Quimper | Un homme condamné pour attouchements sur sa petite-fille de 7 ans

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Pédocriminel En liberté

« Papy n’arrêtait pas de toucher ma lune quand j’allais chez lui »
Un homme âgé de 69 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Quimper, jeudi 12 mai, pour avoir touché le sexe de sa petite-fille à de multiples reprises, entre 2020 et 2021.

Il a été condamné à trois ans de prison avec sursis.

Ces mots, que l’on ne devrait jamais entendre, sont ceux tenus par une fillette âgée de 7 ans.

« Papy n’arrêtait pas de toucher ma lune quand j’allais chez lui »

La petite-fille du prévenu, un homme âgé de 69 ans qui comparaissait, jeudi 12 mai, devant le tribunal correctionnel de Quimper, pour une agression sexuelle incestueuse sur une mineure.

Des faits commis dans le pays de Quimper, entre 2020 et 2021.

« Je reconnais les faits »

Pendant de longs mois, le sexagénaire procédait à des attouchements sexuels sur sa petite-fille quand elle regardait des dessins animés, sur le canapé.

Des agressions qu’il aurait aussi commises sur une cousine de la victime.

Cet homme au casier judiciaire vierge affirme :

« Je reconnais tous les faits. Je reconnais avoir touché son sexe »

Des faits commis de quand à quand ?

« Je n’ai pas la mémoire des dates »

La présidente Virginie Benech monte au créneau.

La juge quimpéroise lance :

« Vous n’avez pas la mémoire des dates mais ces dates resteront peut-être gravées à jamais dans celle de votre petite-fille »

« Elle était très câline »

L’homme souffrant d’impuissance depuis un cancer de la prostate et qui n’a plus aucune relation sexuelle avec sa femme, souligne :

« Franchement, je n’arrive toujours pas à expliquer mes gestes c’était répétitif ça n’aurait jamais dû arriver »

Puis il évoque une éventuelle « pulsion » afin de se justifier.

Le procureur Jean-Baptiste Doubliez questionne :

« Vous avez plusieurs petits-enfants qui venaient chez vous. Pourquoi elle ? »

L’homme désormais séparé de sa femme se justifie maladroitement :

 « Elle était très câline »

« Un modus operandi »

Les parents de la jeune victime sont présents à l’audience.

Mais l’émotion est trop forte, ils ne souhaitent pas être entendus.

L’avocate de la partie civile demande 8 000 € au titre du préjudice moral.

Le ministère public qui requiert trois ans de prison avec un sursis probatoire de trois ans à l’encontre du prévenu, déplore :

« Ce n’est pas un dérapage. Il y avait quasiment un modus operandi. Le matin, alors que l’épouse dort. Et à chaque fois qu’elle venait »

Le tribunal a suivi les réquisitions.

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