Villiers-sur-Orge | Un animateur de 32 ans accusé de viol sur un enfant de 3 ans

Cet employé de la ville de Villiers-sur-Orge a passé la journée de mardi dans les locaux de la sûreté départementale. Il en est ressorti le temps que les enquêteurs analysent le contenu de ses disques durs.

Villiers-sur-Orge, école maternelle Pierre-Brossolette. C’est dans cet établissement que l’animateur exerçait. LP/B.S

Il a passé la journée de mardi dans les locaux de la sûreté départementale de l’Essonne. Cet animateur de l’accueil loisirs de Villiers-sur-Orge âgé de 32 ans en est ressorti libre dans l’attente du résultat de l’analyse de son matériel informatique.

Les techniciens de la police vont s’employer à décortiquer le contenu des disques durs saisis lors de la perquisition menée mardi matin à son domicile de Viry-Chatillon.

« Ils vont notamment chercher s’il y a des images pédopornographiques », explique une source proche de l’enquête.

Les recherches vont en particulier concerner les fichiers qui pourraient avoir été effacés depuis que la plainte de la maman de Martin*, 3 ans, a été déposée le 19 septembre dernier.

La veille, l’enfant lui avait raconté que le trentenaire lui avait mis le « kiki » dans la bouche.

Les faits se seraient déroulés au moment de la sieste, le mercredi, au sein des locaux municipaux de Villiers-sur-Orge.

« Quand nous étions à table, il m’a raconté sa journée, nous expliquait alors Léa*, la maman.

Il m’a dit que l’animateur l’avait emmené à la sieste, lui avait mordu la joue, lui avait touché les fesses, le kiki. »

Des analyses génétiques vont aussi être menées après les prélèvements effectués sur l’animateur au cours de sa garde à vue.

Après le dépôt de plainte, le jeune homme s’était rendu au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois pour faire une main courante pour dénonciation calomnieuse.

Il a, depuis, été pris pour cible par un corbeau qui a distribué des tracts dans les boîtes à lettres de sa résidence avec sa photo et son nom et ce texte :

« Pédophile, violeur, criminel sur enfant ».

Une autre enquête est en cours pour déterminer l’origine de ce document.

Source : Le Parisien

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