Saint-Fiacre | L’étudiant amateur de pédopornographie s’en sort avec 500 euros d’amende
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 03/10/2017
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Un jeune étudiant résidant dans une commune du Pays Créçois, à Saint-Fiacre, a été dénoncé par deux copains pour détention d’images pornographiques impliquant de jeunes enfants.
Ainsi, Kévin* comparaissait le mois dernier au tribunal de Meaux
Courant mai, la direction du GRETA de Lognes alerte le commissariat pour relayer des informations reçues de deux garçons fréquentant l’établissement.
Ayant emprunté l’ordinateur portable de Kévin pour concevoir et mettre en forme un document, ils ont découvert un dossier « X » contenant des photos et des dessins pédopornographiques.
Après avoir vérifié la véracité de leurs déclarations, les policiers attendent la sortie des cours pour interpeller Kévin.
Dans la foulée, ils opèrent une perquisition à son domicile de Saint-Fiacre et saisissent un second ordinateur.
L’exploitation de tous les fichiers enregistrés leur permet d’identifier plusieurs consultations et de dénombrer vingt-et-une photos illicites dont cinq mettant en scène des enfants de 5 à 12 ans, d’autres des adolescents.
Le reste était constitué de dessins de mangas sexuels.
Entouré de ses parents en salle d’audience, Kévin s’est présenté à la barre à l’appel de son nom.
Face aux magistrats, il a reconnu les faits mais a donné une explication assez inattendue :
« C’est la curiosité qui m’a poussé à consulter ces sites ».
Il a affirmé s’être documenté aussi sur la pornographie adulte sans être capable de motiver ses démarches.
La présidente a fait une lecture synthétique de l’examen psychiatrique qui n’a révélé aucune tendance malsaine.
Avant de quitter la salle pour délibérer, elle a tenu à rappeler le traumatisme subi par des enfants utilisés uniquement pour satisfaire les goûts de certains.
Un propos repris par la représentante du ministère public qui a évoqué un préjudice irréversible.
Kévin a écopé d’une amende de 500 euros avec sursis mais aussi à d’une confiscation de ses ordinateurs.
« Une peine en soi » selon la présidente qui a fait droit à la demande adressée par le ministère de l’Intérieur.
Source : Le Pays Briard
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