Vidéo | Montreuil, dysfonctionnements de l’enquête dans l’affaire de l’école maternelle Louis Aragon
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 12/02/2019
- 00:00
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- 93 | Seine-Saint-Denis, Abus Sexuel sur Mineur, Affaire de Pédophilie Montreuil, Décision de Justice, Dysfonctionnement Judiciaire, École Maternelle Louis Aragon, Éducation Nationale, Europe, France, Île-de-France, Montreuil, Nos Actions, Patrice Bessac, Pédocriminalité, Politiques, Seine-Saint-Denis, Vice de Procédure, Viol sur Mineur, Wanted Pedo
Son mot d’ordre était : L’affaire de l’école maternelle Louis Aragon est classée sans suite et aucune enquête n’est ouverte.
L’actuel cabinet conseil de la partie civile a pris connaissance de cette manœuvre calomnieuse et a répondu au maire dont voici les grandes lignes :
– Le procureur de la république a classé sans suite mais il y a eu une ouverture d’information judiciaire suite à une constitution en partie civile depuis décembre 2016 avec désignation d’un juge d’instruction.
Le 06/02/2019, lors du conseil municipal, Mme Murielle Mazé conseillère municipale a pris la parole pour confirmer la poursuite de l’affaire sur le plan judiciaire.
Le cabinet conseil a pu épingler un dysfonctionnement de la gestion de l’enquête par les autorités :
– Auditions d’enfants victimes menées hors la présence d’un parent, avocat ou autre adulte protecteur.
– La procédure Mélanie (filmer l’audition) n’a pas été respectée en violation des prescriptions légales.
– Les questions des enquêteurs aux enfants âgés d’à peine 6 ans montrent un défaut de professionnalisme flagrant (questions fermées, voire menaçantes!)
– Les victimes ont décrit d’une façon irréprochable le domicile, le mobilier et les jeux, ce qui s’est avéré exacte lors de la perquisition.
– Enfin, et surtout, les enfants victimes ont présenté des symptômes médicaux évocateurs d’agressions sexuelles, relevés par les médecins de l’unité médico-judiciaire ou les professionnels médicaux qui les accompagnent. Cet élément déterminant est pourtant totalement passé sous silence.
Le comble de cette légèreté de l’enquête, les enquêteurs n’ont pas procédé aux prélèvements d’ADN au domicile de l’agresseur qui s’est débarrassé plus tard de son mobilier.
On ne lâche rien.
Honneur, Force et Courage.
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