Suisse | Soupçons d’actes sexuels dans une crèche lausannoise

Un stagiaire de 22 ans fait l’objet d’une enquête suite aux déclarations de deux fillettes.

Le 19 décembre dernier, une garderie lausannoise suspendait son stagiaire suite aux déclarations de deux sœurs jumelles nées en 2011. Une semaine avant, au retour de la crèche, l’une d’elles raconte à son père que le jeune homme de 22 ans lui «a léché le zizi».

Les parents questionnent alors sa jumelle, qui affirme avoir aperçu la scène. Le prévenu aurait également demandé à l’enfant de toucher son pénis, ce qu’elle aurait fini par faire à deux reprises.

Le prévenu a été interpellé le 24 décembre mais conteste les faits, comme mentionné hier par le quotidien 20 minutes. Après que sa période de détention préventive a été prolongée une fois pour risque de collusion, il vient d’être libéré.

«Rien n’est encore établi, l’instruction est en cours et mon client est relaxé pour l’instant, insiste l’avocat du prévenu, Gaëtan-Charles Barraud. La présomption d’innocence doit absolument prévaloir.»

Au-delà du cas présenté par les fillettes, la justice s’intéresse au comportement du jeune homme dans l’établissement mais aussi dans une autre garderie où il a évolué de mars 2015 à l’été 2016. Lors des auditions, des collègues ont évoqué des agissements inadéquats, notamment des caresses sur les joues ou des câlins appuyés.

Le prévenu a lui-même expliqué qu’il avait déjà été accusé d’avoir embrassé un enfant tout en contestant les faits.

Au domicile du jeune homme, les perquisitions ont notamment permis de saisir un sac de lingerie féminine. Le stagiaire a déclaré qu’il s’agissait de trophées lui rappelant ses meilleurs rapports sexuels.

Sur ce point, 20 minutes affirmait que «la taille de quatre culottes indique clairement qu’elles appartenaient à des enfants». Un élément réfuté par la défense comme par le Ministère public.

Ce dernier rappelle que, dans l’arrêt du Tribunal cantonal publié le 3 février 2017 au sujet de sa détention provisoire, le prévenu explique que ces pièces appartenaient à une fille de plus de 20 ans.

Source : 24heures.ch

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