Saint-Gaudens| Un pédophile jugé pour harcèlement sexuel sur sa nièce et son ex-belle-sœur

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Pédocriminel En liberté

Une sexualité déviante et perverse
Le pédophile harcelait sa nièce et son ex-belle-sœur. Jugé au tribunal de Saint-Gaudens, il comparaissait sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Le procureur avance :

“C’est un dossier extrêmement inquiétant d’une sexualité déviante et perverse”

Maître Dureau, conseil d’Hugo* 22 ans, rétorque :

“Ce n’est pas un prédateur”

“mais la répétition d’un monde virtuel où tout est possible avec l’envoi compulsif de messages”

Trois victimes sont recensées dans cette affaire de corruption de mineurs.

Aglaé* (16 ans) : son père l’avait puni en lui confisquant son portable.

L’occasion de tomber sur des photos “Snapchat” : le sexe en érection exhibé d’Hugo.

Images suivies de propos obscènes et sulfureux, notamment des propositions de relations sexuelles.

Choquée, Aglaé avait répondu :

“Mais qu’est-ce que tu veux faire avec moi, tu es mon oncle !”

Le père avait déposé plainte.

Pauline* (10 ans) : c’est sa mère qui dépose plainte.

Face aux avances d’Hugo, la petite fille avait répliqué :

« Mais tu étais récemment en couple avec ma sœur ! »

Même type d’échanges sur “tic toc”, où Hugo avait demandé à Pauline de lui transmette des images nues, insistant et relançant sans cesse ses propositions sexuelles.

Les enquêteurs ont également répertorié d’autres victimes, notamment le 1er juillet 2022 où après exhibition et échanges, Hugo avait harcelé sexuellement Angèle* (16 ans), avec toujours des propos salaces.

Conscient de sa déviance

Dans le box, Hugo reconnaît les faits qu’il met sur le compte de pulsions “qui lui procurent plaisir et excitation”.

Il aurait évolué dans un contexte où très jeune, en présence de son père, il regardait des vidéos pornographiques.

Il est conscient de sa déviance pédophile.

Un trouble psychopathologique est décelé par les experts, avec “une impossibilité de contrôler ses pulsions pouvant présenter un danger. Des soins spécialisés sont préconisés”.

Après délibéré, le prévenu écope de 5 ans de suivi socio judiciaire (30 mois encourus en cas de non-respect).

Obligations de travail, injonction de soins, interdiction d’activité, de tout contact, de paraître en tout lieu où pourraient se trouver des mineurs.

Confiscation des scellés.

Inscription au fichier des délinquants sexuels.

* Les prénoms ont été modifiés

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