Versailles | Un récidiviste écope de 10 ans de réclusion pour le viol d’une enfant de 8 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 27/06/2023
- 23:33
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« Une peine criminelle importante, acceptable pour les parties civiles »
commente leur avocate, Me Cécile Naze-Teulié.
La cour d’assises de Versailles a condamné vendredi un homme de 37 ans pour le viol d’une fille âgée de 8 ans, dans le quartier militaire de Satory, le 7 novembre 2021.
Il écope de 10 ans de réclusion et d’un suivi socio judiciaire obligatoire pendant 5 ans.
L’individu est un récidiviste. Il avait déjà été condamné en 2020 pour agression sexuelle sur mineur : il avait contraint une adolescente de 14 ans à l’embrasser.
À l’automne 2021, à Versailles, il a demandé de l’aide à cette fille d’un couple de gendarmes, qui faisait de la trottinette en bas de chez elle, à proximité du square du Cerf-Volant.
Soi-disant pour ouvrir un bâtiment voisin dans lequel il devait se rendre.
Il avait en fait entraîné sa victime dans un local à vélo pour photographier ses parties intimes et la violer avec un doigt.
« Ce qui est dommage, c’est qu’il n’a pas reconnu les faits.
C’était douloureux pour la famille »
fait remarquer Me Naze-Teulié.
Car jusqu’au bout, l’individu a nié son implication, expliquant n’être jamais sorti de sa voiture ce jour-là et qu’il s’était perdu dans Versailles.
L’homme envisage de faire appel
Mais l’enquête a mis au jour des incohérences dans son discours. Des clichés du sexe d’une enfant ont été découverts à l’intérieur de son téléphone portable.
Des photos prises le jour du viol. L’expertise psychologique a également révélé chez lui « une tendance au déni de la réalité ».
La cour d’assises n’a donc pas cru en sa version.
« Ses déclarations n’ont pas été suffisantes, Il a été sonné quelques secondes à l’énoncé du verdict.
Puis il a eu un comportement d’énervement.
Il envisage très sérieusement de faire appel. »
confirme son conseil, Me Pierre Lebriquir.
La décision de justice reste toutefois inférieure aux réquisitions de l’avocat général, qui réclamait 12 ans d’emprisonnement.
Le détenu a déjà effectué près de deux ans de détention provisoire dans le cadre de cette affaire.
Avec les aménagements de peine éventuels, la victime et ses proches redoutent une sortie anticipée.
« Une sortie toujours inquiétante… »
confirme l’avocate des parties civiles.
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