USA | Un lanceur d’alerte affirme que les “Boy Scouts of America” entravaient ses mesures de protection contre des viols de scouts par peur des Mormons

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Pédocriminel En liberté

Dissimulation de cas de viols de scouts sur plusieurs décennies
Johnson a fait cette révélation dans un nouveau documentaire de Netflix sorti mercredi intitulé “Scouts Honor : Les Dossiers Secrets des BSA”, qui relate la dissimulation sur plusieurs décennies de cas de viols de scouts.

Michael Johnson, un ancien détective de police à Plano, Texas, qui a servi en tant que dir. de la protection de la jeunesse aux Boy Scouts of America (BSA), affirme qu’ils ont entravé ses efforts visant à créer des mesures de protection de l’enfance par crainte de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (les Mormons…)

“Alors que je commençais à vouloir créer des politiques raisonnables et des mises à niveau de formation sur la protection de la jeunesse, un cadre des BSA ne cessait de me dire que les Mormons pourraient ne pas aimer ça, que les Mormons n’aiment pas ça”

“J’ai dit, je suis venu travailler pour les BSA. Je suis venu ici pour protéger les enfants, garçons et les filles. Je ne travaille pas pour les Mormons.

Jim Terry, directeur adjoint exec. en chef des scouts, m’a dit :

‘Tu dois comprendre quelque chose.’Les Mormons sont sacrés’.”

À la fin de l’année 19, les Mormons ont rompu ses liens avec les BSA, expliquant qu’elle se tournait “vers un programme de leadership et de développement de la jeunesse axé sur une perspective plus globale”, mettant ainsi fin à une relation de 105 ans.

Environ 20 % des scouts étaient des mormons pratiquants, et la BSA a perdu environ 400 000 scouts mormons.

Les BSA contestent :

“Nous ne pouvons pas nous prononcer sur les nombreuses allégations infondées & les opinions qu’il exprime, mais sommes déçus par sa façon de parler du programme qu’il a dirigé, surtout compte tenu de son soutien public antérieur aux mesures solides que les BSA avaient mis en place suite à ses recommandations”

Le documentaire arrive 2 semaines après que les BSA ont commencé à traiter des demandes dans le cadre d’un plan de faillite de 2,4 milliards £ pour + de 80 000 victimes affirmant avoir été violées chez les scouts.

” ‘Abus sexuel’. Ces 2 mots sont euphémisants. Les gens ne veulent pas visualiser que ces gosses avaient des relations sexuelles avec des adultes dans des voitures, des tentes, à leur domicile”

explique Johnson, qui a passé 16 ans à enquêter sur des crimes contre les enfants comme détective de police à avant de rejoindre les BSA en 2010.

“Je le dis sans chercher à choquer, mais c’est ca, l’ “abus sexuel”. Nous parlons d’au moins 80 0000 hommes qui ont subi des viols chez les scouts”

Les documents archivés par les BSA durant 100 ans, connus comme les “fichiers de la perversion”, ont mis en lumière un “historique sordide de viols d’enfants” dont les récits des hommes présentés dans le documentaire Netflix en dressent un tableau saisissant.

Une victime y témoigne, par ex., que les dirigeants de son groupe ciblaient des mères célibataires en les convainquaient que leurs fils seraient en sécurité avec eux.

Aussi des chefs scouts sont accusés d’avoir “offert” des scouts à des hommes venant du monde entier pour les violer de façon répétée jusqu’à ce que la police finisse par démanteler ce réseau.

Malgré les milliers de plaintes c/ les BSA, Steve McGowan, ancien cons. gén. des BSA, qualifie les viols de “problème sociétal”, & non pas propre à eux.

“Nous ne sommes que le reflet de la société. Oui, nous avions un problème, mais la société avait un problème ; de nombreuses autres institutions avaient ce problème. Nous sommes ceux qui ont l’argent & la volonté pour tenter de réparer, de s’excuser, tout en poursuivant notre mission”.

De nombreux survivants sont clairs. Ils veulent que le scoutisme continue en raison du bien qu’il a fait.

“Nous voulons continuer”

Pour Johnson, les propos de McGowan sont trompeurs.

“Les BSA sont un nid de pédocriminels et leurs offrent beaucoup d’opportunités de souiller des enfants dans des situations sans surveillance. Quelle autre organisme pour enfants a, par exemple, accès de nuit à des gosses pendant plusieurs jours ?
(..)

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