L’homme avait été interpellé en janvier 2015 après la découverte de caméras cachées dans la maison. Le père de famille de 41 ans, salarié dans une société d’aéronautique, a été jugé à huis clos et écope d’une peine de prison de trois ans, dont dix-huit mois avec sursis raconte La Dépêche du Midi dans son édition du jour.
Le procureur avait requis une peine de trois ans ferme. Il a été jugé pour agressions sexuelles sur sa fille de 14 ans qu’il espionnait quotidiennement avec des caméras. Derrière le miroir sans tain de la salle de bain, dans la chambre de l’adolescente et même dans une brosse à cheveux, le quadragénaire avait truffé la maison d’objectifs afin d’espionner l’adolescente dans son intimité.
Déchu de son autorité parentale
L’alerte avait été donnée en juin 2014, quand la jeune fille parle à sa mère des attouchements que son père lui fait subir en laissant trainer ses mains sur ses parties intimes. Après des investigations, la police découvre pas moins de 98 photos et vidéos à caractère pédo-pornographiques.
Si l’avocat du prévenu assure que son client est “incapable d’expliquer ses gestes” et que “l’enquête a démontré qu’il n’avait rien d’un pervers ni d’un dangereux pédophile”, l’homme a été déchu de son autorité parentale. La justice l’a également inscrit sur le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuels (FIJAIS) qui recense les individus reconnus coupables d’agressions sexuelles sur mineurs.
Source: http://www.metronews.fr/