Saint-Mard | Condamné à 9 ans de prison pour viol, l’ex-directeur du centre de loisirs s’est volatilisé avant la fin de son procès

Un mandat d’arrêt délivré à l’encontre du pédocriminel reconnu coupable d’avoir abusé d’une fillette

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Les faits avaient démarré alors que la fillette n’était âgée que de 8 ans. Les abus, qui avaient eu lieu au domicile du directeur mais aussi dans le centre, avaient duré environ quatre ans. Reconnu coupable et condamné, le pédocriminel Damien D. ne s’est pas présenté au palais de justice le dernier jour de son procès et n’a pas assisté au verdict. Un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre.

L’accusé a comparu devant la cour d’assises de Seine-et-Marne, à Melun, la semaine dernière. Il s’est volatilisé avant la fin de son procès.

Il était jugé pour avoir abusé d’une fillette du centre entre 2008 et 2012.

L’affaire avait créé l’émoi dans la commune de Saint-Mard, en mars 2013, lorsque l’ancien directeur du centre de loisirs avait été placé en détention provisoire.

Il était soupçonné de viols et d’agressions sexuelles sur une mineure de moins de quinze ans.

Il avait été remis en liberté au cours d’une longue instruction et placé sous contrôle judiciaire.

En fin de semaine dernière, la cour d’assises de Seine-et-Marne, à Melun, a rendu son verdict : l’accusé, âgé de 38 ans, a été condamné à 9 ans d’emprisonnement. Une décision dont il peut encore faire appel.

Comme Damien D. ne s’est pas présenté au palais de justice de Melun le dernier jour de son procès et n’a pas assisté au verdict, un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre.

C’est début 2013 que l’affaire avait éclaté, lorsque l’ancienne petite amie de l’accusé avait découvert – dans son téléphone portable – une discussion à caractère amoureux entre lui et une adolescente de 12 ans. Sans parler des photos suggestives également retrouvées dans le téléphone.

Elle avait alors alerté les gendarmes, qui allaient découvrir l’existence d’une « relation amoureuse » entre l’ancien animateur du centre de loisirs de Saint-Mard, devenu directeur, et la jeune fille.

Cette dernière allait révéler – en minimisant dans un premier temps – que les faits avaient démarré alors qu’elle était âgée de seulement 8 ans.

La fillette, qui a habité Saint-Mard avant de déménager dans une commune voisine, fréquentait le centre de loisirs.

Les abus, qui avaient eu lieu au domicile du directeur mais aussi dans le centre, avaient duré environ quatre ans.

Le procès, qui s’est ouvert lundi 13 juillet, s’est tenu à huis clos. L’accusé était présent, tout comme la jeune fille qui l’accusait, aujourd’hui âgée de 20 ans, partie civile.

Mais jeudi 9 juillet, Damien D. n’était pas présent à la barre de la cour d’assises. Raison pour laquelle le verdict a été rendu « par défaut ». Les plaidoiries et les réquisitions se sont déroulées en son absence.

L’avocat général Eric de Valroger a requis 8 ans d’emprisonnement contre l’ancien directeur.

 

Source : leparisien.fr

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