Saint-Sauveur-Le-Vicomte | Il agresse sexuellement une adolescente dans sa voiture

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Pédocriminel En liberté

Au regard des faits, il aurait pu être envoyé aux assises
L’agresseur avait utilisé le prétexte d’une promenade en forêt pour entraîner une adolescente âgée de 13 ans dans sa voiture. Une fois seuls, il l’a agressée sexuellement.

Les faits se sont passés en juillet 2017, dans la Manche, à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Un homme, alors âgé de 32 ans a abusé d’une adolescente âgée de 13 ans dans une voiture.

Il l’avait conduite en voiture pour une balade en forêt sans que l’entourage de la victime ne soit au courant.

 

Un proche de la famille

Christian (le prénom a été modifié) est un proche du cercle familial de l’adolescente.

Il la connaît depuis qu’elle a 3 ans.

Il n’y a pas de méfiance de la part de la jeune fille.

C’est une enfant fragile, elle fait l’objet d’un soutien psychologique.

C’est une proie facile.

Alors qu’il se retrouve seul avec elle, Christian lui propose une promenade en forêt, et la fait monter dans sa voiture.

 

La jeune fille bloquée dans la voiture

Mais de promenade en forêt, il n’y en aura pas.

L’homme gare sa voiture, et dépose un baiser sur la bouche de l’adolescente.

Et n’en reste pas là.

Lui ne reconnaît que le baiser, mais pendant la demi-heure durant laquelle ils sont restés en voiture, il a été très actif :

jeux de mains, de langue, sur tout le corps de la gamine livré à lui par la surprise et la sidération.

Il en a fait sa chose.

Au retour, elle n’a pas osé parler de ce qui lui était arrivé.

Elle redoutait la réaction de son père, elle avait peur de ne pas être soutenue par sa mère.

Elle était perturbée : elle avait 13 ans, elle venait de subir une agression sexuelle.

Était-ce de sa faute ?

Elle se sentait coupable.

Pourquoi s’est-elle laissé faire ?

Le compagnon de sa mère avait bien vu le changement de comportement de l’adolescente.

Elle n’en a parlé que le lendemain.

 

« Aucune trace d’ADN relevée »

La dénonciation de ces faits a conduit Christian devant les juges mardi 23 mai 2023.

« Paradoxalement, il a eu de la chance de comparaître devant le tribunal correctionnel »

a souligné d’emblée l’avocat de la jeune fille.

Au regard des faits, il aurait pu être envoyé aux assises.

Car le retard de l’examen gynécologique de sa victime qui n’a eu lieu que quatorze jours après les faits dénoncés a porté préjudice.

Forcément, aucune trace d’ADN n’a été relevée. »

 

« Elle disait non, mais son corps disait oui »

À l’audience, le prévenu annonce :

« Elle disait non, mais son corps disait oui ».

L’avocate de la victime a rétorqué;

« Comment expliquer les traumatismes de la victime ? Comment expliquer ses tentatives de suicide, et les soins qui lui seront nécessaires pendant plusieurs années ?

Cette agression a eu une incidence extrêmement grave sur la vie de la jeune fille. »

Elle-même est venue à la barre, un texte à la main, lu dans un silence total, prononcer ces phrases à l’adresse de son agresseur :

« À cause de ce que tu as fait… », « pourquoi tu t’en es pris à moi ? »

 

Une peine de quatre mois de prison

Christian est condamné à une peine de quatre mois de prison qu’il accomplira sous la forme d’un contrôle électronique par bracelet.

Il devra régler 1 000 € en dédommagement des actes sur sa victime, 300 € pour préjudice moral à la mère de la jeune fille, et 1 000 € de prise en charge de leurs frais de justice.

 

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