Saint-Brieuc | Trois ans ferme pour agressions sexuelles sur une fillette de 12 ans

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« Il va falloir être gentille avec moi, sinon c’est la fessée cul nu »
Jeudi 2 octobre 2025, le tribunal de Saint-Brieuc a condamné à un homme à trois ans de prison ferme. Il s’est rendu coupable de plusieurs agressions sexuelles sur une fillette.

Le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc s’est penché sur un dossier d’agression sexuelle, jeudi 2 octobre 2025.

Les faits remontent à 2020. Le prévenu est alors âgé de 46 ans. Il partage la vie d’une mère de deux enfants, une fille de 12 ans et demi et un garçon de deux ans son cadet. L’homme et la victime n’étaient pas présents à l’audience.

Seule la mère, à l’origine de la plainte en mai 2020, avait fait le déplacement.

A quatre reprises, le prévenu s’est montré entreprenant avec la fillette : des mains sur la poitrine, sur et sous un tee-shirt.

Elle a également été embrassée sur cette partie intime de son corps. Le petit frère de la victime a été témoin de certaines scènes.

La jeune victime a également reçu des messages de la part de son agresseur.

« Il va falloir être gentille avec moi, sinon c’est la fessée cul nu »

puis des invitations à venir « faire un câlin ». Le tout accompagné de surnoms imagés portés sur le sexe.

En garde à vue, l’intéressé a reconnu les messages envoyés. En revanche, il nie tout geste à caractère sexuel. « C’étaient des chatouilles. »

Si l’expertise psychologique de la victime montre que ses propos sont tout à fait compatibles avec les faits qu’elle dénonce et qu’elle ne présente aucune tendance à la fabulation, l’expertise psychiatrique du prévenu n’apporte aucun élément.

Tout simplement car elle n’a jamais eu lieu, l’intéressé n’ayant jamais répondu aux convocations.

Choquée par les antécédents de son ex

A l’énoncé des antécédents du prévenu, la mère de la victime ne peut retenir ses larmes. Elle a appris que son ex conjoint était connu de la justice pour des faits similaires commis il y a quelques années.

Après délibérations, le tribunal a condamné Willy Thiefin à trois ans d’emprisonnement ferme, bien au-delà des réquisitions du Ministère public qui en avait requis deux, dont un assorti d’un suris probatoire.

Il a également interdiction de toute activité en lien avec des mineurs à titre définitif, et son inscription au FIJAIS (Fichier des délinquants sexuels) a été ordonnée.

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