St-Gilles Croix de Vie | Laxisme judiciaire pour le pédocriminel reconnu coupable

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Pédocriminel En liberté

Bien que condamné pour violences sexuelles sur 2 fillettes, l’homme ne mettra pas un pied en prison
Les faits sont anciens mais les paroles se sont libérées récemment. L’homme a été reconnu coupable.

L’homme à la barre est aujourd’hui âgé de 48 ans. Les faits qui lui sont reprochés remontent à une dizaine d’années, sur la commune de Saint-Gilles Croix de Vie. Il était l’ami de la famille et avait été invité pour le réveillon de la Saint-Sylvestre 2012.

Au cours de cette nuit, il se livre à des attouchements sur la petite fille de ses amis, et sur une copine de l’enfant. Mais ni l’une ni l’autre ne parlent à l’époque.

Ce n’est qu’en 2020 que la maman est mise dans la confidence.

Le procureur de la République, Olivier Couvignou, constate :

« Il a su trouver les mots pour que ça ne soit pas révélé ».

Ce qui ressort des auditions, c’est qu’au cours de la nuit, l’homme s’est éclipsé et est allé dans la chambre où se trouvaient les enfants, alors âgées de 10 ans. Il aurait demandé qu’elles se déshabillent.

Il nie les faits.

Lors d’une confrontation, chacun reste sur ses positions.

Partie civile, Me Esthère Gallardo s’appuie sur le rapport d’expertise indiquant que le prévenu, « immature », n’a pas de pathologie particulière. Il n’y a aucune raison pour que les enfants affabulent :

« On ne peut que les croire. Les attouchements sont bien des actes volontaires ».

Dans ses réquisitions, le procureur note également :

« Il a su choisir le moment et trouver le prétexte, la connaissance du corps ».

Même sans mention à son casier, c’est un sursis probatoire de dix-huit mois pendant trois ans qui sont requis.

Côté défense :

« Il ne s’explique pas les propos des deux plaignantes. Il n’y a jamais eu de plaintes, rien dans son téléphone et son ordinateur en lien avec une tendance pédophile. Ce n’est pas un pervers. Les éléments matériels dans ce dossier sont insuffisants pour prononcer une condamnation ».

Sans aller jusqu’au sursis probatoire, le tribunal a toutefois reconnu le prévenu coupable des faits reprochés. Il est condamné à un an de prison avec sursis.

Au titre de peines complémentaires, il a interdiction de toute activité avec des mineurs et est inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Il devra indemniser les deux victimes ainsi que leurs parents.

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