelues, mais l’existence du project Stargate est confirmée et des expériences de vue à distance ont été menées depuis les années 50.
McMoneagle a aussi pu entrer psychiquement dans le cerveau de cibles.
Dans les années 70 – 80, de nombreux travaux ont été lancés pour réguler la violence chez les individus.
D’ailleurs en 1973 Reagan gouverneur de Californie a ouvert le premier Center for the study of the Reduction of Violence, financé par l’Etat et le fédéral à l’Université de Californie et de Los Angeles (UCLA) et dirigé par Louis Jolyon West.
Deux anciens collaborateurs de Delgado, le neurochirurgien Vernon Mark et le psychiatre Frank Ervin auteurs de “Violence and the Brain” paru en 1970, estimaient que des implants cérébraux permettraient de réguler la violence urbaine.
Ils ont utilisé des patients des hôpitaux d’Harvard, y compris des mineurs [37].
Certains de leurs patients se sont retrouvés avec des pathologies pires encore qu’avant d’être “traités” par ce duo en blouse blanche voire incapables de bouger et de parler, mais la justice s’est montrée semble-t-il particulièrement tolérante avec eux.
Ils faisaient partie de ce courant, directement issu de la psychiatrie eugéniste des années 30, qui voulait rétablir ce qu’on avait appelé la “psychochirurgie”c’est-à-dire des pratiques comme la lobotomie, cela à des fins de “santé publique” (ou d’ordre social).
Mark et Ervin ont aussi commencé à reprendre des travaux en génétique pour identifier un hypothétique gène de la violence.
Ervin a ensuite rejoint West à l’UCLA.
Orlando J. Andy qui dirigeait le département de neurochirurgie à l’Université du Mississippi a implanté des électrodes dans le cerveau d’enfants tous Noirs dont certains n’avaient que 6 ou 8 ans, considérés comme agressifs et généralement placés dans des orphelinats pour les enfants Noirs avec des difficultés.
MK-Ultra, la pédocriminalité et le satanisme
Un aspect moins connu de Mk-Ultra est le versant “réseaux” lié à ce programme.
Il est en tout cas très clair que les trouvailles successives issues des programmes MK-Ultra ont été appliquées au fil de l’eau dans les réseaux satanistes et pédocriminels, aux Etats-Unis principalement.
Il y a un lien évident entre les programmes MK-Ultra et les abus rituels :
- Certains des “médecins” cités par les victimes d’abus rituels ont travaillé pour MK-Ultra.
- Certaines victimes d’abus rituels ont été utilisées par le réseau dans le cadre des expériences MK-Ultra.
- Certaines victimes ont été utilisées dans un but de renseignement (entrainement à la mémoire photographique, à retenir de longs messages, à transporter des matières dangereuses ou des documents, à assassiner…), à des fins militaires, de corruption de certaines cibles politiques ou économiques.
- On note aussi que beaucoup de victimes d’abus rituels ont évoqué l’idéologie nazie ou au mieux d’extrême-droite, prégnante dans ces milieux. Fiona Barnett en Australie, Katheleen Sullivan aux Etats-Unis, Anneke Lucas en Belgique, des victimes françaises par exemple du réseau Dunant ou d’Emile Louis…
- La CIA a créé la False Memory Syndrom Foundation (FMSF) avec des médecins impliqués dans MK-Ultra et ses suites, pour étouffer le scandale de la vague d’abus rituels dénoncés dans les crèches et écoles maternelles du pays à partir du début des années 80. Par exemple :
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- Michael Persinger qui était au conseil scientifique de la fondation et a notamment bossé dans les années 80 sur le projet “sleeping beauty” financé par la Defense Intelligence Agency [39]. Il a travaillé dès les années 80 sur l’impact des ondes électromagnétiques, avec ou sans implants dans le cerveau, sur la mémoire, le comportement, la religiosité… Il a aussi travaillé sur la télépathie, sur la vision à distance dans le cadre du projet Stargate, et apparemment aussi sur le projet Sleeping Beauty, dont la CIA nie encore l’existence mais que plusieurs victimes d’abus organisés ont mentionné, et qui porterait sur l’utilisation d’armes électromagnétiques dans un contexte de guerre.
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- Martin Orne, co-fondateur de la FMSF, spécialiste de l’hypnose, il a créé en 1962 l’Institute for Experimental Psychiatry. Il a largement contribué à diffuser les théories des “faux souvenirs” et du Syndrome d’Aliénation parental pour étouffer les affaires d’abus rituels. Claudia Mullen, une des victimes de MK-Ultra & Co, explique qu’il participait aux viols dans le cadre des traumas imposés aux enfants. Il a été financé par plusieurs vitrines de la CIA et de l’armée US, comme l’Human Ecology Fund à l’université Cornell, dans le cadre des programmes MK-Ultra [40]. Admirateur de Louis Jollyon West, il a écrit dans un article de 1990 sur les multiples personnalités que sa contribution scientifique que “sa profondeur et sa largeur sont uniques, allant du lavage de cerveau à la privation de sommeil, des sectes à la psychothérapie, des hallucinations aux réactions dissociatives“. Sa femme Emily Farrell Carota, était aussi membre du conseil scientifique de la FMSF.
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- Luther Wilson Greene, cité par Christina Denicola Ebner, Claudia Mullen et Virginia Wolf, victimes de programmation mentale et reconnues comme telles par une commission présidentielle sous Clinton, comme étant l’un des médecins qui organisaient les traumas alors qu’elles étaient mineures (dans les années 50 à 70). Il était directeur du laboratoire de chimie et de radiologie de l’Army Chemical Center, localisé à l’Edgewood Arsenal où des expériences ont été menées sur les soldats dans les années 50-60 au moins avec du LSD notamment, et où ont travaillé plusieurs nazis arrivés via Paperclip. Greene a écrit en 1949 un rapport intitulé “Psychochemical Warfare, a New Concept of War” (la guerre psychochimique : un nouveau concept de guerre).
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- Morris “Morse” Allen du Science Research Service de l’armée qui a mené des projets dans le cadre des opérations Bluebird et Artichoke et a travaillé avec des “médecins” hypnotiseurs comme Milton H. Erickson, George Estabrooks ou William Joseph Bryan (qui a été responsable des projets Artichoke et Mk-ultra [41]) pour tester des techniques de lavage de cerveau en créant des barrières au niveau de la mémoire pour que la victime ne se rappelle pas de ses séances d’hypnose ni qu’on lui a mis quelque chose dans la tête. Allen appartenait aussi au FBI et à l’Office of Naval Intelligence.
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- Theodore Sarbin était au conseil scientifique de la FMSF et a co-écrit le livre “Hallucinations. Behavior, Experience and Theory” avec Louis Jolyon West, qui a travaillé sur au moins un sous-projet MK-Ultra. A la FMSF, il a nié les troubles de personnalités multiples et la réalité des abus de type rituel.
Au Canada, de multiples scandales de maltraitances graves et de violences sexuelles ont remué les chaumières ces vingt dernières années.
Il est clair que les orphelinats, gérés par l’Etat et/ ou des ordres religieux, servaient à approvisionner divers trafics.
Les enfants autochtones y ont été envoyés de force pendant plus d’un siècle, pour y mourir en masse de maladies, de dénutrition et de violences diverses, ou à minima finir traumatisés à vie et coupés de leurs racines.
Beaucoup d’enfants pauvres y ont aussi été expédiés sous divers prétextes.
En 1997, le médiateur du Québec, qui a enquêté sur les abus qu’on peut qualifier de systémiques dans ces établissements, a recueilli de multiples témoignages d’enfants placés ou orphelins jetés dans les filets des dingues de MK-Ultra.
Certains de ces enfants sont passés entre les mains d’Ewen Cameron qui a par exemple testé la chlorpromazine sur eux dans les années 50 [42].
100.000 enfants, généralement orphelins ou enlevés à leur famille, ont aussi été déclaré malades mentaux abusivement des années 40 aux années 70, pour remplir les hôpitaux et alimenter en cobayes les expérimentations “scientifiques” et les réseaux en victimes.
A l’hôpital Saint-Jean de Dieu où des “orphelins” étaient placés (et où Mengele serait passé faire des expériences en se faisant passer pour un prêtre, selon un survivant), certains étaient aussi victimes de prélèvements d’organes vitaux : un survivant raconte que chaque semaines trois enfants subissaient des opérations pour leur prendre le cœur, les poumons, les reins, qui étaient transportés directement aux Etats-Unis par camion frigorifique [43].
D’autres corps d’enfants n’avaient plus de cerveau, ou des trous dans le crane.
Des abus similaires ont été dénoncés et confirmés dans pas moins de 19 institutions rien qu’au Québec.
Un autre individu dont les travaux –qui ne faisaient pas partie des programmes MK-Ultra- ont eu lieu dans les années 50 avec des cobayes humains qui étaient des enfants, est le spécialiste des incestes Alfred Kinsey.
On a déjà parlé de ce propagandiste de la libération sexuelle avant l’heure, pédocriminalité comprise, qui a théorisé le fait que les enfants auraient une sexualité et que les adultes étaient tout à fait appropriés pour les y “éduquer”.
Quand on connait ses accointances avec le gratin sataniste hollywoodien et avec la CIA, on voit bien les signaux lumineux clignotants qui indiquent que ses travaux ne sont pas tombés comme un cheveu sur la soupe.
Judith Reisman, hélas décédée récemment peu après avoir été “vaccinée”, a mis en évidence les liens de Kinsey avec l’incontournable fondation Rockefeller depuis les années 40 [44].
D’après les documents issus des travaux de ce pervers, au moins 2.034 enfants et nourrissons ont subi des violences sexuelles dans le cadre des “études” de Kinsey sur la sexualité humaine, financées dès l’origine par ladite fondation Rockefeller.
C’est ainsi qu’il a pu constituer toute une équipe, et même une sorte de “laboratoire”, et qu’il a pu travailler sous les auspices du Committee for Research in Problems of Sex, du National Research Council.
Comme par hasard, ce comité qui a perduré plus de 40 ans, de 1920 à 1965, était financé par la fondation Rockefeller et par le Bureau of Social Hygiene lui aussi financé par Rockefeller.
Il doit à Kinsey, le plus prolixe de ses “chercheurs”, 16 publications entre 1947 et 1957.
Depuis l’enfance, Kinsey a présenté des tendances homosexuelles qu’il n’a jamais refoulées en privé, et exhibitionnistes.
Plus tard, il s’est mis au sexe en groupe, organisant des partouzes à son domicile, souvent filmées pour enrichir ses travaux sur les comportements sexuels humains.
Il était aussi sado-maso et ne rechignait pas à la zoophilie, tant qu’à faire, et pédocriminel.
De 1936 à 1956, Kinsey était en contact par correspondance avec un nazi pédocriminel, condamné en 57 pour des viols d’enfants, et a échappé à la condamnation pour le meurtre d’une fillette de 11 ans : Friedrich von Balluseck, qui était le responsable d’un ghetto Juif en Pologne pendant la deuxième guerre.
Kinsey l’encourageait à violer des enfants pour compléter ses statistiques.
L’objectif de Kinsey était de “prouver” que ces enfants avaient ce qu’il qualifiait d’orgasmes, c’est-à-dire combien de temps ils mettaient à hurler et se débattre face aux “stimulis” c’est-à-dire les violences sexuelles [45].
Pour cela, il faisait appel à des pédocriminels qui violaient les enfants (dont certains étaient pris dans des asiles psychiatriques même si on ne sait pas vraiment comment ils sont devenus ses cobayes), parfois à plusieurs et pendant 24 heures d’affilée, qui notaient les réactions des victimes, toutes interprétées comme étant une démonstration de plaisir sexuel alors que les enfants étaient en souffrance.
Mais tout cela est passé sous silence par la propagande en faveur de la sexualisation des enfants, et Kinsey est encore une icône dans les milieux liés à l’enfance, à la psychiatrie, à la sexualité.
Selon Judith Reisman, les travaux de Kinsey s’inscrivaient dans la dynamique générale d’opération psychologique à grande échelle –l’échelle du monde occidental- destinée à assurer le changement social voulu par Rockefeller et tous ceux qui se cachent derrière.
Sa longue enquête sur les procédés criminels de Kinsey et les objectifs non moins douteux derrière ses expériences a :
“démontré également que la promotion de la fausse science de Kinsey était en rapport direct avec l’augmentation de la consommation de pornographie et l’extension de celle-ci, phénomène contribuant largement à la multiplication des viols et des abus sexuels d’enfants, ainsi qu’à la croissance de l’industrie constituée par le trafic sexuel d’enfants.
Cette thèse a attiré l’attention du Département de la justice (DOJ), qui m’a confié la direction d’une task force (groupe de travail) chargée de réunir des preuves en collaboration avec le FBI.
Or, juste avant qu’elle n’ait commencé à travailler, notre task force a été dissoute sans explication.
J’ai ensuite été soumise à trois enquêtes hostiles du Congrès et à un barrage d’insultes médiatiques”, écrit-elle.
Notons aussi que pour démontrer que les humains avaient tous ou presque, en réalité, une sexualité débridée et pleine de paraphilies, il a pris dans ses échantillons de nombreux repris de justice y compris des pédos, des délinquants sexuels, des prostitué(e)s, qui étaient surreprésentés, de même que les gays.
Tous ces traumas, qu’on peut rapprocher des techniques de trauma utilisées à Guantanamo, par exemple, ont un impact prouvé sur la structure même du cerveau.
Dans l’étude “The effects of ppsychological torture” le chercheur Daniel Kramer explique :
“des neurobiologistes ont documenté que les techniques de torture psychologique affectent la biologie du cerveau humain.
Ces techniques dites “non préjudiciables” peuvent entraîner une perte de masse cérébrale en inhibant la régénération des cellules cérébrales.
Ils peuvent également produire une lenteur anormale de l’activité des ondes dans le cerveau, ce qui indique une pathologie cérébrale et un tissu neuronal dysfonctionnel.
Les chercheurs ont également documenté que de telles techniques peuvent entraîner une altération de l’hippocampe qui joue un rôle important dans la navigation spatiale et mémoire à long terme”.
L’observation du type d’abus pédocriminels organisés par les réseaux puissants impliquant du gratin laisse penser que le MK-Ultra a été importé en France et même dans l’ouest de l’Europe sous une forme ou sous une autre depuis au moins la fin des années 70.
Il est aussi probable que les techniques pour briser le psychisme des individus, avant le programme MK-Ultra et l’institut Tavistock, viennent en fait des groupuscules sectaires pratiquant la pédocriminalité et le meurtre.
En effet, on retrouve systématiquement les mêmes méthodes destinées à soumettre.
Kathleen Sullivan raconte par exemple dans son livre [46] qu’elle a été amenée jeune dans des rituels de la Golden Dawn aryenne, qui faisaient partie des pratiques d’Hitler et ses copains.
“J’ai été largement exposée à des individus et à des groupes qui pratiquent les religions occultes du druidisme, du satanisme, du paganisme, du Rosicrucianisme et du luciférianisme“, écrit-elle.
Il faut savoir que dans ces groupes, le nec plus ultra est d’avoir été initié à tous les cultes, y compris d’avoir été ordonné prêtre.
Sa famille fréquentait des nazis allemands immigrés aux USA, avant ou après la guerre, qui vivaient discrètement dans des communautés évangéliques.
Lors des rituels, son père qui était un homme de main de la famille mafieuse new-yorkaise Colombo- Profaci (active jusqu’en 1991), et d’autres “aryens” disaient être les descendants des chevaliers templiers, et on lui a expliqué que leur rôle était de tuer.
En buvant du sang et en pratiquant les rituels, ils espéraient atteindre l’immortalité.
Sullivan explique avoir subi des séances d’entraînement dans plusieurs bases militaires qu’elle localise.
Carol Rutz, elle aussi victime des expériences MK Ultra notamment, et de violences de type rituel, a écrit un livre [47] alimenté par de nombreux documents qu’elle a fait déclassifier.
Elle explique le processus de sélection des victimes pour les programmes de la CIA, comment fonctionnaient les séances, quels étaient les objectifs.
Les viols ont commencé entre les mains de son grand-père quand elle était bébé et c’est là qu’elle a commencé à se dissocier.
Puis en 1952 à l’âge de 4 ans, elle est rentrée dans les expériences MK-Ultra autour de l’ “état hypnotique” et de la dissociation notamment.
Elle explique que les scientifiques cherchaient souvent des cobayes aux capacités particulières : QI plus élevé grâce à des tests d’évaluation développés justement pour l’armée US, aptitudes parapsychiques…
Pour mettre ces victimes, en l’occurrence des enfants, dans des états où on peut les contrôler, elles étaient mises dans des états dissociatifs par toute une série de méthodes qui relèvent de la torture et qu’on a déjà énumérés.
Les viols et les séances d’homicides en groupe en faisaient partie.
Le sous projet 136, déclassifié grâce à la persévérance de Carol Rutz, portait sur l’analyse “des perceptions extra sensorielles”.
Lancé en 1961 par le biais d’une des vitrines de la CIA pour MK-Ultra, la Society for Investigation of Human Ecology, il s’agissait de tester les limites des capacités de perceptions extra sensorielles, de mettre en place des tests d’évaluation et de construire des expérimentations reproductibles.
Trois expériences ont été menées avec un groupe de cobayes tous entraînés à développer ces capacités et d’anticiper leurs résultats aux tests à l’aide de tests psychologiques, puis avec un petit groupe de cobayes aux grandes capacités en la matière.
“Dans les travaux sur les sujets individuels, une attention spéciale sera donnée aux états dissociatifs, qui tendent à accompagner les expériences spontanées de perceptions extra-sensorielles.
De tels états peuvent être induits et contrôlés dans une certaine mesure par l’hypnose et les drogues”, lit-on dans le document récapitulatif de la CIA.
Un peu plus loin ce document précise que “Les données utilisées dans le l’étude seront obtenues […] auprès de groupes spéciaux tels que les psychotiques, les enfants et les médiums”, en plus des individus aux grandes capacités dans les groupes déjà cités.
Pour établir des modèles d’estimation de perceptions extra-sensorielles :
“Des études d’apprentissage seront instituées dans lesquelles le sujet sera récompensé ou puni pour sa performance globale et renforcé de diverses manières – en lui disant qu’il avait raison, lui disant quelle était la cible, avec des chocs électriques, etc.“.
Il était aussi question d’augmenter les capacités de certains, probablement par les mêmes méthodes.
“Dans d’autres cas, des médicaments et des astuces psychologiques seront utilisés pour modifier les attitudes.
Les expérimentateurs vont s’intéresser particulièrement aux états dissociatifs, de l’abaissement de niveau mental aux multiples personnalités des soi-disant médiums, et une tentative sera faite pour induire un certain nombre d’états de ce genre en utilisant l’hypnose“, dit encore ce rapport.
Carol Rutz écrit que c’est lors de ces séances de “dissociation” qu’on la programmait.
Selon Carol Rutz, Mengele était l’un des “médecins” dont elle a été victime, et il opérait sous le nom de “Dr Black” [48].
D’autres victimes de MK-ultra dans les années 50-60, assez rares, disent l’avoir reconnu lors des séances d’expérimentations et de programmation, sous d’autres noms comme Dr Black ou Dr Schwartz.
Il se présentait toujours sous des identités différentes, comme d’ailleurs beaucoup des médecins impliqués dans le programme MK-Ultra : il ne fallait pas que les victimes connaissent leur identité.
Une de ses victimes à Auschwitz, Eva Mozes Kor, citée par Carol Rutz, a subi les expériences de Mengele lorsqu’elle avait 6 ans et raconte avoir été dans des états dissociatifs suite aux traumatismes.
Un état que Mengele avait certainement repéré.
Carol Rutz raconte le premier rituel dont elle a été victime à 6 ans, lors duquel elle s’est retrouvée dans un état dissociatif :
“L’Agence s’est arrangée avec mon grand-père pour commencer ma formation sexuelle en 1954.
Étant le pédophile qu’il était, je suis sûr qu’il a vraiment apprécié le rôle qu’ils lui ont donné dans ma formation.
À ce moment-là, il avait vendu la maison et déménagé un demi bloc plus loin dans une nouvelle maison en briques avec un sous-sol.
C’est ce sous-sol que je décrirais plus que tout comme le symbole du mépris de mon enfance.
En 1954, je n’avais encore que six ans et fréquentais le deuxième degré.
J’ai été obligé de participer à un rite traumatisant d’initiation de la virilité pour mon frère de douze ans sur la table de billard du grand-père au sous-sol.
Je devais totalement perdre mon intégrité sexuelle au profit d’un nouveau personnage créé ce jour-là à partir du traumatisme que j’ai été forcée d’endurer.
J’ai regardé la lampe oscillante au-dessus de la table de billard alors que l’initiation était terminée, et perdu dans une brume de ténèbres pendant les trente prochaines années.
Grand-père a donné à la nouvelle identité créée ce jour-là le nom de Carlotta.
À partir de ce jour avant, il l’entraîna de diverses manières, pour plaire à un homme en particulier.
C’était un homme très riche que je connaissais sous le nom de Rocky.
Il a versé d’importantes sommes d’argent à “la Cause”; par conséquent, tout ce qu’il voulait, il l’obtenait“.
Ce sous-sol a rapidement été utilisé par le grand-père et son frère pour des tournages pédopornographiques.
Elle explique que le Dr Black qui lui a fait subir des expériences quand elle était enfant, et dont elle estime qu’il s’agissait de Mengele, a procédé sur elle à un avortement à Montréal –quand elle était mineure bien-sûr, et a récupéré le fœtus.
Un jour quand elle avait 16 ans, écrit-elle, il lui a montré le résultat de ses expériences destinées à créer une “Super Race” : deux nourrissons dont les têtes étaient beaucoup trop grosses.
On a su bien des années plus tard avec le clonage en 1999 de la brebis Dolly, qu’on pouvait cloner une femme à partir d’un embryon.
Avant les expériences et les séances de programmation, les enfants étaient souvent conditionnés par des tortures et des viols.
Le Dr Black/Mengele y contribuait, avec des objets qui envoyaient des décharges électriques qui attaquaient le système nerveux.
Pendant les viols il répétait tout le temps “la douleur c’est le plaisir et le plaisir est la douleur“.
Selon Carol Rutz, ces types se prenaient carrément pour des dieux, capables de modifier l’humain et la nature.
Les familles recrutées pour que leurs enfants rejoignent le programme de traumas de la CIA étaient souvent dans une idéologie nazie.
Pendant les programmations, les médecins tortionnaires expliquaient à certaines victimes qu’elles appartenaient à la communauté nazie.
L’une d’elles, également endoctrinée dans les théories nazies, a expliqué qu’elle avait plus tard tenté de se suicider pour “enlever le sang nazi en elles”.
Parmi les personnages impliqués dans le MK Ultra, il faut citer Michael Aquino : sataniste, nazi, colonel de l’armée de l’Air (il était chapelain sataniste dans l’armée), membre de la Defense Intelligence Agency et accessoirement spécialiste de la guerre psychologique [49].
C’était aussi un proche collaborateur de Dick Cheney, vice-président des années Bush junior.
Aquino (il serait enfin décédé en aout 2020) a été cité par de nombreuses victimes d’abus rituel dans un cadre militaire comme étant l’un des organisateurs du système de programmation, notamment dans l’affaire Franklin, l’affaire Presidio, l’affaire McMartin, ou encore dans le cas de l’australienne Fiona Barnett aussi, lors de voyages aux Etats-Unis [50].
Il a été proche d’Anton LaVey qui a popularisé le satanisme, était membre de l’Église de Satan de LaVey bien implantée à Hollywood, avant de la quitter pour créer en 1975 le Temple de Set, où il y avait d’autres membres des renseignements militaires.
Dans son article “From PSYOPS to MINDWAR : The Psychology of Victory” écrit en 1980 (alors qu’il était à la base de Presidio en Californie) avec le colonel Paul Valley, il parle des techniques de manipulation de l’opinion et des populations dans le cadre de la guerre psychologique.
Dans une préface ajoutée au document, qu’il a écrite en 2003, il explique que la manipulation par les médias est utilisée lors des guerres avec une grande efficacité :
“Vous prenez le contrôle de tous les moyens par lesquels son gouvernement et la population traitent l’information pour prendre leur décision, et vous l’ajustez pour que ces décisions soient prises comme vous le désirez.
Tout le monde est heureux, personne n’est blessé ou tué et rien n’est détruit“.
Dans l’article écrit en 1980, il parlait déjà de l’utilisation d’armes électromagnétiques ou psychotroniques émettant des ondes ELF (extremely low frequency) qui peuvent être transmises par la radio, la télé, les communications à micro-ondes et peuvent amener une population ciblée à être défaitiste, dépressive.
“La recherche psychotronique en est à ses balbutiements, mais l’armée américaine possède déjà un système d’armes opérationnelles […] ce système d’armement utilise les moyens de communication existants.
Il cherche à cartographier l’esprit des individus neutres et des ennemis, puis à le changer conformément aux intérêts nationaux US.
C’est fait à grande échelle, en intégrant des unités militaires, des régions, des nations et des blocs.
Dans sa forme actuelle, cela s’appelle Opérations psychologiques“, écrivait-il en 1980.
Il y explique aussi qu’une population ennemie peut être vaincue en étant placée dans un état de terreur et de destruction imminente, et que les ondes ELF peuvent créer des accès de violences ou des hallucinations dans une population ciblée.
Il est aussi possible de la mettre dans un état d’hyper suggestibilité et d’entrer dans la tête des gens des idées par des messages subliminaux.
Il évoque aussi les infrasons, qui peuvent être utilisés pour manipuler le subconscient et ont une grande distance de portée comme les ondes ELF.
Dans un article de 2000 paru dans un journal d’anciens officiers de l’armée [51], Aquino explique aux militaires, en gros, que les travaux MK-Ultra et les travaux sur les manipulations par ondes électriques n’ont rien donné.
Ce qui est faux et relève de l’intoxication puisqu’il le sait parfaitement, même si toutes les expériences n’ont évidemment pas été concluantes.
Alfred Kinsey, ce pédocriminel qui est encore qualifié de “père de la libération sexuelle”, fréquentait les milieux satanistes notamment d’Hollywood.
Il organisait des partouzes, fréquentait un tas de pédos dont il détenait les secrets, et il avait ce pouvoir sur pas mal de monde selon un de ses collaborateurs, Wardell Pomeroy.
“Avec sa connaissance intime de la vie sexuelle de personnages importants, Kinsey aurait pu faire exploser, au sens figuré, les États-Unis sur le plan social et politique.
Sans doute appréciait-il de se sentir, parfois, peser sur le monde.
La possession par Kinsey de tels secrets sexuels équivalait à une forme subtile de coercition frisant le chantage” a-t-il écrit dans sa biographie de Kinsey [52].
Claudia Mullen, qui a été victime enfant du programme MK-Ultra et a témoigné en 1995 lors de la commission sur les radiations, a subi les expériences d’Ewen Cameron, de Sidney Gottlieb, de John Gittinger, qui collaboraient tous dans les recherches sur la manipulation et le contrôle mental.
Elle a raconté devant la commission (Advisory Committee on Human Radiation Experiments) une série d’expériences que cette clique de dingues lui a fait subir en 1958 – 1959 quand elle avait 8 ans :
“Un Dr John Gittenger m’a fait subir des tests, le Dr Cameron m’a donné les électochocs et le Dr Greene les radiographies.
Ensuite, Sid (Dr Gottlieb) m’a dit que « J’étais prête pour le grand “A” “, ce qui signifie Artichoke, comme je l’ai appris plus tard.
Quand je suis rentrée chez moi, comme à chaque fois depuis lors, je ne me souvenais de rien de mes tests ni des différents médecins.
Je me souvenais seulement des explications que le Dr Robert G. Heath (de la faculté de médecine de Tulane) m’a données pour les ecchymoses, les marques d’aiguilles, les brûlures sur la tête et les doigts et même les douleurs génitales.
Je n’avais aucune raison de croire le contraire.
Ils avaient déjà commencé à contrôler mon esprit !
L‘année suivante, quand j’ai eu 9 ans, j’ai été envoyée dans un endroit du Maryland appelé Deep Creek Caverns pour apprendre à “faire plaisir sexuellement aux hommes”.
On m’a aussi appris comment les contraindre à parler d’eux-mêmes et ensuite j’ai dû prouver la précision de ma mémoire.
Richard Helms, le Dr Gottlieb, George White et Morse Allen avaient tous prévu de piéger des fonctionnaires, des cibles des agences gouvernementales, de chefs d’établissements universitaires et de fondations.
Ensuite, si le financement commençait à diminuer ou si le chef de l’agence – John McCone- décidait qu’il ne pouvait plus tolérer que des enfants soient torturés, maltraités et tués à coups de produits biologiques et de radiations ; alors il serait obligé de continuer les projets à tout prix.
Je devais devenir une petite “espionne” régulière pour eux après cet été-là, piégeant de nombreux hommes à leur insu, à l’aide de caméras cachées.
Je n’avais que 9 ans quand cela a commencé“.
Mais la CIA n’a pas utilisé que les groupuscules satanistes ou des religions officielles comme “laboratoires” : les sectes plus “classiques” ont aussi beaucoup servi.
De la scientologie à Jim Jones, de la secte Aum adepte du gaz sarin aux Mormons en passant par la bande de Charles Manson, on trouve toujours des types des renseignements derrières les sectes et groupes sectaires.
Les sectes ont probablement servi à tester des techniques de manipulation des foules et des individus avec différents types de gourous et de conditionnements [53], à tester des drogues, ont pu servir à dissimuler différents trafics ou du blanchiment d’argent.
Ce qu’on trouve en tout cas toujours dans ces groupes, c’est le contrôle total de l’individu : on contrôle son temps, ses actes, jusqu’à ses pensées.
Parfois jusqu’à l’élimination avec de vrais ou plus souvent faux “suicides collectifs”.
Ce contrôle repose sur des techniques de manipulation mentale et émotionnelle qui sont de plus en plus sophistiquées, au fil des découvertes réalisées dans un cadre militaire.
La dynamique de groupe est aussi essentielle : les membres poursuivent un but qu’ils pensent commun et la violence peut s’abattre sur celui qui dévie.
Et il y a toujours une hiérarchie bien définie, avec les garde-chiourmes indispensables, les leaders, le cercle interne, le gourou.
L’idéologie s’impose aux individus, les membres qui sont progressivement isolés de leur environnement habituel, désensibilisés.
Ils n’ont aucun libre arbitre, aucune existence en propre au sein du groupe et ne doivent pas avoir d’existence en-dehors.
Les sectes servent aussi à véhiculer des idéologies, souvent racialistes, eschatologiques, en appelant à restaurer un ordre mythique et à une société de castes.
Assez souvent on retrouve aussi des éléments autour des extra-terrestres. Ca permet aussi d’évaluer le type de messie, de leader, d’idéologie qui peut avoir le plus d’impact.
On observe aussi que tous ces groupes cherchent à cibler des personnalités, pour diverses raisons comme monter en influence ou corrompre.
Les suites de MK-Ultra : contrôle des masses et trauma généralisé
Les traumatismes qu’on retrouve chez les victimes de pédocriminalité, notamment de pédocriminalité organisée par des réseaux mafieux, satanistes ou autres, sont similaires à ceux qu’ont subi les victimes de contrôle mental de la part de la CIA.
On sait aujourd’hui que ces violences impactent la structure du cerveau de manière définitive, surtout si elles sont répétées.
Le MK Ultra a permis de standardiser un grand nombre de techniques de manipulation et de contrôle, qui ont été testées dans des groupes sectaires et des réseaux pédocriminels, entre autres.
Aujourd’hui, les techniques se sont développées et sont utilisées à grande échelle, par divers moyens plus ou moins sophistiqués.
Plusieurs personnes qui ont subi des violences graves dans l’enfance dans le cadre de réseaux pédocriminels organisés, y compris dans le délire sataniste, se sont trouvées plongées avec la crise de propagande anxiogène depuis mars 2020 dans un état de stress comme lorsqu’elles vivaient les traumas.
Il est donc intéressant de noter ce qu’ont rapporté à ce sujet des survivantes de ces réseaux, dans des livres ou des témoignages directs.
Ces réseaux fonctionnent tous avec un système pyramidal, et il est très facile d’y distiller des pratiques, drogues, méthodes de manipulation…
Le traumatisme dans les réseaux pédocriminels
Détruire, déstructurer les enfants est le moyen le plus sûr de véroler les fondements d’une société.
La pédocriminalité est un des moyens les plus violents pour y parvenir, et on constate la multiplication des réseaux pédocriminels, sur le web, satanistes ou partouzeurs sado masos ainsi que de leurs victimes.
En parallèle, l’omerta sur ce sujet est quasiment totale dans les médias, le monde politique et la justice, ce qui procure une impunité elle aussi quasiment totale.
Les crimes sur les enfants sont niés, par contre ces mêmes enfants sont responsabilisés pénalement, pouvant répondre devant la “justice” dès 13 ans, sont “éduqués” sexuellement, abreuvés de porno, voire carrément absorbés dans l’industrie du placement, c’est-à-dire les services sociaux.
Les réseaux pratiquant des violences allant jusqu’au meurtre d’enfants, organisés avec un décorum plus ou moins satanico-ésotérique, ces réseaux structurés et pyramidaux, se sont implantés de plus en plus fermement dans les milieux de pouvoir, permettant à la fois la corruption de ces milieux et la diffusion d’une certaine “culture” aussi bien politique que sexuelle.
On va se concentrer ici principalement sur des témoignages qui concernent la France et l’Europe, car les témoignages des pays anglo-saxons sont bien mieux connus.
Les éléments seront mis un peu de manière disparate, relevés dans les dossiers et témoignages que j’ai dans mes archives.
J’ai utilisé les initiales des témoins pour respecter leur anonymat.
==> Précision importante: cette partie va être difficile à lire. Je recommande de la passer si vous ne vous sentez pas prêts.
Les abus rituels sont des agressions graves et méthodiques de personnes par la trahison, l’entraînement et l’exploitation et implique toujours du contrôle mental.
On note tout d’abord que la violence est la clé du conditionnement pour briser la résistance.
A Lyon par exemple on a une affaire où des enfants ont commencé par être piqués avec des aiguilles régulièrement, et revenaient avec plein de marques.
Puis les viols ont commencé.
Ces enfants vivent dans un climat de violence, de stress quasi permanent, qui entraîne un comportement automatique.
Régina Louf, victime du réseau belge dit que sous la pression, en danger, quand on la poussait à faire quelque chose qu’elle refusait absolument, elle se mettait “à agir comme un robot“.
Elle explique :
“C’est si agréable d’abandonner la lutte, de laisser tomber sa responsabilité et son humanité;
mieux que ça, je ne comprenais pas pourquoi j’avais lutté si longtemps”
Ces groupes imposent aussi des relations sexuelles avec d’autres enfants, cela revient dans tous les dossiers de ce type.
Régina Louf parle de “spécialisation” progressive des filles :
“plus on était spécialisées, plus ils pouvaient aller loin“.
Presque toujours, les victimes connaissent un phénomène d’amnésie : la plupart d’entre elles, même victimes d’abus très graves et répétés sur le long terme, oublient ce qu’elles ont subi dans l’enfance.
Les souvenirs reviennent ensuite par bribes, souvent entre 30 et 40 ans, les moins traumatisant revenant en premier.
Cette amnésie est la conséquence des processus de trauma et de contrôle mental.
Le milieu familial est déterminant, très souvent c’est lui qui est en lien avec le réseau, souvent le père, parfois la mère généralement victime elle-même du réseau oud ‘abus graves, ou les deux.
Si un seul parent est impliqué, le parent abuseur cherche à éloigner au maximum l’enfant du parent protecteur.
Le parent abuseur a un profil de psychopathe, autoritaire, manipulateur, déjà abuseur, le +souvent abusé lui aussi dans l’enfance.
Son intérêt personnel est de fournir l’enfant au réseau, il n’a aucun scrupule.
Très souvent le ou les parents violeurs sont bien vus en société, insoupçonnables pour les voisins et ils sont aussi très appréciés dans le réseau.
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- Ex AL sa mère voulait se faire bien voir dans la haute société, quel qu’en soit le prix.
- France M – A utilisé sa fille pour monter en FM et dans les milieux universitaires
- Autre affaire nord de la France (O) : pour de l’argent.
- Affaire sud de la France : probablement pour obtenir des protections, des contrats.
- FA : famille, de la haute société, déjà dans le système depuis au moins 2 ou 3 générations.
- Lyon : contact avec une autre famille, de la grande bourgeoisie industrielle, déjà impliquée dans ces dérives.
- France – M : parents adoptifs issus d’une famille privilégiée, cherchaient + d’argent et de la reconnaissance sociale.
L’introduction dans le réseau commence avant 6 ans, généralement 5-6 ans pour les viols.
Vers 12 ans les victimes qui ont survécuy sont intronisées comme membres lors d’une cérémonie avec rituels sexuels et sacrifice(s).
Il y a du cannibalisme la plupart du temps, dans un cadre très rituel c’est même systématique.
Ces scènes représentent l’horreur pour les enfants et c’est un tabou absolu qui les empêche de parler.
L’aspect prostitution est aussi systématique : les enfants sont amenés très régulièrement dans différents endroits (villas, golf, bars, bordels, chateaux, hotels de luxe…), pour subir les viols.
Ils sont amenés par le parent abuseur ou par un proxénète même du réseau qui s’occupe plus particulièrement d’un ou plusieurs enfants.
On a souvent un individu, qui n’est pas de la famille, qui fait office de proxénète.
Les enfants assistent parfois à des échanges d’argent après les viols / rituels.
Cette prostitution est aussi utilisée dans un cadre de chantages et de corruption, pour impliquer certains personnages.
Les enfants peuvent être carrément dressés pour cela comme certaines victimes de l’affaire Dutroux ou d’Outreau l’ont raconté.
Les cérémonies et les viols sont filmés.
On ne sait pas où vont ces films ensuite.
Ces abus sont commis de manière très régulière, au moins chaque semaine, le week-end en général.
La prise de drogues est assez systématique dans ces réseaux, par les membres adultes d’une part, et pour les enfants d’autre part.
A Lyon on a retrouvé du Phénobarbital chez un des enfants, et les deux avaient dit qu’on leur faisait boire quelque chose et qu’ils s’endormaient.
D’autres victimes ont expliqué que les enfants étaient drogués avant les viols et pour faire certains trajets.
Ca rend les souvenirs très flous et doit faciliter le refoulement de la mémoire, et ça entraîne la perte des notions de distances et du temps.
- France – M : prise de liquide rouge amer avant un rituel très violent. Elle ne peut plus bouger.
- Krypten : faisaient boire un liquide rouge aux enfants qui leur faisait tourner la tête, avant les viols.
- Affaire Italie-Belgique : du sirop rose était donné avant les cérémonies.
- Dutroux: nombreuses boîtes de médicaments type Rohypnol retrouvées dans ses habitations.
Dans ces réseaux, il n’y a pas d’isolement social complet des victimes : elles ont des contacts avec la société normale (école, copains), mais les relations sociales extérieures au réseau sont fortement limitées.
Ces victimes n’allaient pas chez leurs copains, par exemple.
Il y a une graduation dans la violence.
Au début ce sont surtout des maltraitances et négligences puis des attouchements, puis des viols, puis des viols collectifs.
Cette forme de progression dans les abus permet de conditionner l’enfant.
D’abord ça se passe en intra familial, puis avec l’entourage, puis dans le réseau avec des déplacements de plus en plus loin et fréquemment.
On n’observe pas toujours le décorum “satanique” habituel avec les symboles et les costumes.
Il y a un coté progressif, avec des actes de plus en plus graves qu’on demande de commettre.
Cf. France-M qui explique avoir été:
“initiée aux cours des cérémonies à violer, tuer, torturer… Je passe à un autre statut.
D’un statut de simple victime, je passe à celui de victime bourreau”.
En parallèle de ces actes de plus en plus graves qu’on leur fait commettre, les victimes montent dans la hiérarchie interne du réseau et obtiennent de la reconnaissance de la part des membres adultes.
Ex: Quand AL a 10 ans on lui dit de “choisir” le type qui allait la violer dans une soirée.
Un autre classique est de faire d’abord regarder des films pornos aux enfants, puis de leur demander de faire pareil.
Puis on élargit à d’autres personnes.
- Mises en scène des viols, des rituels. Même s’il y a des meurtres “spontanés” aussi
- Menace de mort permanente lors des soirées et sessions de rituels, qui oblige à se suradapter à tous les stimuli, dans un contexte où le comportement des adultes est sadique.
- Mesures de rétorsion, cf. France – M qui parle de “cérémonies de représailles” au cours desquelles les récalcitrants étaient sacrifiés publiquement.
- Accusations permanentes, insultes, critiques, rabaissement.
- Compréhension innée qu’il faut se taire. Soumission psychologique.
- Formation : AL parle d’une forme de “dressage” pour apprendre à se comporter avec les pédos. Elle explique qu’on l’obligeait à regarder des films, qui décomposaient les réactions des types, leur visage, leurs mimiques, et ainsi “savoir en regardant le visage de quelqu’un ce qu’il aimait ou en regardant son corps ce qu’il aimait sexuellement“. Tout cela, pour l’ “entraîner à être une esclave sexuelle pour l’élite“.
Le meurtre d’un animal est un autre passage de l’initiation de l’enfant qui semble incontournable et a lieu autour 5-10 ans.
AL évoque un épisode où un politicien et un autre membre du réseau, lors d’une soirée où une dizaine d’enfants étaient présents, leur ont donné un lapin.
Le politicien leur a dit “qui doit avoir la vie sauve ? Toi ou le lapin ?” et chaque enfant a du tuer son lapin.
Les enfants savaient que s’ils ne donnaient pas la bonne réponse ils risquaient d’être massacrés.
Régina Louf aussi raconte une scène où les lapins ont été éventrés devant des enfants auxquels on venait de les donner.
Ca servait aussi de moyen de chantage : l’enfant s’attachait à l’animal et était prêt à tout pour qu’il ne soit pas tué.
Les enfants savaient aussi qu’on pouvait leur faire pareil.
France – M : un lapin a été égorgé au-dessus d’elle quand elle était sur un autel lors d’un rituel.
L’étape suivante est de tuer un autre enfant, parfois même un enfant dont ils étaient proches, avec lequel il y avait une relation privilégiée dans ce contexte d’horreur.
Un des tortionnaires met le couteau dans les mains de la victime, voir lui tient les mains pour l’acte.
Objectif 1 : Créer de la culpabilité chez la victime pour le reste de sa vie.
On le voit avec A L, Regina Louf, et dans au moins une dizaine de témoignages directs que j’ai recueillis.
Le plus souvent ce meurtre a lieu au cours d’un rituel.
Cette “ritualisation” donne un cadre « officiel » et formel à tout ça, et un aspect “initiatique”.
AL dit :
“j’ai toujours agi dans les différentes situations pour faire le moins de mal.
Je savais que si je disais non ce serait pire”
Objectif 2 : Empêcher de nouer des relations avec d’autres enfants, ou avec des gens “normaux”.
Ex France – M , quand elle a 12 ans :
“De mois en mois, ma vie transforme mon corps de petite fille en une plaie vivante.
Je suis initiée à tout le rituel de cette secte satanique.
Mes bourreaux me font “gravir” les échelons” de la mort et de la barbarie.
Je deviens une machine à tuer“.
Plusieurs victimes décrivent des parties de chasse qui finissent par des mises à mort d’enfants.
On voit ça ailleurs (USA, Australie, Angleterre, Espagne).
Regina Louf a calculé qu’elle avait assisté à la mort d’une trentaine d’enfants.
Quand elles tombent enceintes à 11, 12, 13 ans … on leur prend le bébé ou on leur demande de le tuer.
Elles ne savent pas ce qu’ils deviennent ou alors ils peuvent être tués devant elles, sur place ou lors d’une cérémonie organisée dans les 48 heures.
Certaines parlent d’un trafic de bébés comme FA qui a retrouvé plusieurs de ses enfants, placés dans d’autres familles.
Régina Louf explique qu’on a tué un de ses bébés devant elle, qu’on lui a demandé d’en tuer un autre elle même.
Ex : France – M a subi son premier accouchement à 13 ans et demi.
Elle explique que des adolescentes étaient mises enceintes lors de rituels.
Certaines étaient des filles de bourreaux de la secte, d’autres étaient nées dans le réseau ou récupérées uniquement pour procréer.
Certaines venaient d’Allemagne, des Pays de l’Est, de Belgique.
Les bébés sont ensuite sacrifiés dans des rituels, le plus souvent par celle qui les a mis au monde : sacrifé à satan pour qu’il “rachète” leurs âmes.
“Là aussi, nous retrouvons le même cérémonial, les mêmes rituels, les mêmes barbaries, les mêmes tortures, les mêmes habits, les mêmes lieux : cryptes, souterrains, cimetières, églises…
Les cérémonies de sacrifice ont lieu les nuits de pleine lune“.
Elle a été obligée de tuer le bébé (1er meurtre qu’on l’a forcée à commettre) dans un rituel en France, quelques heures après l’accouchement dans une clinique belge.
Les choses se sont passées de la même manière pour le deuxième enfant.
Il y a des déplacements dans le pays et à l’étranger.
Les victimes manquent l’école mais personne ne dit rien.
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- Ex : AL emmenée en Suisse, en Allemagne, aux USA à 9 ans. Jet privé
- France – M : Belgique, Pays-Bas, Italie, Allemagne, Luxembourg
- VL: déplacements en Grande-Bretagne, Belgique…
- Outreau: déplacements en Belgique.
Le réseaux ou l’entourage organise un conditionnement pour exercer un métier spécifique.
Pour les filles ce sera souvent le mannequinat ou la prostitution, mais ça peut aussi être la politique, le journalisme, la médecine, la police.
Ex France – M, éduquée à la prostitution :
“On m’explique que cela fait partie d’une éducation que chaque parent doit inculquer à ses enfants pour appréhender de façon sereine leurs futures vies sexuelles.
Par contre, ils me font bien comprendre qu’il ne faut surtout pas en parler, sous peine de représailles.
Pour avoir été témoin de “représailles”, je sais que je ne dois absolument pas dire un mot”.
- Longue période d’oubli, de refoulement des traumas. AL, Canada M d’autres cas. Parfois il reste des souvenirs, mais on a l’impression que ce sont les moins traumatisants qui reviennent en premier.
- Programmation : témoignages de passages à l’hôpital, ou dans des bases militaires.
AL : explique qu’en 1972 quand elle avait 9 ans, elle a été envoyée en Allemagne plusieurs fois pour être “entraînée” dans des labos où elle pouvait être attachée pendant des jours.
Entrainement par exemple à identifier des sentiments, des comportements, des pensées en observant les gens.
Elle dit qu’un médecin nazi chapeautait le processus.
Des soirées de viols avec des politiciens internationaux ont eu lieu lors de ces passages en Allemagne.
“J‘étais formée à voir les traits physiques des gens et à les associer à la personnalité, aux dépendances, aux tendances, aux goûts et à ce qu’ils n’aiment pas.
On m’a appris l’eugénisme (“eugenics”) pour détecter toutes sortes de choses en observant quelqu’un.
J’avais les yeux grands ouverts et je devais regarder beaucoup de films avec des gens qui faisaient tout et n’importe quoi, de manière répétée et de différentes manières.
Une grande partie de cette formation portait sur la détection des préférences sexuelles afin que je sois plus en mesure de plaire“.
“J‘étais entraînée durant un mois à devenir une esclave sexuelle pour les VIP.
Différentes méthodes de tortures permettaient de libérer des pouvoirs supra humains que je pourrais utiliser pour mieux m’adapter à la psyché des hommes afin de satisfaire parfaitement leurs désirs sexuels“
Il y avait aussi une programmation pour oublier les abus, les noms et visages des médecins qui ont fait la programmation, ou pour se suicider quand les choses reviennent à la mémoire.
Canada – M: Phase importante d’autodestruction lors de laquelle elle était suicidaire, quand les souvenirs ont commencé à revenir alors qu’elle était dans la prostitution.
Les victimes ont en général une forte culpabilité à quitter le réseau.
Elles ont une compréhension tardive que ce qui leur est arrivé n’est pas normal, en général vers 15-16 ans quand elles commencent à essayer de prendre de la distance et échangent avec des gens “normaux”.
Sur le type de tortures qu’elle a subies, AL révèle des éléments intéressants :
Le ministre qui était à la tête du réseau “s’est entouré de spécialistes de la torture.
Il y avait les ex coloniaux qui étaient revenus de force du Congo une fois que le pays avait finalement retrouvé son indépendance de la Belgique en 1962.
Au Congo, ces Belges avaient torturé les esclaves congolais et leurs tactiques macabres étaient expérimentées sur les enfants du réseau.
Il avait également ses experts en psychologie internationale, qui ont transmis les techniques de lavage de cerveau développées au cours du Troisième Reich“.
Cette programmation fonctionne par mots-clés qui mettent l’enfant dans un état psychique spécifique.
Par ex à Lyon : le parent protecteur entend qu’au téléphone, un mot clé comme le nom du chien de la famille dit par quelqu’un dans une phrase anodine pouvait rendre la fillette complètement absente, ne disant plus rien.
Il n’y a pas forcément d’aspect rituel.
Les costumes sont différents d’un groupe à l’autre (tuniques, capuches classiques, parfois avec des symboles type croix, étoiles etc, des chants la plupart du temps pas en français, aspects chorégraphiques plus ou moins marqués…).
Les armes électromagnétiques
MK-Ultra est censé avoir pris fin au milieu des années 70.
Tout laisse penser que d’autres structures et d’autres programmes ont pris le relais et les technologies se sont développées.
La CIA opère aujourd’hui à travers plus de 400 structures comme des hôpitaux, instituts de recherche, entreprises, fondations.
Sans compter les entités militaires comme la DARPA ou la NASA.
Les années 50 ont aussi été l’époque de la cybernétique, dont l’objectif est de contrôler les sociétés.
Le Cybernetics Group est un projet de la CIA qui a contribué aux expériences de contrôle mental MK Ultra.
Il a organisé la conférence sur la cybernétique, via la Fondation Macy de 1949 à 1953, la dernière a eu lieu à l’Université de Princeton.
L’anthropologue Gregory Bateson était l’un des principaux membres de ce groupe qui recevait de gros financements de la fondation Rockefeller et de la fondation Macy créé dans les années 30.
Les deux fondations suivaient de près l’avancée des recherches.
En 1999 Paul Glimcher et Michael L. Platt annoncent avoir identifié le processus neurologique de décision sur des singes et pouvoir dire quel comportement ils vont adopter en fonction de l’imagerie cérébrale.
Mais il semble que la vraie découverte des clés de la conscience remonte aux années 50.
En janvier 2000, Lockheed Martin annonçait que des ordinateurs pourront très vite lire les pensées des gens à distance, il suffit qu’il ait les schémas des zones du cerveau qui s’activent, associés à certains types de pensées.
Depuis quelques années des financements ont été attribués officiellement à des recherches dans ce sens comme le projet Future Attribute Screening Technology (FAST) lancé en 2011 par le Department of Homeland Security pour détecter automatiquement les individus “mal intentionnés”.
Le dispositif qui fait la synthèse de plusieurs technologies de biométrie et de psychologie comportementale “est conçu pour être utilisé à des points de contrôle (checkpoints) pour aider les officiers de sécurité à identifier les personnes pour une deuxième vérification” lit-on dans un dépliant de 2013, qui évoque aussi un taux de succès de 81%.
A partir de 2001-2002, des dizaines de projets de “surveillance neuronale à distance [54] ou “neuro-imagerie” [55] ont été financés par la DARPA, donc à l’origine pour des projets d’ordre militaire.
En 2005, plus de 50 laboratoires aux Etats-Unis cherchaient des moyens technologiques pour identifier le mensonge à partir de la surveillance du cerveau, réaliser des “empreintes digitales du cerveau” ou pour lire les pensées d’un individu [56].
Il y avait aussi le programme “Preventing Sleep Deprivation” lancé au début des années 2000 pour que les soldats restent en alerte malgré la privation de sommeil, avec un produit qu’on donne aux patients atteints d’Alzheimer (les ampakines), des programmes pour augmenter la mémoire développés dans la Silicon Valley, d’autres pour augmenter les capacités intellectuelles en manipulant l’acide N-méthyl-D-aspartique (dont les récepteurs sont défaillants chez les malades d’Alzheimer) ou par stimulation électrique…
La DARPA a financé la société BrainGate pour connecter le cerveau de singes à des ordinateurs, dans le but notamment de pouvoir télécharger la mémoire des individus.
Ce système est déjà utilisé pour permettre à des personnes tétraplégiques de contrôler un ordinateur.
Beaucoup de technologies sont développées depuis les années 50, notamment autour des ondes extrêmement basse fréquence (en anglais, extremely low frequency ou ELF) qui permettent de faire entendre des sortes d’acouphènes, des voix ou des “sons silencieux” [57], de manipuler l’humeur[58], le comportement, et même de créer des maladies.
Les Russes ont été les premiers à maîtriser l’utilisation des ondes électromagnétiques pour manipuler le cerveau, talonnés par les US.
Le principe est que les cellules du cerveau émettent des pulsations électromagnétiques (comme toutes les cellules), et qu’on peut donc le contrôler en lui envoyant des ondes correspondant à différentes conditions, suivant l’amplitude, la fréquence, l’intensité des ondes envoyées…
En 1976 un rapport de la CIA listait des effets sur l’homme des armes électromagnétiques à court, moyen et long terme, dans le contexte des conflits en Asie du sud est.
On y relève par exemple la possibilité de créer des attaques cardiaques, de faire entendre des sons et même des mots, de modifier la composition du sang, de modifier la structure de la membrane des cellules, d’accélérer la coagulation du sang, de réduire les leucocytes, d’altérer les vaisseaux sanguins, de modifier les cellules du cerveau, créer un état dépressif, anxieux, de réduire l’activité cérébrale…
Le Dr William Ross Adey, spécialiste des ondes électromagnétiques à basse fréquence, a lui aussi testé le pouvoir des ondes sur des cobayes humains, avec notamment des fonds de l’armée US[59].
Ses travaux ont été menés à partir des années 70.
Il a notamment publié en 1975 un bouquin intitulé “Introduction : effects of electromagnetic radiation on the nervous system” (Introduction : Effets des radiations électromagnétiques sur le système nerveux), et en 1977 un bouquin intitulé “Brain interaction with weak electric and magnetic fields” (Interactions du cerveau avec des champs électriques et magnétiques faibles), mentionnés dans la bibliographie de documents de l’armée US sur les radars.
Il a très vite gravi les échelons, devenant membre du panel de l’Académie Nationale des Sciences sur les effets des rayonnements à très basse fréquence sur la biosphère, et même conseiller à la Maison Blanche.
Aux Etats-Unis, des dizaines d’associations de personnes se disant victimes de harcèlement électromagnétique ont été créées depuis les années 90.
Certaines qualifient ce qu’elles subissent de tortures, avec des symptômes variables à longueur de temps, entre fatigue, maux de tête, nausées, acouphènes, des voix anonymes ou pas dans la tête, des états dépressifs ou d‘anxiété, des hallucinations visuelles, des mouvements corporels incontrôlables…
Souvent ils décrivent des comportements anormaux dans leur entourage[60].
Il y a par exemple une arme tactique développée par l’armée US qui serait opérationnelle depuis quelques années, qui vise l’épithalamus et le “métathalamus” (terme plus utilisé car cette partie serait hors thalamus) par résonance biomagnétique[61].
Ca permettrait d’exécuter une cible à distance.
Aujourd’hui les satellites permettent d’amplifier encore le ciblage et la couverture par les ondes électromagnétiques.
Déjà en 1969 Jose Manuel Rodriguez Delgado, prof de physiologie à l’université de Yale où il développait des techniques de contrôle mental par des électrodes ou des produits chimiques, publie “Physical Control of the Mind: Toward a Psychocivilized Society” (Contrôle physique de l’esprit : vers une société psychocivilisée) à la suite de ses expériences d’implantation de microprocesseurs dans le cerveau de singes pour manipuler le comportement, les rendre colériques ou effrayés par exemple.
Il a été l’un des pionniers des implants cérébraux.
Il a expliqué dans la préface de ce bouquin que ces expériences ont montré :
“comment, par stimulation électrique de structures cérébrales spécifiques, des mouvements peuvent être induits par commande radio, l’hostilité peut apparaître ou disparaître, la hiérarchie sociale peut être modifiée, le comportement sexuel peut être modifié, et la mémoire, les émotions et le processus de réflexion peuvent être influencés télécommande“.
Il ajoute que :
“La communication directe non sensorielle entre le cerveau et les ordinateurs a déjà été réalisée ;
et à l’aide d’instruments sous-cutanés miniaturisés, des messages ont été envoyés aux structures neuronales à travers la peau intacte“.
Le Dr. Robert G. Heath, fondateur du département de psychiatrie de l’université de Tulane [62], a implanté dans les années 50 des électrodes (appelées Deep Brain Simulation, DBS pour “simulation du cerveau profond”) dans le cerveau de plus d’une centaine de personnes (notamment des détenus de la prison d’Etat de Louisiane), en plus des essais de diverses drogues naturelles ou chimiques.
Toujours pour l’armée et la CIA, Heath a aussi travaillé sur les “thérapies” de conversion des homosexuels, avec toute une palette de méthodes en envoyant des ondes pour déclencher du “plaisir” dans des contextes hétérosexuels.
Des expériences sur l’homme (sans consentement) ont eu lieu à la fin des années 60 en Suède sur des patients d’hôpitaux psychiatriques de Stockholm ou des détenus, avec implantation d’un transmetteur de 7 mm dans le cerveau capable de modifier leur comportement en les rendant plus agressifs. Les opérations avaient lieu à l’insu des victimes alors qu’elles étaient anesthésiées.
Des brevets pour des systèmes de manipulation du comportement sont déposés régulièrement, mais tous ne sont pas publics.
Beaucoup sont basés sur l’utilisation des ondes électromagnétiques.
Le brevet #4,858,612 déposé aux Etats-Unis en 1982 porte sur un “appareil de simulation de l’audition par introduction d’une pluralité de micro-ondes dans la région du cortex auditif “.
En 1990 un brevet (US15151080) visant à modifier l’état de conscience par des moyens électroacoustiques a été déposé par le spécialiste allemand de l’hypnose Claus Bick.
L’objectif était d’enlever les pensées négatives et d’implanter des pensées positives.
Le brevet # 5.289.438, déposé en 1992 présente un système permettant “d’altérer l’état de conscience humain”, toujours à l’aide de stimulis auditifs émis par des ondes électromagnétiques.
“Il est bien admis dans les cercles scientifiques qu’il existe une corrélation entre les rythmes d’ondes électro-encéphalographiques présentées par le cerveau d’un humain et son état de conscience.
Les rythmes que l’on trouve habituellement chez l’adulte humain normal lorsqu’il est détendu et les yeux fermés ont une fréquence d’impulsion dans une gamme de 7 à 14 Hz et ont fini par être identifiés comme des rythmes “alpha”.
De même, lorsqu’une personne est excitée et anxieuse, les rythmes affichés tombent dans les 14-28 Hz. et sont connus sous le nom de rythmes “bêta”.
Une personne normale en sommeil présente des rythmes “delta” dans une gamme de 1,75-3,5 Hz.
D’autres rythmes des ondes cérébrales qui ont été identifiés par les chercheurs comme étant associés à divers états de conscience normaux et anormaux sont : “theta”, 3,5-7,0 Hz. et “gamma”, 28-56 Hz.
Les recherches du demandeur [celui qui a déposé le brevet] ont permis d’identifier et de nommer trois rythmes supplémentaires, à savoir : “oméga”, 0,875-1,75 Hz.; “epsilon”, 56-112 Hz.; et “zêta”, 112-224 Hz.
Les chercheurs ont mis au point une variété de systèmes pour stimuler le cerveau avoir des rythmes d’ondes cérébrales spécifiques et ainsi modifier l’état de conscience du sujet.
La plupart de ces efforts ont visé à induire un rythme d’ondes cérébrales alpha, ou détendu, ou un rythme d’ondes cérébrales delta, ou sommeil“.
En 2000 c’est un dispositif émettant des impulsions acoustiques subliminales à ½ Hertz pour impacter le système nerveux et “relaxer” ou exciter les individus qui a été déposé (US006017302A).
Une arme dite “non létale” développée pour l’armée US et appelée MEDUSA, a été développée sur ce principe : elle envoie des sons par ondes électromagnétiques, et seule la cible entend des sons ou même des voix à l’intérieur de son crâne, par exemple un cri strident.
En 2012 la Russie s’est officiellement lancée dans le développement d’armes psychotroniques, basées sur les ondes électromagnétiques.
Elles peuvent tuer en une fraction de seconde de différentes manières comme des attaques cardiaques ou cérébrales, et induire un tas d’effets comme la folie ou la soumission.
En 2014, un autre brevet (US9420971) concernait « des dispositifs, des procédés et des systèmes pour assister des patients dans des programmes de modification du comportement et de cessation visant à mettre fin à des comportements indésirables ».
Il n’est pas fait mention de tests sur l’homme mais il est évident qu’à un moment cette étape doit être franchie.
D’ailleurs, on sait que des armes électromagnétiques ont été utilisées dans un cadre militaire ou de barbouzerie, et de plus en plus systématiquement contre des civils.
Pour citer trois ou quatre exemples :
- En 2005 les US ont utilisé des armes sonores électromagnétiques contre des pirates somaliens qui avaient attaqué un yacht. L’arme en question, le Long Range Acoustic Device (LRAD), peut émettre des fréquences sonores très fortes concentrées dans un faisceau étroit qui peut être dirigé sur une cible précise. Elle a aussi été utilisée en 2006 contre des manifestants sur le sol Américain, lors de protestations autour de la convention nationale des Républicains, une pratique qui s’est banalisée très rapidement malgré la létalité potentielle du LRAD ou le risque de provoquer des surdités complètes, et la marine française en est équipée depuis 2017.
- Pendant la guerre d’Irak et l’opération Tempête du Désert, une arme développée en 1992[63] qui permet de faire entendre des voix à une cible. Le procédé est classifié par les US mais ils ont quand-même transmis la technologie à l’ex URSS et aux Allemands.
- Développement depuis les années 70 d’une machine capable de lire les pensées d’une cible et de lui envoyer des messages “télépathiques”. Les US auraient distribué des appareils à des pays amis. Utilisée notamment contre les Palestiniens.
- Avec un encéphalogramme ultra puissant, une équipe US a pu identifier et isoler des “groupes de signatures émotionnelles” de faible amplitude émises par le cerveau, les synthétiser et les stocker sur un autre ordinateur. “En d’autres termes, en étudiant les modèles d’ondes cérébrales caractéristiques subtiles qui se produisent lorsqu’un sujet éprouve une émotion particulière, les scientifiques ont pu identifier le modèle d’ondes cérébrales concomitant et peuvent désormais le dupliquer“.
En matière de transhumanisme (on y reviendra plus tard), la National Nanotechnology Initiative a pour objectif d’intégrer les nanotechnologies dans le corps humain.
Le programme a eu 497 millions de dollars de budget en 2001 l’année de son lancement.
Et en 2002 a eu lieu la première conférence des industries des nanotechnologies.
Le BRAIN Project (Brain Research through Advancinf Innovative Neurotechnologies ou encore Brain Activity Map Project) a été lancé en 2013 par Obama avec la DARPA qui a investi 500 millions $.
Objectif : manipuler les neurones.
C’est probablement la suite d’un programme lancé en Amérique Latine, avec des nanorobots envoyés dans le cerveau pour contrôler le sujet.
Le projet a été préparé discrètement par le cabinet d’Oabama à travers des réunions impliquant aussi l’institut médical Howard Hugues et l’Institut Allen pour les sciences du cerveau, ainsi que Google, Microsoft et Qualcomm.
L’objectif affiché publiquement était de développer les technologies pour cartographier le cerveau.
Mais Rafael Yuste, un scientifique impliqué dans le projet, a déclaré que l’objectif réel était de manipuler les neurones.
On présume fortement que des armes de contrôle mental ont été testées illégalement en Amérique Latine.
Une organisation qui développe des expérimentations “neuroscientifiques” sur l’humain a été créée, avec des neurotechnologies invasives comme des nanorobots de cerveau, des micropuces et des implants.
Les ondes seraient diffusées par wifi.
Il est question d’internet cérébral, testé dans des universités d’Amérique Latine dans un but de contrôle mental.
Notamment dans les “Centres d’excellence” comme le Center of Exellence of the National University of San Marcos, soutenu par l’université de Washington et l’US Navy, inauguré en présence de l’ambassadeur US au Pérou Brian A Nichols.
En parallèle, on assiste au développement d’une Silicon Valley en Amérique Latine (Yachay, Guadalajara).
Des hôpitaux seraient aussi utilisés par la DARPA dans ce but, comme l’hôpital Alberto Sabogal au Pérou, situé à côté de la base de l’armée US NAMRUD-6, où le programme de contrôle mental aurait commencé en 2009.
En 2014 la DARPA a annoncé avoir créé une micropuce 768 fois plus performante que la meilleure autre micropuce, et on soupçonne qu’elle a été développée au moyen d’expérimentations illégales sur l’homme.
Et en 2015 Disney sort le film “Vice Versa” qui selon certains observateurs assure la promotion du contrôle mental.
On ne sera pas étonnés que ce film soit recommandé par l’American Psychiatric Association.
Le film montre des micropuces dans le cerveau des humains, habités de personnages qui les contrôlent depuis le cerveau, dessinés comme un poste de contrôle (la bande annonce ici).
Les développements récents des premières générations de nanorobots et d’implants dans le cerveau (boom récent des neurotechnologies) s’expliquent probablement par le fait que des expériences sur les humains ont été réalisées de manière illégale.
Pourtant, les études sont acceptées dans la presse scientifique.
Plusieurs éléments amènent à penser à des expériences humaines :
- Des multinationales des technologies comme Google ne cherchent pas initier des programmes de santé dans les pays dont la législation est solide. Ils se plaignent par exemple que la santé aux USA soit trop réglementée. Google investit des milliards dans les implants du cerveau mais on ne sait pas où ces recherches sont menées.
- Ces multinationales n’ont aucun respect pour les pays d’Amérique latine.
- Des expériences sur l’humain sont soupçonnées pour le développement de la puce True North d’IBM développée dès 2009 et sortie en 2014 avec le soutien de la DARPA, dans le cadre du Human Brain project en Europe et dans le Brain Project US. True North testée en 2010 sur des singes.
En Europe il y a le European Human Brain Project. EBRAINS, piloté depuis l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne[64] par un ingénieur en informatique le Dr Henry Markram qui avait annoncé en 2009 que son équipe allait créer le 1er cerveau artificiel pour 2018.
L’objectif serait de modéliser le fonctionnement du cerveau humain notamment dans des circonstances extrêmes.
Mais très peu de neuroscientifiques sont présents dans le projet, entouré d’un très grand secret.
Il pourrait plutôt être question de créer un cerveau artificiel en 10 ans.
Il semble que le projet a été réorienté vers l’informatique, mais la création d’un cerveau humain artificiel semble totalement irréaliste car on ne sait pas reproduire le système nerveux d’animaux simples.
Donc quel est le but final ?
En Amérique Latine c’est le projet BRAIN1 qui est en cours, promu par la DARPA ce qui laisse envisager un objectif militaire plutôt que sanitaire.
Selon le Dr David Salinas,
“Les nanodispositifs et la cartographie cérébrale pourraient être utilisés pour provoquer la torture, le vol d’informations et des extorsions en conséquence, ou encore comme arme pour le contrôle de la population civile “.
Le processus que nous subissons aujourd’hui a été initié il y a près de deux siècles.
Il s’agit d’une forme radicale d’eugénisme, qui passe par un contrôle total de la société, d’autant plus nécessaire que les peuples avaient encore, il y a deux ans, les moyens de se rebeller.
Nous subissons un processus méthodique de destruction de l’humain qui cible en particulier les enfants, nous sommes conditionnés, manipulés, maltraités au nom d’une idéologie qui ne s’assume jamais en public : un certain délire messianique d’une petite et vieille élite capitalistique mondiale qui a besoin d’imposer une société de castes et de contrôle pour survivre.
Les traumatismes vécus par toutes les victimes de MK-Ultra et de réseaux pédocriminels d’élite ne faisaient que préfigurer le trauma à grande échelle que ces tarés et leurs sbires, cupides ou corrompus, font subir à la population mondiale.
Si on décrypte ce qu’il se passe, les mécanismes en cours, on se donne une chance de pouvoir les déconstruire un jour et le plus tôt sera le mieux.
On connaît le processus dans lequel nous sommes lancés: il s’est déjà produit et ne s’arrêtrera qu’avec la destruction d’une partie de l’humanité, voire de toute humanité, ou avec une prise de conscicence rapide et massive suivie d’une résistance puissante et d’une capacité à inventer le monde que nous voulons.
Annotations :
[1] Dans « Operation paperclip », Annie Jacobsen évoque par exemple un des pionniers de la neuropsychiatrie Karl Kleist, qui a dirigé l’Institut Kaiser Wilhelm pour la recherche sur le cerveau de 1936 à 1941, et qui a dirigé Centre de recherche de Francfort pour la pathologie cérébrale et la psychopathologie jusqu’à sa mort en 1960.
Comme lui, un certain nombre de scientifiques sont restés en Allemagne, tout en menant à l’occasion des travaux de recherche pour le compte des US.
Beaucoup n’ont aussi fait qu’un séjour temporaire aux Etats-Unis, le temps de transmettre certains savoirs, et sont repartis tranquillement en Allemagne.
Annie Jacobsen, “Opération Paperclip” sur youtube
[2] Cf. « Transhumanism: The History of a Dangerous Idea » de David Livingstone.
[3] Cf. « Operation Paperclip » d’Annie Jacobsen.
[4] Concernant Mengele, qui selon les sources disponibles a vécu en Amérique Latine dès la fin de la guerre, il est évident que beaucoup des dossiers concernant ses expériences ont été récupérés et classés secret défense.
Il semble que ces expériences portaient sur le contrôle mental.
[5] Cf. « Poisoner in Chief Sidney Gottlieb and the CIA Search for Mind Control » de Stephen Kinzer.
[6] Dans les années d’après-guerre Camp King à Oberusel était surtout un centre dit de « dénazification » qui servait aux interrogatoires et au recrutement des nazis.
[7] Cf. « Poisoner in Chief Sidney Gottlieb and the CIA Search for Mind Control » de Stephen Kinzer.
L’auteur explique que des citoyens allemands ou étrangers étaient arrêtés et détenus illégalement par les US dans ces prisons situées en Allemagne de l’ouest.
Par exemple ils auraient séquestré des prisonniers nord coréens sur lequels ils ont testé des drogues comme le « sérum de vérité » (amobarbital), la Benzedrine, la Coramine ou la Picrotoxine, combinés à des électrochocs, de l’hypnose, des chaleurs intenses.
Leur objectif, selon un rapport, était « d’induire de violentes réactions cathartiques, en endormant alternativement les sujets, puis en les réveillant jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment confus pour être contraints de revivre une expérience de leur passé ».
[8] Ce programme sur 829 femmes enceintes a été mené à la Vanderbilt University Hospital Prenatal Clinic qui avait une très bonne réputation.
[9] Cf. « Mind Wars: Brain Science and the Military in the 21st Century » de Jonathan D. Moreno.
L’objectif était de comprendre les mécanismes de déconstruction psychique.
[10] En réalité les recherches sur le sujet ont continué pendant des années.
[11] Les trois chefs du projet Bluebird nommés par Allen Dulles, le directeur de la CIA, étaient James Angleton, Frank Wisner et Richard Helms.
Ce sont eux qui ont recruté Sidney Gottlieb pour aller plus loin dans les recherches avec le programme MK-Ultra.
[12] On notera que Smith, qui a largement contribué à organiser les renseignements US après la guerre, a suivi Allen Dulles au conseil d’administration de la United Fruit Company, tête de pont des opérations de renseignements et de domination économique en Amérique centrale.
[13] Parmi les autres membres du conseil d’administration, il y avait le colonel Sheffield Edwards de la CIA, Lyman B. Kirkpatrick, Jr., inspecteur général à la CIA, John S. Earman, également inspecteur général à la CIA, Roscoe H. Hillenkoetter directeur du renseignement et premier directeur de la CIA qui s’est ensuite reconverti dans les OVNIS, ou Jack Henry Alberti des renseignements militaires spécialisé dans les interrogatoires.
[14] Cf. « Murky Projects and Uneven Information Policies: A Case Study of the Psychological Strategy Board and CIA » de Susan Maret.
[15] Cf. é Murky Projects and Uneven Information Policies: A Case Study of the Psychological Strategy Board and CIA » de Susan Maret.
[16] Cf. Gordon Thomas, « Les armes secrètes de la CIA. Tortures, manipulations et armes chimiques ».
[17] Le Population Council existe toujours, financé par des multinationales et des milliardaires.
Il est évidemment très engagé dans la « lutte contre le covid », la contraception dans les pays en voie de développement, le SIDA, l’égalité de « genre », l’éducation.
[18] Le même Nelson Rockefeller à qui la présidence d’une des commissions d’enquêtes sur MK-Ultra a été confiée dans les années 70.
[19] Le « briefing book » qui liste les sous-projets de MK-Ultra n’en mentionne que 149.
[20] «A Nation Betrayed: Secret Cold War Experiments Performed on our Children and Other Innocent People » de Carol Rutz.
[21] Allemand d’origine, Kallmann avait travaillé avec les eugénistes allemands devenus nazis, comme Ernst Rudin, puis a fui l’Allemagne en 1933 pour les Etats-Unis.
En 1948 il était l’un des fondateurs de l’American Society of Human Genetics.
En 54 il est devenu professeur de psychologie à plein temps à l’université de Columbia où des recherches dans le cadre de MK-Ultra ont été menées.
[22] Cf. « MK Ultra, Human Ecolohy, and Buying – A piece of Anthropology » de David H Price.
[23] Ce projet a été appelé le « sous-projet 42 », surnommé opération « Orgasme de Minuit » (Midnight Climax) par certains responsables de CIA.
[24] Le spécialiste de l’analyse des témoins, le Dr Bernard L Diamond, a dit qu’il était en état de transe lors des faits.
Hors hypnose Sirhan Sirhan ne se rappelait de rien.
Un autre médecin qui l’a vu après sa condamnation a trouvé qu’il avait des personnalités multiples.
Né en Palestine, il avait déjà été traumatisé par la guerre et il se mettait en état de dissociation face à la violence.
[25] Cf. « The CIA Doctors. Human rights violations by American psychiatrists » de Colin A. Ross.
[26] Cf. « The search for the « manchurian candidate » – The CIA and mind control » de John Marks et Allen Lane.
[27] Par exemple le sous-projet 62 qui avait des chimpanzés pour cobayes, du moins officiellement, le sous-projet 54 piloté par Sidney Gottlieb, destiné à créer des commotions à distance en utilisant des ondes de souffle mécaniques propagées dans l’air, censées créer des amnésies…
[28] Le Montreal Neurological Institute de l’Université McGill a été ouvert en 1934 grâce à un don de 1,232 million de dollars de la fondation Rockefeller.
[29] En 1992 70 patients ont été indemnisés mais beaucoup sont en procédure encore aujourd’hui.
Le gouvernement canadien a été poursuivi pour sa complicité, l’hopital aussi et le dossier s’est conclu avec un arrangement.
[30] Cf. « Poisoner in Chief Sidney Gottlieb and the CIA Search for Mind Control » de Stephen Kinzer.
[31] C’est son grand-père qui l’aurait livrée aux expériences de la CIA en 1952, suite à quoi elle a subi des dizaines de tests, d’entrainements, de séances d’hypnose, d’électrochocs, de prises de drogues, de privations sensorielles, d’électrochocs, de traumas…
Ces trainements ont entraîné chez elle la formation de multiples personnalités, un phénomène qu’on observe souvent chez les victimes de ces expériences.
Chacune de ces personnalités est conçue pour réaliser une mission précise sans qu’elle ne s’en rappelle.
[32] Par exemple, West a obtenu une autorisation d’accès aux documents « Top Secret » et des financements pour le sous projet 43 concernant des « études de psychophysiologie de l’hypnose et de la suggestibilité » et sur « les états dissociatifs ».
Dans la demande de subsides, West écrivait :
« Il existe de nombreuses preuves expérimentales indiquant le rôle important joué par les mécanismes dissociatifs dans la création des divers phénomènes de l’hypnose.
En réalité, l’hypnose peut être considérée comme une culture pure, une réaction dissociative contrôlée en laboratoire. (…)
Il n’y a pas une seule manifestation qui ne puisse être produite expérimentalement chez un sujet hypnotique.
Ainsi, grâce à l’utilisation de l’hypnose en laboratoire, les mécanismes dissociatifs peuvent être étudiés avec une grande objectivité ».
[33] Cf. « The CIA doctors. Human rights violations by American psychiatrists » de Colin A. Ross.
[34] Dès 1950 le Chemical Corps de l’armée à Edgewood Arsenal a commencé à construire le premier complexe de production et d’expérimentation du sarin.
La composition a été standardisée l’année suivante et la production a commencé en 53.
Le sarin avait été expérimenté par les nazis sur des prisonniers par Otto Ambros pour IG Farben.
[35] L’objectif était de les suivre ensuite pour évaluer l’apparition de cancers.
[36] Le VX attaque le système nerveux central.
Il peut s’inhaler ou tuer par contact cutané et peut se répandre dans l’air et l’eau.
A température ambiante il est liquide.
Il aurait été utilisé en 2017 pour assassiner un membre exilé de la famille de Kim Jong Un.
[37] Cf. « The CIA doctors. Human rights violations by American psychiatrists » de Colin A. Ross.
[38] Cf. « Unshacked : A survivor story of Mind Control » de Kathleen Sullivan.
Elle décrit des cérémonies aryennes avec des orgies pédocriminelles dont elle a été victime dans l’enfance.
Elle explique avoir notamment été livrée à des immigrants Allemands, nazis, qui pratiquaient des rites occultes d’origine teutonique.
[39] Ce projet avait pour objectif d’identifier quelles ondes électromagnétiques ont la plus large palette d’impacts sur l’humain.
[40] Orne a notamment piloté le sous-projet 84, qui portait sur « l’induction d’une haute motivation chez les individus par le développement de relations interpersonnelles spécifiques » (sic.).
Ce projet était top secret et considéré par la CIA comme relevant d’un haut intérêt.
Les « relations spécifiques » en questions comprenaient de l’hypnose pour placer la victime dans un état de suggestibilité
Il était notamment question de voir comment un individu hypnotisé réagissait à la douleur.
En 1971 il a publié un article intitulé « Can a hypnotized subject be compelled to carry out otherwise unacceptable behavior ? A Discussion » (un sujet hypnotisé peut-il être contraint à avoir des comportements autrement inacceptables ? Discussion », et en 1980 « Attempting to breach posthypnotic amnesia » (tentative de briser l’amnésie post-hypnotique).
[41] Bryan a été conseiller technique sur le film Manchurian Candidate avec Frank Sinatra et Dean Martin et beaucoup pensent qu’il a participé à la manipulation de l’assassin de Robert Kennedy.
[42] Selon le livre « Les enfants de la grande noirceur : les orphelins de Duplessis : révélations chocs par la Commission pour les victimes de crimes contre l’humanité dans le dossier des Orphelins de Duplessis » de Rod Vienneau, Ewen Cameron était un proche du psychiatre d’origine allemande Heinz Lehmann, qui dirigeait l’hôpital protestant de Verdun et s’est fait beaucoup d’argent en testant la chlorpromazine dans le cadre d’essais de lobotomie chimique (la chlorpromazine est devenue un antipsychotique).
De nombreux orphelins sont passés par cet hôpital.
Dans une de ses publications il mentionne lui-même un de ces tests, au cours duquel 3 des 8 cobayes sont morts.
[43] Cf. « Les enfants de la grande noirceur : les orphelins de Duplessis : révélations chocs par la Commission pour les victimes de crimes contre l’humanité dans le dossier des Orphelins de Duplessis » de Rod Vienneau.
L’hôpital disposait d’un incinérateur pour les ordures dans lequel les restes des corps étaient jetés.
[44] Cf. « Les rapports Kinsey, Fondements d’une révolution sexuelle » de Judith Reisman.
[45] « Comme la définition de l’« orgasme » par Kinsey repose sur une symptomatologie qu’on ne peut distinguer d’une crise d’épilepsie, d’un accès de terreur ou de détresse et (ou) d’un traitement par électrochocs, les réactions physiologiques en lesquelles il prétend identifier un « orgasme » enfantin étaient en réalité d’authentiques réactions traumatiques.
Il s’agit donc là d’une fraude kinseyienne découverte récemment, alors qu’elle était présentée comme relevant de la « science » par ceux qui finançaient l’intéressé à la Fondation Rockefeller », écrit Judith Reisman.
[46] « Unshackled :A Survivors Story of Mind Control » de Kathleen Sullivan.
[47] « A nation betrayed : The chilling true story of secret cold war experiments performed on our children and other innocent people ».
[48] Elle explique l’avoir croisé pour la première fois à l’âge de 4 ans, en 1952.
Elle cite les recherches de John Loftus et Mark Aarons selon lesquels les anglais qui ont d’abord récupéré Mengele début 1945 et l’ont interrogé sur les gaz d’attaque qu’il avait développés.
Il avait pris soin de mettre de côté les documents sur ses recherches à Auschwitz.
Selon les service français, Mengele serait ensuite passé entre les mains des US qui l’ont libéré le 19 novembre 1946.
Puis on le retrouverait en Argentine en 1949.
Il a été vu dans les années 50 et 60 au Canada, aux Etats-Unis, en Argentine, en Uruguay, en Egypte, en Afrique du Sud, en Espagne où il a rencontré Otto Skorzeny en 1960, en Allemagne, au Paraguay où il vivait sous son vrai nom de 1960 à 1965 dans une maison appartenant à un ancien chef du parti nazi paraguayen et près de l’ambassade US, ou encore au Brésil, au gré de ses différents voyages réalisés avec un tas d’identités différentes.
Il a finalement été enterré au Brésil en 1985 sous un de ses faux noms, emprunté à un de ses amis -Wolfgang Gerhard- et son corps a été exhumé pour servir « à la science » comme on dit.
[49] Pendant la guerre du Vietnam en 1969-1970, au début de sa carrière, Aquino, lui-même fils de militaire, était Officier dans le 306e bataillon des PSYOPS, puis au 7e PSYOP Group de l’USAR dans les années 70.
C’est au retour du Vietnam en 1971 qu’il est devenu grand prêtre de l’Eglise de satan, mais il l’a quittée l’année suivante suite à une brouille avec Anton La Vey, le créateur et chef de l’Eglise de satan.
Aquino a alors créé son propre groupe, également très tatillon sur le décorum et les costumes, appelé le temple de Set.
En 1983 ce fan d’occultisme et des nazis a été faire un tour au château de Wewelsburg.
[50] Cf. « Eyes wide open » de Fiona Barnett.
[51] Cf. « « Project Star Gate » : $ 20 Million Up in smoke (and Mirrors) » paru dans « The intelligencer : Journal of U.S. Intelligence Studies », vol 11, n°2, hiver 2000.
[52] Cf. « Les rapports Kinsey, Fondements d’une révolution sexuelle » de Judith Reisman.
[53] Cf. « Mind Wars Brain Science and the Military in the 21st Century » de Jonathan D. Moreno.
[55] Comme le Head Access Laminar Optoelectric Neuroimaging System (Système de neuroimagerie optoélectrique laminaire d’accès à la tête) qui peut être utilisé discrètement pour capter les pensées d’une cible.
[56] Cf. « Mind Wars: Brain Science and the Military in the 21st Century » de Jonathan D. Moreno.
[57] En 1973 les Dr Joseph Sharp et Walter Reed de l’Army Institute of Research ont conçu un système permettant de faire entendre des mots précis à une cible spécifique par ondes électromagnétiques.
La personne entend des voix dans son cerveau, comme cela peut arriver dans le cas de la schizophrénie.
Depuis, on sait copier la voix d’une personne et faire des phrases.
[58] En 1968 un brevet pour un « Nervous System Excitation Device » (Dispositif d’excitation du système nerveux) a été déposé.
Basé sur l’envoi d’ondes électromagnétiques, ce brevet était une étape importante vers la manipulation par ondes électromagnétiques car il avait été identifié que certains signaux entrainaient certaines modifications du comportement.
[59] Cf. « The CIA Doctors. Human rights violations by amercian psychiatrists » de Colin A. Ross.
[60] Cf. « Mind Wars Brain Science and the Military in the 21st Century » de Jonathan D. Moreno.
[61] Le champ biomagnétique de l’épithalamus ou méthalamus de la cible doit être projeté vers des systèmes de ciblage informatisés à distance, conçus pour lire et moduler les impulsions bioélectriques.
Ces champs sont projetés sur l’épithalamus ou méthalamus de la cible, qui se répercutent sur le cortex cérébral.
On peut lire les champs biomagnétiques émis par ces organes de la cible à distance.
[62] Sa carrière est assez étonnante : Heath n’a jamais fini ses études de psychiatrie mais a quand-même été recruté par l’armée pour devenir son psychiatre chef de l’hôpital psychiatrique des Marines à New York.
Il a ensuite terminé ses études à Columbia et est arrivé à Tulane où il a officiellement mené des travaux sur la schizophrénie à coups de chocs électriques.
Il n’a pris sa retraite qu’en 1980.
[63] Silent Subliminal Presentation System, brevet #5,159,703 du 27/10/1992. Développé par Silent Sound Inc.
[64] En 2005 IBM et l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne EPFL ont mené des recherches conjointes dans le cadre du projet Blue Brain Project.
Ce projet rebaptisé Human Brain pourrait selon certains être appliqué à des êtres humains.
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