Saint Jean de Védas | Un paysagiste avoue le viol d’une quinzaine de femmes

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Sous l’emprise de la cocaïne, il drogue et viole une quinzaine de femmes dont des mineures
Un homme de 34 ans a été placé en détention après avoir reconnu une série de viols perpétrés sous l’effet de substances administrées à ses victimes, parfois mineures.

L’affaire a éclaté le 24 janvier dernier lorsque deux femmes se sont rendues à la gendarmerie de Saint-Jean-de-Védas, dans l’Hérault, pour déposer plainte.

L’une d’elles a rapporté avoir pris un café quelques jours plus tôt avec le paysagiste de ses parents à leur domicile.

“Au cours de la conversation, (le paysagiste) demande du paracétamol prétextant un mal de tête”, détaille dans un communiqué publié par Midi Libre Fabrice Bélargent, procureur de la République de Montpellier.

Après être allée chercher un comprimé, la victime s’est réveillée plus tard dans son lit, sans aucun souvenir de ce qui s’était passé.

Des analyses médicales ont révélé la présence de benzodiazépines dans son organisme, alors qu’elle ne suivait aucun traitement médicamenteux.

Ce type de substance, connu pour ses effets anxiolytiques, peut provoquer une somnolence intense et des pertes de mémoire lorsqu’il est administré à forte dose.

Sous l’emprise de la cocaïne

Un deuxième témoignage a révélé des faits similaires.

Les enquêteurs ont également découvert une troisième plainte datant d’octobre 2024, impliquant une autre femme retrouvée inconsciente chez elle après le passage du suspect.

Placé en garde à vue, le paysagiste a reconnu les faits, expliquant avoir administré de l’alprazolam à ses victimes avant de les violer.

“Il indiquait avoir agi de la sorte au préjudice d’une quinzaine de victimes dont des mineures, avoir filmé les faits et avoir agi sous l’emprise de la cocaïne”, précise le procureur.

Le parquet de Montpellier a inculpé l’homme pour des faits de “viols avec administration de substance nuisible avec préméditation ayant porté atteinte à l’intégrité physique”.

Une enquête approfondie, menée par la gendarmerie de Castelnau-Le-Lez, est en cours pour identifier d’autres potentielles victimes.

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