Sarlat | Une fillette de 11 ans le voit se masturber devant elle

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Pédocriminel En liberté

Le tribunal correctionnel de Bergerac a jugé un homme de 65 ans pour exhibition sexuelle
Le tribunal correctionnel de Bergerac a jugé ce lundi 22 juillet un homme de 65 ans pour exhibition sexuelle. Cinq personnes dont deux mineures, ont porté plainte contre cet habitant de Sarlat atteint de difficultés cognitives.

A chaque fois le même récit.

Les victimes racontent l’avoir vu baisser son pantalon et sortir son sexe devant sa baie-vitrée en les regardant droit dans les yeux.

Le tribunal correctionnel de Bergerac a condamné ce lundi 22 juillet un homme de 65 ans pour exhibition sexuelle. Entre le mois de décembre et le mois de juin, cinq personnes ont été victimes de ces actes à Sarlat, en Dordogne.

Le vieil homme s’avance à la barre, gilet en laine noir sur les épaules, les cheveux plaqués sur le côté.

Face à lui, la présidente du tribunal liste les témoignages des victimes.

A chaque fois, ce sont des personnes présentes dans le gîte voisin à sa maison. Elles voient l’homme s’exhiber et se masturber.

Selon l’expertise psychiatrique, l’habitant de Sarlat est atteint de troubles cognitifs.

Deux mineurs de moins de 15 ans

C’est l’appel d’une mère au mois de juin qui alerte les gendarmes.

Ce jour-là, elle travaille dans le gîte et laisse sa fille de 11 ans dans la voiture.

Quand elle revient, elle raconte avoir vu l’homme de 65 ans en train de se masturber à 20 mètres, dans sa baie-vitrée. Sa fille, très choquée selon la présidente du tribunal, l’a vu baisser son pantalon en la regardant droit les yeux.

Un témoignage très similaire est relaté par un homme, venu loger en gîte à Sarlat en avril. Son fils lui raconte aussi avoir vu l’homme faire des mouvements avec son sexe dans sa direction.

En décembre dernier, une vacancière est en train de sortir les poubelles lorsqu’elle le voit. Elle dit à ses deux amies de ne pas se retourner. Celles-ci ne la croient pas, se retournent, et racontent la même scène

Une peine de prison au-dessus de sa tête

A la barre, l’homme dit ne se souvenir de rien.

Selon l’expertise psychiatrique, il a des troubles cognitifs liés à sa consommation d’alcool qui altèrent sa mémoire.

Pendant sa garde à vue, il avait reconnu certains faits, les plus récents.

Pour le procureur, l’exhibition est bien “caractérisée” puisque la masturbation a été “imposée à autrui”.

Mais l’avocate de l’homme assure qu’il était chez lui, derrière la baie-vitrée.

“On n’est pas certain de l’intentionnalité d’attirer le regard, dès qu’il voyait que quelqu’un le regardait, il se cachait“,

défend elle.

En revanche, le procureur estime qu’une peine de prison ferme n’est pas la plus utile. Il requiert un an de prison avec sursis, une obligation de soin et une interdiction de contact avec les mineurs.

Finalement, le tribunal condamne l’homme à un suivi socio-judiciaire de trois ans, avec une obligation de soins et une interdiction de tout contact avec des mineurs.

S’il ne respecte pas ce suivi, il risque un an de prison.

Il a également interdiction à vie d’exercer une activité professionnelle en lien avec des mineurs et sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

L’homme de 65 ans dit vouloir quitter la Dordogne.

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