Saint-Pierre-des-Échaubrognes | Huit mois d’emprisonnement avec sursis pour une homme reconnu coupable d’atteinte sexuelle sur son ancienne petite amie et d’agressions sexuelles sur deux fillettes
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 27/05/2019
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Condamné jeudi 23 mai devant le tribunal correctionnel de Nantes, un chauffeur-routier du Mauléonais a écopé d’une peine de huit mois d’emprisonnement avec sursis et d’une mise à l’épreuve courant sur deux années, pour atteinte sexuelle sur sa petite amie de 14 ans – alors qu’il en avait alors 25 – et agressions sexuelles sur deux fillettes en classe de neige.
Il a été reconnu coupable de s’être livré, en 2013 à Ancenis, en Loire-Atlantique, à une atteinte sexuelle sur sa petite amie, une collégienne alors âgée de 14 ans.
Le mis en cause, qui avait lui 25 ans au moment des faits, a également été condamné après des agressions sexuelles commises sur deux fillettes qu’il avait accompagnées en classe de neige à Vars, au début de l’année 2011.
Il devra, en outre, verser 2.000 € de dommages et intérêts à l’une d’entre elles, sans compter 1.200 € supplémentaires pour couvrir les frais de justice de cette victime.
Le tribunal correctionnel de Nantes l’a aussi obligé à suivre des soins. Il a, par ailleurs, interdiction de recontacter son ancienne petite amie et d’exercer toute activité, qu’elle soit bénévole ou rémunérée, en lien avec des mineurs pendant cinq ans.
Son nom a été inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles, ce qui l’obligera à pointer une fois tous les douze mois à la brigade de gendarmerie ou au commissariat le plus proche de son domicile. Il a désormais dix jours pour faire appel du jugement.
Le condamné était en fait soupçonné d’avoir eu une relation sexuelle dans son camion, devant le collège d’Ancenis, avec l’adolescente : mais à l’audience, il avait rejeté ces accusations, qualifiant leur relation de « platonique ».
Le chauffeur-routier avait simplement admis avoir fait un « bisou par accident » ou « des chatouilles » aux fillettes qu’il avait encadrées à Vars.
L’homme avait été décrit par le procureur de la République comme un :
« Consolateur très dangereux qui se nourrit de l’angoisse d’autrui »
Le fait de l’avoir mis dans une classe de neige revenait à faire rentrer « un loup dans la bergerie », selon le représentant du ministère public.
Source : lanouvellerepublique.fr
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