Trappes | Violées par leur beau-père plus de 400 fois

Trappes : violées par leur beau-père plus de 400 fois

trappes

Un homme de 64 ans a été mis en examen pour viol mardi, et son épouse de 41 ans, pour non-dénonciation de crime. La justice reproche au sexagénaire d’avoir, dans le huis clos de l’appartement familial de Trappes, violé des centaines de fois, ses deux belles-filles, âgées de 12 et 14 ans, entre janvier 2011 et décembre 2015.

Cette terrible affaire commence en janvier dernier lorsqu’une éducatrice spécialisée recueille les confidences des deux adolescentes. Elles dénoncent notamment la brutalité de leur beau-père. L’enquête montre ensuite que la famille vit dans une situation d’indigence et que la mère est dans un état de détresse.

Elle explique aux enquêteurs que l’argent du ménage était entièrement dépensé au PMU. Et dès que son conjoint perdait, il la frappait puis s’en prenait à ses belles-filles au point qu’elles étaient forcées de se réfugier dans les toilettes.

Les adolescentes sont alors placées. Le beau-père, remis en liberté, en profite, lui, pour disparaître dans le quartier de la Goutte-d’Or à Paris (XVIIIe). Plus tard, les deux filles racontent qu’elles ont été également violées par leur beau-père. L’aînée, alors âgée de 9 ans, évoque cette première fois. Elle était dans sa chambre lorsque son bourreau l’a rouée de coups avant de la violer au point de la blesser. Les viols seraient ensuite devenus tellement systématiques, quasiment tous les jours, que la petite fille aurait cessé de résister. Selon ses déclarations, les scènes de violence avaient même lieu en présence de toute la famille, et la mère aurait été contrainte d’y participer.

Le beau-père a finalement été interpellé, dimanche à Paris. Victime d’un malaise, il a été conduit à l’hôpital Bichat.

La mère des deux adolescentes a, elle, été interpellée lundi sur son lieu de travail. Elle confirme les déclarations de sa fille aînée, estimant que celle-ci aurait été violée 416 fois devant ses yeux. Elle explique avoir été victime de la sexualité délirante de son compagnon. Puis, pour justifier son absence de réaction, elle a évoqué la peur des violences.

Source: http://m.leparisien.fr

Source(s):