Draguignan | Vingt ans de réclusion criminelle pour ce pédocriminel

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Il lui a fait subir des sévices dès ses 13 ans
La cour criminelle du Var a rendu son verdict ce vendredi 22 novembre 2024. Le Varois jugé depuis mercredi pour avoir violé sa fille mineure et l’avoir livrée à des inconnus a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Un des hommes recrutés pour la violer a lui été condamné à 16 ans de prison.

Vingt ans de réclusion criminelle.

C’est le verdict rendu ce vendredi 22 novembre 2024 par la cour criminelle du Var dans cette affaire de viol sur mineur.

Un Varois de 38 ans était jugé depuis mercredi pour avoir violé sa fille et l’avoir livrée à des inconnus recrutés sur internet.

L’homme filmait la plupart des faits dans la maison familiale de Salernes, mais aussi à Grimaud, Cogolin et Cavalaire.

Un autre homme a été condamné dans cette affaire jugée à Draguignan.

Celui-ci, âgé de 70 ans, a été déclaré coupable d’être un des hommes recrutés pour violer à son tour la jeune fille.

Il est le seul autre auteur identifié par les enquêteurs et a été condamné à 16 ans de réclusion criminelle.

L’homme s’est défendu devant les juges en déclarant avoir été piégé, assurant qu’il croyait à l’histoire du fantasme de domination d’un couple d’adultes.

Mais les photos dévoilées à l’audience ne font aucun doute sur le jeune âge et la détresse de la victime.

Une ignoble affaire qui rappelle évidemment le procès des viols de Mazan.

L’homme condamné avait reconnu la fille à sa naissance, sans être le père biologique, et avait commencé à lui faire subir des sévices dès ses 13 ans, à l’insu de la mère.

Il avait ensuite livré sa fille à d’autres hommes, recrutés sur des sites, en prétendant qu’ils étaient un couple cherchant à assouvir un fantasme.

Sa peine maximale de 20 ans a été assortie d’une période de sûreté des deux tiers.

La jeune fille, âgée actuellement de 18 ans, a tenu, à l’image de Gisèle Pélicot, à ce que l’audience soit publique.

Elle a déclaré qu’elle souhaite “fermer le livre et passer à autre chose”, avec un projet professionnel dans la coiffure.

Elle avait raconté les sévices qu’elle subissait en août 2021, après une fugue à Cavalaire-sur-mer, elle avait été prise en charge par une passante et accompagnée devant les gendarmes.

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