Quimperlé | Un homme de 50 ans a été condamné à 4 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur sa belle-fille de 13 ans

Il avait caressé les fesses de sa belle-fille, âgée de seulement 13 ans à l’époque des faits, en 2015. Un homme de 50 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Quimper à la peine de quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.

Illustration. ©Côté Quimper.

Le prévenu, un homme de tout juste 50 ans, s’est déplacé depuis le Gard jusque devant le tribunal correctionnel de Quimper, jeudi, où il a accepté de comparaître. Les faits qui lui sont reprochés remontent au mois de mai 2015.

Marié et installé à Quimperlé, cet artisan carreleur vit avec sa compagne et trois enfants, dont deux sont issus d’une précédente union de la maman. Alors que la mère est hospitalisée pour une sérieuse dépression, il a caressé sa belle-fille, alors âgée de 13 ans, au niveau des fesses.

À la barre, il explique que cette dernière avait, plus tôt dans la soirée, « fait la fofolle » et baissé sa culotte à plusieurs reprises devant son beau-père et son frère.

Avant de les rejoindre pour passer la nuit dans la chambre parentale où ils devaient dormir tous les deux.

C’est à ce moment que les faits se sont produits.

« C’est vrai que c’est bête comme raisonnement, mais je voulais lui faire comprendre que ce n’était pas un comportement adapté de montrer son derrière, alors j’ai pris un air pervers pour lui faire peur », développe le prévenu qui dément catégoriquement avoir touché sa belle-fille.

« C’est étonnant comme manière éducative », relève Amélie Kamennoff, la présidente.

Rappelant également deux autres événements racontés par la victime et qui figurent dans la procédure : un premier, avec une amie, au cours duquel le beau-père serait entré dans sa chambre, sans frapper, au moment où elles étaient en sous-vêtements.

Et un autre, où le prévenu aurait ouvert la porte de la salle de bains avec un couteau alors qu’elle prenait sa douche.

« La version de monsieur est ridicule tellement elle paraît incompréhensible et dénuée de sens », assène Magali Contrafatto, la procureure de la République, qui a requis 10 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.

Si la relaxe a été plaidée par son avocate, pointant du doigt « un problème concernant la matérialité des faits », le tribunal a condamné le quinquagénaire à quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve avec une obligation de soins, l’interdiction de rentrer en contact avec la victime ou se présenter à son domicile et 1 000 € de dommages et intérêts.

Le prévenu a également été inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : Le Télégramme

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