Tahiti | Pas de prison pour le tonton qui a agressé sexuellement sa nièce de 8 ans

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Pédocriminel En liberté

Un pédocriminel toujours en liberté malgré des faits d’une grande gravité
Le tribunal correctionnel a condamné mardi un homme de 41 ans pour des atteintes sexuelles commises sur une mineure de huit ans. Le prévenu, qui a mis ses agissements sur le compte de l’alcool, a écopé de dix mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans.

Un homme de 41 ans, célibataire et sans emploi, a été jugé par le tribunal correctionnel mardi pour des atteintes sexuelles commises sur une fillette de huit ans lors d’une audience qui s’est déroulée à huis clos partiel.

L’affaire avait été révélée par une éducatrice spécialisée à laquelle l’enfant avait confié avoir été agressée par le frère de sa mère.

Entendue, la petite fille avait expliqué que l’homme s’était allongé à côté d’elle et lui avait fait subir des attouchements. Lors de son placement en garde à vue, le quadragénaire avait reconnu les faits mais il avait ensuite tenté de les minimiser devant l’expert psychiatre.

A la barre du tribunal mardi, l’individu, qui comparaissait libre, a cette fois tout reconnu en affirmant cependant qu’après une “soirée très agitée en alcool”, il s’était allongé à côté d’un corps dont il ignorait que c’était celui de sa nièce.

“Choqué” de découvrir qu’il s’agissait de la petite, il aurait ensuite arrêté.

Face à ces déclarations, l’avocate de la mineure, Me Isabelle Nougaro, a rappelé que le prévenu avait agressé une “petite fille”, “qui dormait, qui a été “réveillée” et qui n’a pas pu “crier” tant elle se trouvait dans un “état de sidération”.

Confronté à la version plus que bancale du prévenu, le procureur de la République a rappelé lors de ses réquisitions que l’individu avait reconnu les faits dans le cadre de l’enquête.

“Contrairement à ce que dit Monsieur, ce n’est pas arrivé dans la confusion de la nuit et de l’alcool. Il avait tout à fait conscience de ce qu’il faisait et cela s’est arrêté car la victime a réussi à s’en défaire et à s’échapper”.

Dix mois de prison avec sursis probatoire ont finalement été requis contre le quadragénaire dont l’avocate, Me Sarah Da Silveira, a expliqué lors de sa plaidoirie que son client, pétri de “honte”, était encore aujourd’hui à la barre incapable d’expliquer son geste.

Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions du parquet en condamnant le quadragénaire à dix mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans et obligation de travailler et de se soigner.

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