
Toulouse | Un jeune père agresse sexuellement sa propre fille âgée de 13 jours
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 28/09/2025
- 19:52
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Un jeune homme de 23 ans s’est dénoncé en janvier 2024 au commissariat de Toulouse.
Son récit va sidérer les policiers.
Il explique une attirance sexuelle pour les jeunes enfants.
“Conscient de cette déviance, vous avez suivi une psychothérapie avant de la stopper”, résume le président Suc face à un prévenu peu loquace, jugé devant le tribunal correctionnel de Toulouse.
Et fin juillet 2023, alors qu’il changeait la couche de sa fille, âgée de seulement 13 jours, il a voulu “se tester”.
“Je craignais une attirance pour elle”.
Il a alors décidé d’écarter les lèvres du bébé et regarder son sexe.
Quelques mois plus tard, il confie son “gros secret” à la mère de l’enfant.
Cette femme convainc le père de se livrer.
Dans la mémoire de cet homme, le comportement impudique de sa mère, souvent nue dans la maison mais aussi des attouchements sur une jeune fille de 9 ans quand il en avait tout juste 15 ans.
“Je suis excité par la vue d’adolescentes…”
Lors des investigations, les policiers ont retrouvé de nombreuses connexions sur des sites à caractère pédocriminel entre mars 2020 et mars 2024.
“Avez-vous informé votre compagne de vos penchants avant d’avoir un enfant avec elle ?”, interroge le président Didier Suc.
“C’est un sujet difficile à aborder… Et puis je voulais me débarrasser de ce problème”, répond ce grand homme au visage d’adolescent.
“Et pourtant, vous avez arrêté votre suivi” rétorque, sèchement, le magistrat.
Présente, la mère du bébé témoigne : “Il ne devait pas la changer mais la garder le temps que je prenne ma douche. Il a profité de l’occasion”.
Son avocate, Maitre Carole Chatelet, souligne la souffrance de cette femme :
“Le pire, c’est qu’un jour, elle devra expliquer à sa fille pourquoi son père n’est pas présent”.
Elle réclame 2 000 euros pour la mère et 3 000 euros pour la fille au titre de leur préjudice moral.
Déviances sexuelles
La procureure décrit un comportement de “prédateur sexuel” :
“Il a choisi sa fille parce qu’elle ne pouvait rien faire”, insiste-t-elle, s’appuyant sur l’expertise psychiatrique qui évoque une sexualité déviante et une addiction aux images à caractère pédocriminel.
Elle requiert deux ans de prison ferme et dix ans de suivi socio-judiciaire.
En défense, Maitre Karim Chebbani contre-attaque.
“Il ne faut pas se laisser dominer par des sentiments de craintes et de dégoût, mais répondre en droit”.
Il plaide l’absence d’intention criminelle :
“La crainte d’avoir un fantasme ne permet pas de relever l’élément intentionnel de l’infraction d’agression sexuelle”.
Le tribunal n’a pas suivi.
Le jeune père est condamné à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis, avec trois années de suivi socio-judiciaire, l’interdiction de toute activité en contact avec des mineurs et une interdiction de contact avec la victime pendant 3 ans.
Son autorité parentale lui est totalement retirée.
Les victimes obtiennent les dommages et intérêts réclamés.
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