Vannes | Un homme de 39 ans condamné à un an avec sursis pour agression sexuelle sur deux fillettes de 9 et 10 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/01/2019
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Un individu âgé de 39 ans, a été poursuivi devant le tribunal pour deux agressions sexuelles sur des mineures qui auraient été commises à des périodes différentes et dans des lieux bien distincts.
C’est en 2014 que la première victime a parlé des faits à son infirmière scolaire à Nouméa, en précisant qu’ils avaient eu lieu sous la forme de caresses sexuelles, alors qu’elle avait 9 ans et qu’elle était seule au domicile familial.
Le prévenu était alors le compagnon de la sœur aînée de la jeune victime.
Informée, la mère n’avait alors pas cru à la version de sa fille.
« C’est cette fillette qui m’a provoqué, je l’ai repoussée mais elle a insisté. C’est un coup monté par vengeance », affirmait ce jeudi, le prévenu aux juges.
Dix ans plus tard, et alors que cet homme avait été placé sous contrôle judiciaire après expertise médicale, les seconds faits reprochés sont quasiment semblables puisque la victime était cette fois âgée de 10 ans et était la nièce de la compagne du prévenu, chez qui elle était venue passer des vacances à Saint-Avé.
À la fin de l’été 2017, l’enfant s’était confié à sa tante en apprenant que celle-ci allait se séparer définitivement de son compagnon.
Une version que conteste le prévenu, peu loquace :
« J’ai joué avec elle en lui faisant des chatouilles, mais jamais à caractère sexuel ».
« C’est l’adulte qui fixe les limites et non un enfant »
Vice-procureur de la République, Alexis Mihman se dit « perplexe car aucune des victimes n’est présente pour une confrontation.
Car les faits de violence et à caractère sexuel à l’égard des femmes ne s’analysent pas de la même manière en Nouvelle-Calédonie qu’en métropole, en raison des coutumes ancestrales.
Les deux victimes ne se connaissent pas et n’ont aucune raison de mentir.
Mais le doute doit profiter au prévenu pour les seconds faits car les preuves ne sont pas suffisantes.
Pour les premiers, il n’a pas su s’arrêter, même si c’était une provocation, car c’est l’adulte qui fixe les limites et non un enfant ».
Et de demander un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve.
Dans leur décision, les juges reconnaissent le Vannetais coupable de l’ensemble des faits sur les deux fillettes et le condamnent à un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve durant deux ans.
Il doit verser 3 000 € de dommages à la première victime.
Source : letelegramme.fr
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