Toulouse | Des frères Dominicains ont été accusés de faits d’abus sexuels sur mineurs

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Abus sexuels sur des mineurs au sein des Dominicains : les victimes appelées à se manifester
Jeudi 5 mai 2022, les Dominicains de Toulouse ont annoncé avoir identifié des cas de violences sexuelles sur mineurs commis par des frères de leur ordre.

« Des frères dominicains de la Province de Toulouse ont été accusés de faits graves de nature sexuelle à l’encontre de mineurs, faits qui ont malheureusement été confirmés ».

C’est ce qu’annoncent Fr. Olivier de Saint Martin, le Prieur provincial des dominicains de Toulouse et Antoine Garapon, le président de la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR) mise en place par la Conférence des Religieux et Religieuses de France dans un communiqué publié jeudi 5 mai 2022.

« Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas eu d’autres victimes »

Dans ce document, la date des faits n’est pas indiquée. Sollicités par Actu Toulouse, les Dominicains sont, pour le moment, injoignables.

Ils appellent les personnes ayant fréquenté les couvents de la Province (Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, La Sainte Baume et Nice) ou des lieux d’apostolat courants (notamment Notre-Dame de Boscodon, Fanjeaux, Sylvanès) à se manifester.

“Il est de notre devoir de nous assurer qu’il n’y a pas eu d’autres victimes”.

Antoine Garapon et Fr. Olivier de Saint Martin

Toute personne ayant eu connaissance de faits condamnables commis par un frère dominicain de la Province de Toulouse est priée de faire un signalement à sos.abus@dominicains.com ou de contacter directement la CRR (226 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, victimes@crr.contact, 09 73 88 25 71).

Les victimes et témoins bientôt entendus à Toulouse

Des membres de la CRR iront écouter les victimes et les témoignages à Toulouse les 30 et 31 mai 2022.

“Toutes les personnes qui souhaitent être reçues et entendues par les membres de la commission sont invitées à se faire connaitre à l’une des deux adresses mail données ci-dessus en précisant si elles sont victimes directes, indirectes ou encore témoins de faits ayant été commis”.

« Après avoir apporté réparation autant que faire se peut aux victimes déjà déclarées et à d’autres qui viendraient à être identifiées, il est prévu d’organiser d’ici quelques mois, en collaboration avec la CRR et les personnes victimes qui le souhaitent, une journée de réflexion et de mémoire »,

concluent Antoine Garapon et Fr. Olivier de Saint Martin.

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