Vannes | Reconnu coupable par le passé de violences domestiques, le pédocriminel incestueux écope de prison pour agressions sexuelles sur ses trois enfants
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 07/10/2020
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8 mois de prison ferme pour agressions sexuelles commises sur ses trois garçons, âgés de 10, 9 et 7 ans
Le tribunal a condamné le coupable à 18 mois de prison dont dix avec un sursis probatoire durant trois ans et a décidé de lui retirer son autorité parentale. En avril 2019, ce père avait été condamné par le tribunal de Vannes pour des violences commises sur sa compagne et leurs enfants.
Jeudi 1er orctobre, les juges l’ont retrouvé à la barre, poursuivi cette fois pour des agressions sexuelles commises, entre 2013 et janvier 2019, au domicile familial situé au nord de Vannes, sur ces mêmes trois garçons, âgés de 10, 9 et 7 ans, lors de la dénonciation des faits, en septembre 2019.
Lors de l’enquête sur ces actes de violences, les jeunes victimes n’avaient pas parlé d’agression sexuelle.
C’est à l’occasion de leur placement en famille d’accueil, après la condamnation de leur père, que le plus jeune avait alors dénoncé ces nouveaux faits, correspondant en fait à des attouchements.
Les trois enfants ont alors affirmé que leur père les masturbait quand ils prenaient leur douche avec lui. Et il leur demandait de faire de même avec lui.
Ce que conteste totalement le prévenu :
« En fait je leur apprenais à se laver. Pour rigoler, je leur ai aussi montré comment faire la danse du « zizicoptère. (…) J’étais sans doute trop copain avec eux. Mais je n’ai pas une sexualité tournée vers les enfants ».
Pour son avocat :
« C’est un jeu malsain qu’il a mené, sans contrainte sur ses enfants. D’ailleurs l’expert ne note aucune séquelle chez eux ».
Placé de longue date sous curatelle en raison de ses achats impulsifs ayant occasionné de fortes dettes, le prévenu, âgé de 44 ans et vivant toujours avec sa compagne, a fait l’objet d’une expertise psychiatrique qui le décrit comme « névrotique, immature, présentant des carences et des traits de perversité, et ayant besoin de soins ».
Embarrassé par l’absence de preuves matérielles, le procureur Hubert Lesaffre s’est appuyé sur les seules déclarations des enfants.
« Les faits décrits sont suffisamment détaillés pour qu’on soit a minima dans des atteintes sexuelles incestueuses. Les enfants étaient sous l’emprise de leur père ».
Et de demander huit mois de prison ferme, avec un suivi pendant dix ans.
Le tribunal a condamné le coupable à 18 mois de prison dont dix avec un sursis probatoire durant trois ans et a décidé de lui retirer son autorité parentale.
Source : letelegramme.fr
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