Rennes | Un beau père condamné à 5 ans pour agressions sexuelles

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Les agressions sexuelles ont duré un an
Lundi 6 janvier 2025, à Rennes, un homme de 42 ans a été condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour agression sexuelle incestueuse sur mineur. La victime est la fille de son ex-compagne.

Le 18 avril 2018, la fillette raconte à sa mère les fellations et masturbations que son beau-père lui impose depuis un an.

Selon elle, les agressions avaient lieu sur le chemin du retour de l’école, en sortant le chien au parc ou au domicile familial, dans une commune à l’est de Rennes.

Sa mère porte plainte immédiatement contre son compagnon.

Interrogé par les gendarmes, l’homme nie les faits.

Tout comme lundi, lors de l’audience devant le tribunal : « Ce sont des mensonges ! »

Une version, mensongère selon lui, qui sera pourtant répétée à de nombreuses reprises par la victime et corroborée par le témoignage de plusieurs personnes : la tante, la sœur, la copine de classe à qui elle se serait confiée.

Pour les psychiatres, les descriptions qu’elle donne des faits, à l’époque, interrogent pour une enfant de son âge.

« Vous pensez qu’à 9 ans, elle pourrait inventer ce genre de choses ? » questionne le président.

La victime, âgée de 15 ans aujourd’hui, est présente à l’audience, aux côtés de sa mère.

Dans sa plaidoirie, son avocate décrit l’ampleur de ses traumatismes, les conséquences graves qu’ils ont sur son sommeil, son alimentation, sa scolarité et sa vie sociale.

Son agresseur, assis face à elle, assure que la fillette a été manipulée par sa mère pour lui nuire.

Une défense « ridicule » aux yeux de l’intéressée, qui s’effondre à la barre :

« Je ne peux pas entendre ça. Je fais tout pour protéger mes enfants. »

Des accusations « extrêmement graves » aussi pour la procureure qui requiert trois ans de prison, dont un an et demi ferme.

Il sera finalement condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, avec mandat de dépôt différé.

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