Tergnier | Un pédocriminel multi-récidiviste reconnu une nouvelle fois coupable…

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L’homme de 25 ans a déjà été condamné à 11 reprises pour des faits similaires
photo d'un jeune garçon de type asiatique de dos
Condamné à quatre ans de prison pour agression sexuelle sur un enfant de 11 ans, cet habitant de Tergnier était rejugé ce mercredi.

L’avocat général a proposé de réduire sa peine de moitié sous condition de soins, de travail et l’interdiction de travailler avec des mineurs.

Enfance chaotique, foyers d’accueils, carences affectives et abus sexuels. Le tableau dressé par l’expert qui a rencontré cet habitant de Tergnier est sans appel : l’homme de 25 ans condamné à 11 reprises, a impérativement besoin de soins psychologiques.

Me Barloy souligne son conseil devant la Cour d’appel d’Amiens :

« On sait qu’en détention c’est impossible ».

Dans le box, son client acquiesce.

Il assure :

« À la prison de Laon, il faut attendre 1 un avant pour voir un psychologue ».

Sur les faits, il reconnait tout : oui, en 2016 il s’est bien frotté contre un petit garçon de 11 ans, qui vit aujourd’hui au Portugal, dans le parking d’une résidence de Tergnier. Oui, il lui a ensuite pressé le sexe et passé la main sur ses fesses.

Il avait dit en garde à vue :

« Comme une pulsion ».

En 2020, il a été condamné à 4 ans de prison pour cette agression, commise en récidive.

Celui qui est intérimaire dans le bâtiment a déjà été sanctionné à plusieurs reprises pour des faits similaires. D’où l’inquiétude des magistrats.

lance

« Dans un jugement antérieur, un juge d’application des peines avait ordonné l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs. Ça nous remet face à nos responsabilités ».

L’avocat général Alain Leroux lance :

« Un mineur de moins de 15 ans ne peut pas consentir ! Monsieur l’a dit lui-même, ce petit garçon naïf et fragile n’a pas compris ce qu’il se passait ».

Puis il ajoute avant de requérir :

« Quelque chose qui ait du sens ».

Soit 4 ans de prison dont 2 ans avec sursis probatoire, obligation de soins, de travail et l’interdiction d’exercer une activité avec des mineurs. Le délibéré est attendu le 16 mars prochain.

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