Thaïlande | Enquête pour viols et violences sur deux jeunes enfants français
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 01/01/1970
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Selon les témoignages des enfants, leur “beau-père” les aurait en plus battus, humiliés et insultés.
L’histoire que pourraient avoir vécue un petit garçon, 5 ans, et sa sœur, 8 ans, tient du cauchemar.
Selon des informations de 20minutes.fr, à la suite d’une plainte déposée le 21 juin par leur père, le parquet de Paris a ouvert jeudi 7 septembre une enquête préliminaire pour viols sur mineurs de moins 15 ans par personne ayant autorité.
Les faits présumés se seraient déroulés en Thaïlande.
Depuis 2012 et la séparation de leurs parents, les enfants partagent leur temps entre les domiciles du père et de la mère qui, en 2016, a rencontré un gérant de bar britannique de la station balnéaire de Pattaya.
Il serait l’auteur des faits.
Rapidement, les enfants décrivent à leur père les agissements du nouveau venu.
Humiliations, insultes, coups…
Il semble que rien ne leur a été épargné.
Le “beau-père” les force même à boire de la bière jusqu’à en vomir, ou à participer à des combats de boxe thaïlandaise avec ses propres enfants.
Le père de famille comprend la situation quand son fils lui demande s’il aimerait qu’il lui masse le “Popol”.
“Je l’ai immédiatement interrogé.
Il n’a lâché que quelques bribes mais j’ai compris que cet homme avait montré des films pornos à mes enfants et qu’il leur avait imposé des caresses”, décrit-il à 20minutes.fr.
L’examen gynécologique réalisé sur la petite fille fait état de lésions aux parties génitales.
Quant au petit garçon, un psychologue a noté à son égard qu’il “a fait la rencontre avec la sexualité adulte et qu’il a connu des mauvais traitements”.
“Mon Pikachu”, “ma petite pomme”, “son Popol”, autant de mots d’enfants qui ne devraient pas donner froid dans le dos et qui pourtant dans la bouche de ceux-là, et dans les circonstances décrites aux policiers, perdent de leur candeur.
Il est pour le moment impossible de rapatrier ses enfants en France, la mère ayant conservé le passeport de la petite fille.
Une mère dont le rôle commence à s’assombrir, depuis l’audition des enfants datant du 20 juillet dernier.
La fillette aurait alors décrit comme celle-ci agissait pendant les abus sexuels.
Selon la fille, “elle ne faisait que regarder et rigoler…”
Source : RTL
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