Rapport ONU 2025 sur le traitement institutionnel de l’inceste en France

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Le rapport au comité contre la torture de l’ONU accuse encore une fois la France
Un ancien haut fonctionnaire du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme s’est associé aux efforts de trois mamans d’enfants victimes d’inceste paternel pour dénoncer la “silenciation” et de la persécution institutionnelle des mères qui se battent pour les protéger.

Intitulé “Un crime d’État: Inceste paternel et torture institutionnelle en France”, ce rapport de mars 2025 très complet, reprend les rapports de 2003 et 2023 (présentés plus bas) et dénonce l’inaction des gouvernements successifs.

Ce rapport étaye la qualification de “torture institutionnelle” de la part des services de l’État.

C’est un excellent document pour aborder/comprendre la situation institutionnelle des familles de victimes de violences sexuelles sur mineurs en France.

Wanted Pedo soutient pleinement cette démarche visant à qualifier de “torture institutionnelle” ces “dysfonctionnements” récurrents et systémiques concernant les affaires de viols sur mineurs en France.

En effet, Wanted Pedo dénonce depuis presque dix ans la plupart des points abordés dans le rapport, en faisant les mêmes constats qui sautent aux yeux de ceux qui se penchent un peu sur ces dossiers et entrent dans les tribunaux pour observer les dysfonctionnements de la “justice”.

Tout en restant factuel, le ton est incisif, efficace et sans concessions.

On rappellera également que même les militants qui soutiennent les familles de victimes peuvent être également persécutés par la justice.

Ainsi notre président Maxime MONTAUT a été incarcéré trois semaines de manière totalement abusive pour avoir été, sans aucune preuve, soupçonné d’avoir aidé une maman à s’enfuir avec sa fille.

Seul bémol, ce rapport se focalise sur l’inceste (pédocriminalité intrafamiliale) qui ne représente que 30% des actes, néanmoins le traitement judiciaire dénoncé traite de facto les 70% de pédocriminalité extra-familiale.

Signez la pétition pour soutenir ce rapport.

https://frenchmothersforjustice.com/

Vous pouvez télécharger le rapport complet ici.

Ce rapport a été rédigé par :

Christophe Peschoux: Ancien haut fonctionnaire du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme.

Alix Moreau: Auteure et témoin engagée, elle documente et analyse le traitement répressif des mères protectrices par la justice française. À travers ses écrits, elle met en lumière les mécanismes institutionnels qui privent les enfants de protection et exposent les mères à des représailles judiciaires.

Moussia Peresse: Lanceuse d’alerte sur les persécutions des enfants victimes et des familles protectrices perpétrées par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dans le cadre des instructions pénales pour inceste, dénonçant les mesures coercitives sur les libertés fondamentales, le harcèlement et les conflits d’intérêts.

Sihem Ghars: Fondatrice du collectif Incesticide France et initiatrice de l’appel des 500 mamans.

Christophe Peschoux

Ce travail témoigne d’un crime systémique ;

il atteste de la réalité des violences incestueuses et institutionnelles en France et de leur impact dévastateur sur les enfants victimes, sur leurs mères et familles protectrices.

Ces mécanismes prédateurs ne sont pas des dysfonctionnements marginaux, argument qui tend à en couvrir la réalité par le déni,

mais le fait d’un système qui porte atteinte à la santé, à l’intégrité, détruit la vie et hypothèque l’avenir de centaines de milliers d’enfants en France.

Ils s’inscrivent pleinement, à nos yeux, dans la définition de la torture établie par la Convention contre la torture des Nations-Unies et constituent une violation grave des droits fondamentaux des enfants et des mères.

Pour mémoire cette initiative fait suite au rapport de Juan-Miguel Petit de 2003, la rapporteur spécial de l’ONU sur la vente d’enfants, l’exploitation sexuelle d’enfants et les abus sexuels sur enfants.

Juan-Miguel Petit

 

Le résumé du rapport du 2003 ici.

Le rapport complet ici.

Selon ces informations, le phénomène de la traite existe en France et concerne des enfants originaires essentiellement d’Europe orientale, surtout de Roumanie et d’Afrique de l’Ouest, mais aussi d’Asie, notamment de pays comme l’Inde et la Chine. Beaucoup de ces enfants, pour ne pas dire la plupart, sont aux mains de réseaux de trafiquants et livrés de force à la prostitution. (…)

La pornographie impliquant des enfants est parfois liée aux abus sexuels sur enfants dans la famille, généralement lorsque les parents sont séparés. Le Rapporteur spécial insiste en particulier sur les procédures judiciaires visant à protéger les enfants des auteurs présumés des abus, ainsi que sur les allégations selon lesquelles les personnes qui tentent de mettre les victimes à l’abri de nouveaux sévices sexuels se trouvent parfois en butte à des sanctions disciplinaires, civiles ou pénales. (…)

Le Gouvernement français devrait transmettre officiellement le CD-ROM «Zandvoort» à INTERPOL aux fins d’examen et de confirmation de l’âge des photos qui y sont contenues.

En 2023, la France est de nouveau épinglée pour les mêmes faits et pour n’avoir rien entrepris en 20 ans, par Mama Fatima Singhateh la rapporteuse spéciale sur la vente d’enfants, l’exploitation sexuelle d’enfants et les abus sexuels sur enfants, Reem Alsalem la rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes et les filles, ses causes et ses conséquences dans le cadre du groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles présidée par Dorothy Estrada-Tanck.

Reem Alsalem
Mama Fatima Singhateh
Dorothy Estrada-Tanck

Le rapport de 2023 complet ici.

Les actes allégués violeraient les obligations légales de la France en vertu du droit international des droits de l’homme, notamment les articles 3(1) et 12 de la Convention relative aux droits de l’enfant, les articles 8 et 10 du Protocole facultatif à la même Convention, l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’article 5 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que l’article 5 de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, et les articles 2, 3, 8 et 14 de la Convention européenne des droits de l’homme.

 

Honneur, force et courage.

Ne rien dire, c’est accepter.

Ne rien faire, c’est cautionner.

On lache rien.

L’équipe Wanted Pedo.

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