Ce lundi matin, à l’ouverture de son procès, juste après le tirage au sort d’un jury composé de trois hommes et trois femmes, les parties civiles ont souhaité le huis clos, ce qui leur a été accordé de droit.
Déjà condamné pour meurtreLes actes incriminés auraient eu lieu sur les communes de Sainte-Gemme, Geay et Pont-l’Abbé-d’Arnoult entre septembre 2009 et février 2015.
Le scénario est tristement proche de celui rencontré dans la plupart des affaires d’abus sexuels au sein de familles recomposées. L’homme aurait profité des absences de la mère pour imposer des attouchements ou des relations sexuelles aux adolescentes, faisant pression sur elles pour qu’elles gardent le silence. L’accusé conteste en bloc toutes ces accusations.
L’enquête sur sa personnalité a révélé un caractère volcanique, capable de passer sans raison du calme à de violentes colères, ainsi qu’une addiction à la pornographie et au sexe dont il parlait en termes crus devant les enfants.
En outre, s’il venait à être déclaré coupable, il se trouverait en situation de récidive légale, dans la mesure où il a été condamné, en 1996 par la cour d’assises de la Dordogne, pour meurtre et tentative de meurtre.
Source : sudouest.fr